Permanence juridique gratuite tous les vendredis de 10h à 12h30 sur rdv uniquement en écrivant à juridique@saif.fr
[Pas de permanence le 27/12]
Standard téléphonique : +33 (0)1 44 61 07 82 lundi au vendredi 9h30-13h et 14h-18h
[Fermeture des bureaux du 21/12/2024 au 1/01/2025]
Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe
actualités
2023
Cette année, La Saif renouvèle son partenariat avec La Bourse du Talent pour sa 25ème édition. Nous félicitions chaleureusement les lauréat.e.s et mentions spéciales de cette bourse qui récompense les talents émergents de la photographie ! Leurs séries sont visibles à la BnF à Paris dans l’exposition « La photographie à tout prix » jusqu’au 12 mars 2023.
Adeline Care - Lauréate « mode et transversalité »
Dans le conte photographique « Aithō, je brûle » (2016-2022), Adeline Care met en scène la disparition progressive de l’Homme dans un environnement aussi sublime qu’hostile : les pentes acérées du noir volcan Etna. Ses photographies dessinent un paysage mental à mi-chemin de la fiction et du documentaire.
Paloma Laudet - Lauréate « paysage »
Pour Paloma Laudet, née en 1999, la photographie est un moyen de témoigner des questions sociales, environnementales et humaines. Avec la série « No man’s land », elle documente les conséquences des politiques migratoires européennes et en particulier de l’impact des dispositifs anti-migrants sur l’urbanisme.
Dana Cojbuc - Mention spéciale « paysage »
Pour la photographe d’origine roumaine Dana Cojbuc, qui vit et travaille à Paris, le médium photographique se régénère dans diverses expérimentations et hybridations avec la peinture, les arts graphiques, la sculpture ou encore la vidéo. La série « Yggdrasil » (2020-21) résulte d’une résidence photographique à l’invitation du Sunnhordland Muse en Norvège. Yggdrasil désigne dans la mythologie nordique l’Arbre Monde, qui devient dans certaines représentations une forêt d’entités en interaction. C’est pourquoi la photographe a mis en réseau la photographie et le dessin.
Lucie Hodiesne Darras - Lauréate « portrait »
Née en 1995, Lucie Hodiesne Darras, photographe engagée par le prisme de l’image et d’une écriture intime, souhaite mettre en lumière l’histoire de personnes trop souvent exclues de notre société. Sa série « Lilou » témoigne du quotidien de son grand frère autiste. Le choix du noir et blanc accompagne l’exacerbation de ses expressions et le clair-obscur émotionnel s’affirme dans des cadrages variés.
Vivien Ayroles - Lauréat « reportage et documentaire »
Né en 1986, Vivien Ayroles s’intéresse à l’action de l’homme sur le paysage. Le projet « L’île des schistes » montre un paysage aux confins des Pyrénées et de la Méditerranée, où les roches sombres sont sculptées par les éléments et l’histoire des hommes. En parcourant le massif des Albères, le photographe voyageur emprunte des voies inattendues, se résigne à des détours, voire à des impasses là où des échanges auraient pu avoir lieu.
Victorine Alisse - Mention spéciale « reportage et documentaire »
Née en 1993, Victorine Alisse se consacre à la photographie après une formation en relations internationales et action humanitaire. Avec « Israël/Palestine : qui cultive la terre ? », elle montre les agriculteurs palestiniens du village de Wadi Foukin qui tentent de sauver leurs terres que l’État hébreu s’approprie.
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Informations pratiques : « La photographie à tout prix, Une année de prix photographiques » à la BnF site François-Mitterrand, Allée Julien Cain. Du 13 décembre au 12 mars 2023. Plus d’informations sur le site de la Bnf.
Plus d'informations sur la bourse disponibles sur boursedutalent.com.
Photo : Adeline Care.
Dans le cadre de son action culturelle, La Saif parraine et assure la dotation de l’une des bourses du premier programme français de Bourses du premier livre photo créé par Eyes Wide Open.
Initié, conçu et organisé par l’association Eyes Wide Open (entité de production culturelle du label The Eyes) avec le soutien du ministère de la Culture et de La Saif, le programme de Bourses du 1er livre photo Eyes Wide Open est destiné aux photographes qui souhaitent proposer un projet de 1er livre avec le soutien d’un·e éditeur·rice français·e indépendant·e.
Ce programme vise à offrir aux premiers livres de photographes et aux éditeurs·rices qui les accompagnent un soutien à la concrétisation de leur projet. Il se répartit en 3 catégories, chacune répondant à un besoin spécifique :
Chaque lauréat.e recevra une bourse de 5000€. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 28 février 2023.
Pour plus d’informations, visitez le site de Eyes Wide Open.
2022
La Saif s’associe à la huitième édition de Jeune Photographie – Occitanie initiée par le Centre photographique documentaire – ImageSingulières à Sète. Les jeunes photographes de 18 à 35 ans, qui vivent et/ou travaillent en Occitanie, sont invité.e.s à proposer un sujet documentaire libre.
L’appel à candidature est ouvert jusqu’au 26 février 2023. Les projets seront appréciés au regard de leur qualité et de leur pertinence artistique et documentaire, et une dizaine de dossiers sera retenue par le jury constitué de :
Chaque photographe sélectionné.e se verra remettre le livre « Jeunes Générations » (commande photographique du Ministère de la Culture sur la jeunesse en France, édité par Le Bec en l’air), un an d’adhésion gratuite à ImageSingulières et sera invité.e le samedi 25 mars :
Pour plus d’informations et télécharger le dossier de candidature, rendez-vous sur le site d’ImageSingulières.
Photo : Jérôme Fourcade
Rendez-vous à Strasbourg ce vendredi 2 décembre pour une rencontre avec Élise Solard, juriste à La Saif. Pendant cet évènement en partenariat avec Central Vapeur Pro et La Chambre Strasbourg vous pourrez en apprendre plus sur le fonctionnement de notre société d'auteurs et découvrir pourquoi adhérer. Rendez-vous à 15h au Garage COOP, 2 rue de la coopérative , Strasbourg, France, 67000.
Rejoignez l'évènement sur Facebook.
1/ évolution de vos droits d’auteur : le droit de représentation publique — les rémunérations collectives obtenues sur les géants du numérique, celles qui restent à conquérir — le soutien de La Saif aux associations d’artistes et aux structures qui les exposent ou les accompagnent.
2/ les activités artistiques et accessoires du champ du régime auteur — le labyrinthe de la sécurité sociale et de l’URSSAF — les droits sociaux à obtenir.
3/ le rôle et les attributions respectives des sociétés d’auteurs et des organisations professionnelles : défendre et faire évoluer les droits des artistes auteurs afin de vivre de ces métiers.
Intervenants à la table ronde : Olivier Brillanceau, Directeur Général de la SAIF, Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe, et Pierre Garçon, co-secrétaire général du SNAPcgt, Syndicat National des Artistes Plasticien·nes de la Confédération Générale du Travail.
Événement conçu en partenariat de la SAIF et du SNAPcgt, avec l’accueil de la Villa Belleville, en collaboration avec des associations d’artistes et structures des arts graphiques, plastiques et visuels, et avec le soutien d’Audiens.
Une occasion à ne pas manquer pour avoir des réponses à vos questions en matière de propriété artistique et de protection sociale, et pouvoir adhérer aux organismes qui vous soutiennent !
La rencontre sera suivi d’un temps convivial dans l’espace de la Villa Belleville.
Merci de signaler votre intention de présence sur notre évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/700591131067148/?ref=newsfeed
La table-ronde pourra également être suivie sur Zoom : https://us02web.zoom.us/j/86522426748
Infos pratiques :
Jeudi 24 novembre, 17h
Villa Belleville, 23 rue Ramponneau, 75020 PARIS
Parlez-en !
Nous vous invitons à venir nous rencontrer sur notre stand du Rendez-Vous International du Carnet de Voyage, organisé depuis 22 ans par l'association Il Faut Aller Voir, à Clermont Ferrand, les vendredi 18 et samedi 19 novembre. Le Festival sera ouvert jusqu'au dimanche soir.
Toutes les informations pratiques et le programme ici.
Emilie Arfeuil, la lauréate du Prix Saif Les femmes s'exposent 2022, pour sa série “Hylé ὕλη” va être exposée du 9 au 23 novembre 2022 à l'UPP.
Vernissage le 8 novembre à 18h30 et finissage le 23 novembre en présence de l’artiste.
Hylé est une exploration qui puise dans la réalité et l'inimité, à travers un processus créatif immersif qui transforme les sujets photographiés. L'artiste peint et enlumine corps et végétaux, dans l’obscurité totale, pour les révéler progressivement grâce à des pigments sensibles au rayons UV.
"En grec ancien, Hylé désigne la matière première du monde, la matière originelle dont chaque chose est faite. Dans cette série, j’ai fabriqué un monde merveilleux peuplé de chimères, où il est presque impossible de distinguer les entités vivantes des non-vivantes, organiques, minérales ou cosmiques."
L’exposition se présente sous une forme d’objets photographiques, installations vidéo et création sonore, en collaboration avec les artistes Alexe Liebert, Cindy Gatimel, Laurie Bellanca & Benjamin Chaval.
Informations pratiques :
Du 9 au 23 novembre 2022
Maison des photographes UPP, 11, rue de Belzunce 75010 Paris
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h.
A l'initative de la SAIF et avec son partenariat, le CCFD-Terre Solidaire inaugure la première édition de son Prix Photo Terre Solidaire pour la photographie humaniste et environnementale, et vous invite à y participer.
Sous son parrainage, Sebastião Salgado vous en dit plus sur ce prix : https://www.youtube.com/watch?v=XHcefGngySQ
Cet engagement est incarné par une dotation de 50 000€ partagée entre trois lauréats.
CANDIDATURES OUVERTES DU 3 OCTOBRE AU 4 DÉCEMBRE 2022 AUX PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU MONDE ENTIER.
Toutes les informations pratiques pour participer ici : Prix Photographique Terre Solidaire - CCFD-Terre Solidaire
Après plus de deux ans d'absence le Congrès de l'UPP sera de retour le jeudi 20 octobre à la Mairie du Xème arrondissement (72 Rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris).
Le Congrès est ouvert à tous et sera rythmé par des conférences, des lectures de portfolios, des rencontre partenaires, et bien sûr une soirée.
De 10h à 11h, Olivier Brillanceau, Directeur Général de la SAIF, interviendra lors de la première conférence : Signé : DR. Dans un paysage médiatique où toujours autant de diffuseurs ont recours à la mention « Droits Réservés », retour sur le sens réel de ces initiales, l’usage abusif qu’il en est souvent fait et la réponse que les auteurs et leurs organisations peuvent y apporter. Aux côtés de Stéphanie de Roquefeuil, Directrice des Affaires Publiques et Juridiques de l’UPP. Conférence modérée par Nedim Imre, photographe et secrétaire général adjoint de l'UPP.
Pierre Ciot, photographe et vice-président de la SAIF, ainsi que Wilhelmina Huguet puis Elise Solard, juristes à la SAIF, seront présents sur le stand de la SAIF pour échanger avec vous de 9h30 à 17h30. Vous pourrez également y rencontrer Olivier Brillanceau, Directeur Général, le matin, et Agnès Defaux, Directrice Juridique, l’après-midi.
Ici pour consulter le programme complet du Congrès de l’UPP.
Tous les trois ans, le Syndicat National des Artistes Plasticien·nes CGT, programme un cycle de tables rondes ouvertes à tous les acteur·rices des arts visuels, à l’occasion de son congrès.
Cette année le congrès se tiendra le 14 et le 15 octobre à la Bourse du travail - 29 Boulevard du Temple 75003 Paris.
Un programme riche de rencontres entre artistes, expert·es, spécialistes et représentant·es de structures professionnelles, sur les conditions économiques et sociales avec lesquelles l’artiste-auteur·rice au travail compose et se confronte au quotidien, notamment à l’absence de rémunération.
Vendredi 14 octobre de 16h30 à 18h30
Wilhelmina Huguet, juriste à la Saif, interviendra au sein de la table ronde : Comment améliorer le quotidien des artistes-auteur·rices?, avec Fabrice Geerts, gestionnaire de recouvrement à la Maison des artistes Coline Bouret, co-animatrice du Groupe thématique Culture de la France Insoumise. Modérée par Gilles Fromonteil, sculpteur céramique.
Ici pour consulter le programme complet du Congrès.
Auteurs (de bande dessinée... mais pas seulement !) : Quels sont vos droits ? Comment les toucher ? Pourquoi et comment adhérer à la SAIF ?
Venez nous rencontrer et poser vos questions, sur le stand que Quai des Bulles met à disposition de la SAIF, partenaire du 41ème festival de la bande dessinée et de l’image projetée.
Elise Solard, juriste à la SAIF, sera présente le vendredi après-midi, et Guillaume Lanneau, auteur et président de la SAIF, du vendredi 7 au dimanche 9 octobre.
Ils vous accueilleront dans l'espace professionnel, au dernier étage du Palais du Grand Large, 1 Quai Duguay Trouin, sur le sillon face à la mer à Saint Malo, le we prochain !
Nous apprenons avec une grande tristesse le décès du photographe William Klein.
Icône et génie de la photo de rue, William Klein est décédé à l'âge de 96 ans à Paris, sa ville d’adoption.
Son regard si particulier qu’il portait sur les villes, sur les visages des passants et son style libre ont influencé plus d’une génération de photographes, d’artistes.
Esprit libre et autodidacte, il propose un style audacieux en pleine rupture avec les codes de la photographie de mode des années '50.
William Klein avait fait partie du comité de parrainage de la Saif lors de sa création en 1999 et en était sociétaire depuis son origine.
Le conseil d’administration et toute l’équipe de la Saif, expriment tout leur sincère soutien à sa famille, à ses proches, à ses collègues.
« Le Statut du photojournaliste. Comment exercer sereinement le métier de photojournaliste en 2022 ? »
Jeudi 1er septembre de 14h30 à 16h
Au Palais des Congrès, Auditorium Charles Trenet à Perpignan
Soucieuses du devenir du métier de photojournaliste, la SAIF et la SCAM entendent cette année dresser un état des lieux des difficultés de l’exercice du métier et appréhender les enjeux contemporains du milieu afin d’envisager les perspectives d’amélioration de la profession.
Le photojournalisme est depuis de trop nombreuses années confronté à des difficultés : crise de la presse, baisse des commandes et des rémunérations, éloge de la gratuité et perte de valeur des images sur Internet ; enjoignant les photographes à constamment s’adapter. Le métier de photojournaliste est un métier magnifique, exigeant et parfois même dangereux. Nombre de femmes et d’hommes l’exercent chaque jour avec passion afin de rendre compte de l’actualité du monde et de nos régions mais dans des conditions de travail souvent difficiles. Pourtant le besoin d’une information pluraliste et renouvelée ne s’est jamais fait autant sentir.
Les intervenants invités à débattre :
• Jean-Baptiste Henimann, Rédacteur photo de l’agence Vu', représentant du CLAP
• Vincent Lanier, Secrétaire Général du Syndicat National des Journalistes
• Catherine Lozach, Présidente de la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels
• Jean-Michel Mazerolle, membre de la commission journaliste de la Scam
• Chloé Sharrock, Photographe indépendante, membre de l’Agence Myop
Le débat sera modéré par Pierre Ciot, Photographe et Vice-Président de la SAIF.
Cette 9e édition des Rencontres de la SAIF et de la SCAM s’attachera à réfléchir aux problématiques contemporaines du métier. Il s’agira d’aborder la question même du statut de photojournaliste, source de nombres de difficultés, autant économiques qu’administratives, d’aborder le sujet de la carte de presse, et plus généralement des conditions de travail dans cette période d’intensification des tensions et des incertitudes à travers le monde.
Nos invités seront amenés à vous faire partager leurs compétences et leur expérience professionnelle sur les conditions de travail des photojournalistes aujourd’hui. Dans cette période de mutation une réflexion sera également menée sur les perspectives à venir, qui permettront de garantir aux journalistes une juste rémunération et au citoyen une information de qualité.
Jeudi 1er septembre de 14h30 à 16h
Au Palais des Congrès, Auditorium Charles Trenet à Perpignan
Félicitations à Rebecca Conway, lauréate du Prix Camille Lepage 2022 !
Pour la sixième année consécutive, la Saif soutient le prix afin d’apporter ses encouragements à Rebecca Conway pour qu’elle puisse poursuivre son travail de reportage sur les effets de la guerre civile au Sri Lanka sur la santé mentale de la population.
Photographe anglaise basée en Asie du sud, son travail se concentrera principalement sur la province nord de l’île, la plus touchée par la guerre civile, où nombre de familles attendent encore le retour des 60 000 personnes encore portées disparues des suites de la guerre. Elle s’intéressera aux séquelles et souffrances psychologiques auxquelles font face les populations déplacées, forcées à quitter leurs foyers du fait des 30 années de guerre qui ont eu cours dans le pays. Rebecca Conway entend donc prendre le contrepied des photographies de guerre traditionnelles, qui documentent principalement les conséquences immédiates des conflits, en s’intéressant davantage aux répercussions à long terme qui s’en suivent et persistent encore bien après la fin des hostilités.
Le mardi 28 juin s’est tenue l’Assemblée générale ordinaire annuelle de la Saif à l’Institut National d’Histoire de l’Art à Paris.
Les 9 résolutions soumises au vote ont intégralement été adoptées.
Suite à l’Assemblée générale extraordinaire qui s’est réunie mardi 28 juin, à la suite de l’Assemblée générale ordinaire, les auteurs membres de la Saif ont voté le projet de réforme des Statuts et du Règlement général.
Vous pouvez consulter les résultats ici.
Le rapport de transparence, sur l’activité de la Saif au cours de l’année 2021, également approuvé ce jour, est consultable ici.
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Le Conseil d'Administration de la Saif s’est réuni le 29 juin afin d’élire son nouveau bureau pour le mandat 2022-2023
Le Bureau est composé comme suit :
Nous sommes heureux d'annoncer qu'Emilie Arfeuil est la lauréate du Prix Saif Les femmes s'exposent 2022, pour sa série “Hylé ὕλη”.
Hylé est une exploration qui puise dans la réalité et l'inimité, à travers un processus créatif immersif qui transforme les sujets photographiés. L'artiste peint et enlumine corps et végétaux, dans l’obscurité totale, pour les révéler progressivement grâce à des pigments sensibles au rayons UV.
"En grec ancien, Hylé désigne la matière première du monde, la matière originelle dont chaque chose est faite. Dans cette série, j’ai fabriqué un monde merveilleux peuplé de chimères, où il est presque impossible de distinguer les entités vivantes des non-vivantes, organiques, minérales ou cosmiques."
La série sera à découvrir à la Maison des photographes - UPP à Paris, à l'automne prochain.
Un immense merci aux membres du jury de cette année :
Anne Degroux, Chargée de projet Communication et Programmation du festival Les femmes s’exposent
Jean-Matthieu Gautier, Revue Epic
Charlotte Guy, Editions Sometimes
Isabelle Habert, Iconographe indépendante, responsable de la Saif images
Antoine Romand, Expert en photographie
Nous sommes heureux d'annoncer le lancement du Prix Jeunes Talents - La Saif en partenariat avec Bd BOUM - Maison de la bd.
Dans le cadre du festival qui aura lieu les 18,19 et 20 novembre 2022, bd BOUM ouvre aux auteur.ice.s de bande dessinée en voie de professionnalisation une aide à la création : le prix Jeunes Talents – La Saif.
Un montant de 1.000 € sera versé à l’artiste lauréat.e et une exposition de son travail sera programmée lors du festival bd BOUM 40 en 2023.
Les dossiers de candidature seront examinés par un comité d’expert.e.s.
La marraine du jury 2022 est Jeanne Puchol, dessinatrice et administratrice de la Saif.
Le prix sera remis le samedi 19 novembre 2022 dans le cadre du festival bd BOUM 39.
Ici pour télécharger le règlement et la fiche de renseignement.
La Société se réunira en Assemblée Générale Ordinaire annuelle le mardi 28 Juin à 14h à l'Institut National d’Histoire de l’Art – INHA Salle Vasari - Accès : 6, rue des Petits-Champs 75002 Paris Métro : Bourse, Palais-Royal, Pyramides, Grands Boulevards.
La société se réunira ensuite, dans le même lieu, en Assemblée Générale Extraordinaire à 17h.
Les Assemblées Générales seront suivies, si la situation sanitaire le permet, à partir de 18h, d'un moment convivial au Café Le Bougainville, Galerie Vivienne, 5, rue de la Banque, 75002.
La SAIF s’associe, pour la 5e année consécutive, au festival dédié aux femmes photographes, Les femmes s’exposent, qui se tiendra à Houlgate du 8 juin au 4 septembre 2022, et lance à cette occasion la 5e édition de son Prix photographique.
Ce prix récompense une femme photographe pour son travail artistique, il met en lumière son talent, son écriture d’auteur.
La SAIF propose cette année d’envisager une réflexion sur la thématique des frontières : physiques, linguistiques, mentales, sociales, … Derrière ce mot se cachent les crises mondiales les plus diverses de ces dernières années, catastrophes naturelles aussi bien que crises humanitaires, économiques ou financières. La série proposée pourra relever d’un sujet directement lié à la question de la frontière géopolitique ou bien être inscrite dans une vision plus mentale, intime.
Le prix a pour but d’accompagner la lauréate dans la diffusion de son travail et de mettre en valeur ses images auprès des éditeurs, de la presse et des professionnels du secteur culturel et artistique.
Ici pour télécharger l'appel à candidatures et ici le formulaire.
En 2021 le ministère de la Culture a annoncé le lancement d'une mission confiée à madame Franceschini, sur le financement de la production et de la diffusion d’œuvres photographiques.
Des acteurs majeurs du secteur de la photographie ont été auditionnés en vue d'évaluer et de faire évoluer les politiques publiques à destination des photographes et de la photographie. Après deux années de crise sanitaire qui ont lourdement affecté le secteur, les attentes autour des résultats de cette enquête sont grandes.
Huit structures majeures du secteur ont adressé une lettre ouverte à la ministre de la Culture pour demander sa publication. A ce jour, 500 actrices et acteurs l’ont déjà signée.
Mobilisons-nous largement en signant cette lettre !
Ici pour signer : https://docs.google.com/.../1FAIpQLSff7AiPXjbGJI.../viewform
Ici pour télécharger la lettre.
Le comité de pilotage des Etats généraux de la Photographie
ADAGP, les Agents Associés, le CLAP - Comité de Liaison et d'Action pour la Photographie, Réseau Diagonal , Les filles de la photo, France PhotoBook, Saif - Société des Auteurs des arts visuels et de l'Image Fixe, UPP Photographes
Paris, le 7 mars 2022
Présidentielles 2022
Huit propositions pour soutenir les auteurs des arts visuels
La SAIF représente plus de 8 500 auteurs de tous les secteurs des arts visuels : architecture, arts plastiques, bande-dessinée, dessin, design, graphisme, illustration, photographie, sculpture…
Nous proposons huit mesures concrètes destinées à améliorer la rémunération des créateurs afin de leur permettre de mieux vivre de leur métier, condition essentielle au développement d’une création ambitieuse et plurielle.
La gratuité ne doit plus être imposée aux auteurs mais résulter d’une véritable intention de l’auteur. Le Code de la propriété intellectuelle (CPI) doit être modifié pour lui permettre d’exercer ce choix.
La directive européenne 2019/790 vient d’être transposée en France, notamment son article 17 qui assujettit les fournisseurs d’un service de partage de contenus en ligne au droit d’auteur (plateformes et réseaux sociaux). Il convient que les pouvoirs publics soient très attentifs à sa mise en œuvre effective et notamment à ce que la valeur générée par ces services soit réellement partagée avec les auteurs.
Le droit de présentation publique (rémunération des expositions) désormais incontesté juridiquement, est encore trop peu appliqué. Le Ministère de la Culture impose désormais son application à ses établissements ainsi qu’aux institutions qu’il subventionne. Cette pratique doit être généralisée à tous les lieux recevant des dotations de l’Etat, et plus généralement à l’ensemble des collectivités publiques, nationales et territoriales. Par commodité, la gestion de ce droit peut être faite par les sociétés d’auteurs pour leurs sociétaires.
Trop d’acteurs culturels sont encore ignorants des règles du droit d’auteur et des modalités d’exercice de leur profession par les créateurs. Les acteurs du secteur public notamment devraient être exemplaires. Une campagne de sensibilisation pourrait être un moyen de mieux faire connaitre les règles applicables et participer ainsi à une meilleure compréhension des demandes de rémunération des auteurs.
L’originalité de l’œuvre conditionne le bénéfice de la protection par le droit d’auteur, mais les auteurs sont trop souvent confrontés au déni de cette originalité et à l’impossibilité matérielle d’en apporter la preuve. Suite aux travaux de la mission du CSPLA sur la preuve de l’originalité, il est essentiel et urgent de modifier le CPI afin de simplifier les modalités de la preuve de l'originalité des œuvres.
La loi prévoit que les journalistes et les autres auteurs d’œuvres (image et texte) présentes dans les publications de presse bénéficient d’une juste rémunération au titre du droit voisin des éditeurs et des agences de presse. Nous demandons que les pouvoirs publics soient attentifs à ce que cette part soit réellement appropriée et équitable et non symbolique (article L. 218-4 du CPI).
La publication dans la presse, l’édition et sur Internet d’un très grand nombre d’images publiées gratuitement sous la mention « DR – droits réservés » et sans indication du nom de leurs auteurs, contribue gravement à la perte de valeur des œuvres des arts visuels. Nous proposons la mise en place d’un dispositif de gestion collective permettant de réguler l'usage des œuvres publiées gratuitement en « droits réservés ».
Les NFT sont devenus la nouvelle tendance du marché de l’art. Véritable opportunité pour les auteurs ou danger ; certains acteurs n’étant pas toujours très respectueux du droit d’auteur. Il apparait nécessaire de réguler cette nouvelle pratique en respectant le droit d’auteur.
La SAIF se concentre sur la rémunération des auteurs et reste attentive aux autres problématiques telles que les statuts social et fiscal défendus par les organisations syndicales et professionnelles qui les représentent.
Ici pour télécharger le communiqué.
Nous partageons ici le communiqué publié par Eva - European Visual Artists en soutien au peuple Ukrainien.
Nous condamnons et déplorons la catastrophe humaine causée par cette guerre. Nos pensées vont à tous ceux qui souffrent de la situation en Ukraine, qui ont été obligés de quitter leurs maisons, leurs familles et de se battre pour la liberté.
En ces temps sombres, nous soutenons fermement la créativité comme moyen d'expression qui a besoin de paix et de liberté pour s'épanouir et élever l'humanité.
Vous pouvez lire le communiqué de EVA ici.
La 4e édition de la Bourse Laurent Troude est lancée !
Vous pouvez candidater jusqu'au 29 avril prochain.
Ici pour télécharger le règlement.
Ici pour télécharger le formulaire de candidature.
Tous les détails ici : https://www.bourselaurenttroude.com/
Nous, acteurs de toutes les industries culturelles et créatives en France, ne pouvons assister en silence à la remise en cause des acquis obtenus depuis 20 ans en matière de protection de nos droits sur Internet en pleine Présidence française de l’Union européenne.
Communiqué.
DSA : l’Europe entre les mains des géants du numérique
Nous, acteurs de toutes les industries culturelles et créatives en France, ne pouvons assister en silence à la remise en cause des acquis obtenus depuis 20 ans en matière de protection de nos droits sur Internet en pleine Présidence française de l’Union européenne.
Le Digital Services Act ambitionne de renforcer la responsabilité et le devoir de diligence de tous les services numériques ; c’est-à-dire de réguler les contenus en ligne et de protéger les citoyens contre les contenus illicites.
Les intentions sont là. Et pour l’instant, les actes disent le contraire.
Quand le Parlement européen et le Conseil votent pour assouplir la responsabilité d’acteurs numériques majeurs et affaiblir les capacités de recours des ayants droit devant leurs contenus piratés, comment le comprendre ? La France, fer de lance dans
la protection de nos œuvres et de nos contenus face aux géants du net, doit saisir, avec les autres Etats membres, cette occasion de mettre fin au « far west numérique ».
Les enjeux sont trop importants pour avancer à marche forcée au motif de régulation transverse ou de calendrier contraint. La législation sur les services numériques doit rester d’intérêt général, sans affaiblir la mise en œuvre du droit d’auteur, seul garant de la liberté d’expression et de la diversité culturelle.
C’est pourquoi nous demandons solennellement à notre Gouvernement, à nos élus, à nos représentants au sein des instances européennes, de créer les conditions d’un sursaut lors du trilogue afin de remettre de la cohérence entre l’esprit et la lettre du DSA, et notamment : mieux lutter contre les offres et contenus illicites y compris au-delà des seules places de marché, et éviter l'affaiblissement voire la remise en cause des acquis européens et nationaux en matière de respect des droits de propriété intellectuelle. Telle doit être l’ambition de la Présidence française de l’Union Européenne.
Nos secteurs ont déjà une longue histoire sur Internet : elle doit rester une force au bénéfice de tous.
Ici pour télécharger le communiqué.
C'est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès du dessinateur Jean-Claude Mézières.
Immense dessinateur, pionnier de la bande dessinée de science-fiction et créateur des aventures de "Valérian et Laureline", il avait été élu à l’Académie des grands prix d’Angoulême en 1984 pour l’ensemble de son œuvre. Avec ses fabuleuses créations, il a influencé plusieurs générations d’auteurs de BD et du cinéma dans le monde entier.
Jean-Claude Mézières avait fait partie du comité de parrainage de la Saif lors de sa création en 1999 et en était sociétaire depuis son origine.
Le conseil d’administration et toute l’équipe de la Saif, expriment tout leur sincère soutien à sa famille, à ses proches, à ses collègues.
Nous sommes heureux de partager avec vous le film que nous avons réalisé en hommage à Marc Garanger, à partir de ses 60 ans d'archives photo.
Merci à Martin Garanger, pour sa confiance
Merci à Illés Sarkantyu pour cette belle création.
2021
Nous apprenons avec une grande tristesse le décès de la photographe Sabine Weiss.
Membre de la Saif depuis son origine, Sabine était reconnue et honorée comme la dernière représentante de l’école humaniste française.
Toujours en activité à plus de 90 ans, elle était passionnée par son métier et sensible à l’être humain et à sa vie quotidienne.
Pendant 70 ans, elle a photographié inlassablement la rue, les passants, les amoureux, les enfants … elle nous laisse en souvenir ces images vivantes et joyeuses, comme elle l’était.
Le conseil d’administration et toute l’équipe de la Saif, expriment toute leur solidarité à sa famille, à ses proches, à ses collègues.
Au revoir Sabine …
Nous sommes heureux de vous convier à la soirée d’hommage au photographe Marc Garanger, décédé le 27 avril 2020,
le vendredi 19 novembre de 17h à 20h, à Spéos International photography school L’ Annexe - 5, rue Bouvier 75011 Paris.
Une projection réalisée depuis ses archives photographiques sera diffusée, accompagnée d’un cocktail.
rsvp souhaitée avant le 15 novembre par mail, à l'adresse : communication@saif.fr
La BnF lance le premier appel à candidatures dans le cadre de la commande photographique du ministère de la Culture destinée aux photojournalistes.
Dans le cadre du plan gouvernemental de soutien à la filière presse, le Ministère de la Culture a confié à la BnF - Bibliothèque nationale de France la mise en œuvre d’une grande commande photographique, "Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire", destinée aux photojournalistes.
Deux appels à projets, l’un lancé en 2021, l’autre en 2022, permettront de sélectionner 200 lauréats sur leur parcours et leur proposition. Ils seront titulaires d’un contrat conclu avec la BnF et doté d’un financement d’un montant de 22 000 euros TTC chacun afin de mener à bien leur projet et de produire des photographies inédites.
Ici toutes les précisions pour candidater :
La Saif vous invite au vernissage de l’exposition Utopic Théâtre d'Alexa Brunet, lauréate du Prix Saif Femme photographe 2021
Le jeudi 4 novembre 2021 à partir de 18h
à La Maison des Photographes - UPP -
11, rue de Belzunce 75010 Paris
Exposition visible jusqu’au 30 novembre 2021 - du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h
Réalisée en collaboration avec l’UPP et le festival Les femmes s’exposent.
Face aux nombreux enjeux du secteur de la photographie et dans le but d’améliorer son développement comme de stimuler son rayonnement, plusieurs acteurs se sont engagés ensemble, à l’initiative de l’association des Filles de la Photo, pour l’organisation d’Etats généraux de la Photographie.
L'ADAGP, les Agents Associés, le CLAP, les Filles de la Photo, France PhotoBook, le réseau Diagonal, la Saif et l'Union des Photographes Professionnels (UPP) s’unissent dans cet ambitieux projet qui donnera lieu à des rencontres au cours de l’année 2022 et la présentation de premières conclusions aux Rencontres d'Arles.
Ce programme prospectif se donne pour objectif de formuler un état des lieux du secteur, de mettre en lumière les thématiques et enjeux importants pouvant être associés à ses différents acteurs, et de tenter collectivement de formuler des préconisations ou des perspectives. Il a pour but d’englober tous les maillons d’un environnement qui va du photographe à tous les utilisateurs ou diffuseurs d’images. Avec le concours des différentes structures associées, plusieurs formats de consultation et de discussion seront mis en place au cours de l’année 2022.
Cette enquête auprès des acteurs et actrices du monde de la photographie doit permettre de préparer ensemble ces États généraux.
Prenez quelques minutes pour partager avec nous votre expérience, vos réflexions et vos avis sur le devenir de la photographie en France.
Lien vers l'enquête : https://bit.ly/3mR5ayK
LES NOUVELLES RÉMUNÉRATIONS DE L’INTERNET POUR LES PHOTOGRAPHES
Le Mercredi 1er septembre à 15h00, au Palais des Congrès, Auditorium Charles Trenet à Perpignan
La conference est visible en ligne ici.
Soucieuses du devenir du métier de photographe, la SAIF et la SCAM entendent cette année dresser un état des lieux sur les nouveaux enjeux ouverts par la transposition de la directive européenne 2019 sur le droit d’auteur à l’ère du numérique et les différentes responsabilités des acteurs de l’Internet, tout particulièrement sur le nouveau régime juridique des fournisseurs d’un service de partage de contenus en ligne. Il s’agira ici de débattre sur leur nouvelle responsabilité et l’équilibre essentiel à trouver pour un juste partage de la valeur, aujourd’hui inégalitaire, entre les plateformes et les industries de la culture et des médias.
En présence de :
Tristan Azzi, Professeur de droit privé à l’École de droit de la Sorbonne, Membre du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique – CSPLA
Olivier Brillanceau, Directeur général de la Saif, Membre du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique – CSPLA
Catherine Morin-Desailly, Sénatrice de la Seine-Maritime, Membre de la Commission de la Culture, de l'Education et de la Communication, Membre de la Commission des Affaires Européennes, Vice-Présidente du groupe d'études sur le Numérique, Vice-Présidente de la Commission d’Enquête sur la Souveraineté Numérique (en visio-conférence)
Bénédicte Van der Maar, Photographe et Présidente de la commission des images fixes de la Scam
Le débat sera modéré par Pierre Ciot, Photographe et Président de la SAIF.
Avec le développement de l’environnement numérique, notre société est devenue plus que jamais une société de l’image. On oublie trop souvent que ces multiples « visuels » qui circulent sont le fait d’un photographe ou d’un artiste, pour la plupart d’entre eux, et que leur utilisation implique légalement la prise en compte d’un droit d’auteur.
Les différents intervenants, professionnels du droit d’auteur et de l’image fixe, dresseront un état des lieux sur les enjeux ouverts par la directive européenne 2019 sur le droit d’auteur à l’ère du numérique, pour la reconnaissance professionnelle des photographes et leur rémunération. Les nouvelles dispositions de cette directive, transposée en France au mois de mai dernier, sont une reconnaissance de la valeur des œuvres sur Internet et devront déboucher sur de nouvelles rémunérations pour les auteurs.
Ici pour lire le texte de présentation.
Ici pour télécharger l'invitation.
Le Centre national des arts plastiques - Cnap vient de mettre en place un fonds exceptionnel de garantie des revenus ayant pour objet d’attribuer aux artistes-auteurs (dont les commissaires et critiques d’art) un accompagnement financier leur permettant de surmonter les difficultés économiques qu’ils rencontrent du fait de la crise sanitaire.
Ici pour déposer sa demande en ligne.
Dépôt des dossiers : jusqu'au 30 octobre 2021
Pour la cinquième année consécutive la Saif s’engage pour financer le Prix Camille Lepage à hauteur de 8 000 euros afin d’encourager le travail d’un photojournaliste engagé au long cours.
La lauréate de cette édition est Ana Maria Arevalo Gosen pour poursuivre son reportage sur les conditions de détention des femmes en Amérique latine.
Ce prix sera remis lors de la soirée de projection du jeudi 2 septembre 2021 au Campo Santo, dans le cadre du Festival International de Photojournalisme Visa pour l'Image à Perpignan.
Dans le cadre de son action culturelle, la Saif s’associe cette année encore aux Rencontres de la photographie qui auront lieu du 4 juillet au 26 septembre 2021.
Pendant la semaine professionnelle du lundi 5 au vendredi 9 juillet, notre équipe se tiendra à votre disposition pour vous informer, vous orienter et répondre à vos questions pratiques et juridiques, de 10h à 13h et de 14h à 18h dans la Cour Fanton, 34 rue du Docteur Fanton
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Mercredi 7 juillet à 15h : Table-ronde, en partenariat avec Les Rencontres de la photographie dans la Cour Fanton :
"Les nouvelles rémunérations de l’Internet pour les photographes."
Comment les photographes s’emparent des outils de l’Internet pour valoriser leurs créations ? Qu’en est-t-il du partage de la valeur entre les plateformes de diffusion et les auteurs ?
On évoquera ici les nouveaux enjeux ouverts par la directive européenne 2019 sur le droit d’auteur pour la reconnaissance professionnelle des auteurs et les nouvelles rémunérations de leurs œuvres diffusées sur Internet.
Intervenants :
Modérateur :
• Pierre Ciot, Photographe et Président de la Saif
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Jeudi 8 de 10h à 12h : Isabelle Habert, iconographe, en charge de la Saif images, la banque d'images des auteurs de la Saif, se tiendra à votre disposition dans notre stand Cour Fanton, pour répondre à vos questions.
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Vendredi 9 à 18h : Table-ronde, en partenariat avec Agence MYOP, dans la Cour de l'Archevêché :
"La défense du droit d’auteur des photographes à l’heure du numérique"
Avec le développement de l’environnement numérique, notre société est devenue plus que jamais une société de l’image. On oublie trop souvent que ces images qui circulent sont le fait d’un photographe ou d’un artiste, pour la plupart d’entre elles, et que leur utilisation implique légalement la prise en compte d’un droit d’auteur.
Intervenants :
Le 22 juin dernier s’est tenue l’Assemblée générale ordinaire annuelle de la Saif à l'école de photographie Spéos à Paris.
Les 9 résolutions soumises au vote ont intégralement été adoptées.
Ici pour consulter les résultats
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Le Conseil d'Administration de la Saif s’est réuni le 23 juin afin d’élire son nouveau bureau pour le mandat 2021-2022
Le Bureau est composé comme suit :
Dans le cadre de notre partenariat avec le Festival Photo La Gacilly, nous organisons une rencontre le samedi 26 juin à 14h, dans la Galerie Jardin de l’Aff du Festival.
Avec :
Agnès Defaux, Directrice juridique de la Saif
Florence Joubert, Photographe, adhérente de la Saif
Christophe Ralite, Président de PixWays
Stéphanie Retière-Secret, Directrice du Festival Photo La Gacilly
Une des missions principales de la Saif consiste à conclure des accords généraux avec les diffuseurs, notamment les opérateurs du web.
Au regard de la transposition de la directive européenne 2019 sur le droit d’auteur, remettant en cause le régime de responsabilité partagée entre l’éditeur web et l’hébergeur, on évoquera ici les nouveaux enjeux ouverts par cette directive pour la reconnaissance professionnelle des photographes et leur rémunération.
Cette rencontre portera un éclairage sur la vie des photographies sur Internet, et permettra de mieux comprendre le rôle de chaque intervenant dans l’environnement numérique actuel.
La Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe -Saif - est un organisme de gestion collective dont la mission est de défendre, percevoir et répartir les droits des auteurs des arts visuels.
Fondé en 2004, avec près d’une centaine d’agences et de collectifs de photographes, et plusieurs millions de photographies proposées, PixWays est la plus grande banque de données d’images française
Le jury de la Bourse Laurent Troude était composé cette année de :
Réuni le 11 juin 2021, il a choisi à la majorité, le projet Icare de Arthur Mercier : portrait à différentes saisons d’un paysan de Leyssart en Gironde, dernier héritier de sa lignée reparti de zéro; personnalité singulière et parfaite incarnation du monde paysan contemporain.
«J’entends rendre compte de l’adaptation immédiate des agriculteurs aux premières conséquences du changement climatique. Je souhaite mettre en lumière le rôle des nouveaux réseaux producteurs-consommateurs qui permettent à tout un monde de survivre et qui retissent de nombreux liens disparus. Je compte également faire le portrait des woofers qu’Icare accueille à sa ferme et qui sont tout à la fois la seule main d’œuvre à laquelle il accède et le cœur de sa vie sociale et sentimentale.»
Le jury de la Bourse Laurent Troude a également distingué deux autres projets:
La Bourse Laurent Troude récompense un(e) photographe d’une dotation de la Saif et de Libération d’un total de 8000 euros, d’un droit d’entrée et d’un an d’abonnement gratuit à Divergence Images, la plateforme collective qu’avait choisi Laurent. Le projet du lauréat sera exposé à l’édition 2022 d’lmageSingulières à Sète.
Nous sommes heureux d'annoncer qu'Alexa Brunet est la lauréate du Prix Saif femme photographe avec le Festival Les femmes s'exposent 2021, pour sa série “Utopic théâtre”, réalisée à l’initiative du programme de recherche d’Arte TV dirigé par Paul Ouazan.
Le jury a accordé une attention toute particulière à la façon dont le sujet proposé trouvait à s’inscrire dans la question du voyage immobile.
Il a réuni cette année :
Pourquoi y a-t-il autant de personnages enfermés contre leur gré dans les histoires pour enfants ? De Raiponce à la femme de Barbe bleue, en passant par Hansel et Gretel, la Belle au bois dormant ou Sherhazade. En poussant plus loin, même Robinson sur son île, Noé sur son arche et Jonas dans sa baleine, cela fait un grand nombre de confinés !
"Je vis dans un petit hameau ardéchois perdu dans un écrin de verdure entre un ruisseau et une montagne. J’ai quitté la ville en 2010, sans regret, depuis je tiens rarement en place et ai le sentiment de n’exister que dans le mouvement. Le confinement m’a incitée à me poser. J’ai profité de cette bulle spatio-temporelle pour photographier mes proches de façon ludique, transcender notre quotidien et inventer des histoires en famille. Celles provoquées par des situations subies comme l’école à la maison, la fête d’anniversaire sans copains, etc. En puisant dans notre imaginaire, souvent inspirés par les contes enfantins, nous avons transformé notre lieu de vie en petit théâtre utopique, loin des rumeurs du monde."
Alexa Brunet
Communiqué
Paris, le 09 juin 2021 - L’ADAGP, la SAIF et Google annoncent aujourd’hui la signature d’un accord de partenariat, destiné à soutenir et rémunérer les auteurs des arts graphiques, plastiques et photographiques (peintres, sculpteurs, photographes et agences de photographes, auteurs de bande dessinée, illustrateurs, designers, auteurs d’art urbain …) dans le contexte du numérique.
Cet accord, qui s’inscrit dans une durée de 10 ans, prévoit la mise en place d’un “Fonds pour les artistes membres de l’ADAGP et de la SAIF” qui a pour vocation de soutenir leur développement artistique et professionnel tout en les accompagnant dans le déploiement de leur activité à l’ère du numérique. L’accord inclut également un programme de licences pour l’utilisation en France des œuvres du répertoire de l’ADAGP et de la SAIF dans divers produits et services de Google.
Marie-Anne Ferry-Fall, Directrice générale de l’ADAGP : « Nous nous réjouissons d’avoir réussi à nouer un dialogue constructif avec Google, qui trouve son aboutissement dans cet accord. Cela démontre, une fois de plus, que création, numérique et droit d’auteur peuvent se comprendre et se rejoindre, pour le plus grand bénéfice de tous. »
Olivier Brillanceau, Directeur général de la SAIF : « Les auteurs des arts visuels attendaient depuis longtemps la mise en place d'un accord avec Google. Il s'agit d'une avancée importante en vue d’assurer la rémunération et l'accompagnement des créateurs de nos secteurs d’activité sur Internet. »
Sébastien Missoffe, Vice-président, et directeur général de Google France : « La création de ce fonds s’inscrit dans notre soutien à long terme de l’industrie créative française, et des membres de l’ADAGP et de la SAIF. Ce partenariat permettra d’accompagner les auteurs dans leur travail créatif et leur développement professionnel tout en leur permettant de profiter des opportunités que peut leur offrir le monde numérique. »
Destinée à soutenir des photographes de moins de 30 ans qui s’intéressent à ce qui se passe sur le territoire français, quelle que soit la thématique, politique, sociale, sportive ou culturelle, la Bourse Laurent Troude récompense un(e) photographe d’une dotation de la Saif - Société des Auteurs des arts visuels et de l'Image Fixe et de Libération d’un total de 8000 euros, d’un droit d’entrée et d’un an d’abonnement gratuit à Divergence Images et d’une exposition au festival ImageSingulières à Sète en 2022.
Candidatez jusqu'au 25 mai 2021 !
Communiqué – jeudi 25 mars 2021
La Saif soutient le mouvement d'occupation des théâtres
Initié début mars avec le théâtre de l’Odéon, aujourd’hui une soixantaine de lieux de culture sont occupés dans toute la France. Intermittents du spectacle, apprentis acteurs, élèves d’écoles d’art, se sentent abandonnés par leur ministre et interpellent les pouvoirs publics sur la gravité de leurs situations, leur précarité et demandent d'améliorer les droits des artistes touchés par la crise sanitaire.
Aussi, les lieux de création, de production et de diffusion des arts visuels - centres d’art, musées, structures de résidence, etc. - "seront les premiers convoqués à la réouverture", avait assuré, le 8 février, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot … ils restent cependant, de manière incompréhensible, fermés !
Alors qu'un travail considérable pour le respect de la sécurité sanitaire avait été mené en vue de la réouverture, le confinement se poursuit pour tout le secteur culturel, à l’exception de bibliothèques, librairies et galeries.
Fidèle à ses valeurs, la Saif, apporte aujourd’hui son plus grand soutien auprès des artistes auteurs et des structures culturelles qui les accueillent ; garder ces lieux d’échange et de partage fermés, ça signifie plonger de nombreux artistes dans une situation extrêmement précaire, déjà fragilisés par la crise sanitaire.
Nous demandons ici la réouverture de tous ces lieux de création, de production, de diffusion, de recherche et d'expérience destinés à accueillir les artistes et les créateurs contemporains. Retrouver ces lieux c’est indispensable pour les artistes, car ces lieux représentent une source de rémunération pour eux, et essentiel pour nous tous, pour retrouver un lien social, culturel et humain !
Le prix Camille Lepage, initié par l' Association "Camille Lepage - On est ensemble", et entièrement financé par la Saif, doté de 8 000 euros, lance l'appel à candidatures pour sa 7e édition.
Ce prix est remis pour la septième fois à Perpignan à l’occasion du Festival international du Photojournalisme Visa Pour l'Image-Perpignan 2021.
Il est destiné à soutenir un photographe dans la réalisation d’un projet de reportage déjà en cours. Il est ouvert à tous les photojournalistes professionnels, sans exclusion d’âge, de sexe ou de nationalité.
Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 19 mai 2021
2020
Refusons l’amendement qui fragiliserait encore un peu plus le monde culturel déjà très affecté depuis un an par la crise sanitaire.
Auteurs, artistes, écrivains, scénaristes, sculpteurs, photographes, cinéastes, compositeurs, producteurs, éditeurs, humoristes, comédiens, illustrateurs, directeurs de salles et de festivals ... Ils sont plus de 1 660 à avoir déjà signé cet appel pour défendre la copie privée, ressource vitale à la culture, à la création artistique et au dynamisme de la vie culturelle dans tous les territoires.
Auteurs, autrices, artistes, festivals… Signez !
https://www.copieprivee.org/lappel/
Pour la 4e année consécutive, nous sommes heureux de nous associer au festival Les femmes s'exposent, qui aura lieu du 1er juin au 8 août 2021 à Houlgate, et nous partageons ici l'appel à candidature de notre Prix dédié aux femmes photographes.
Le thème de cette année : une réflexion sur le voyage immobile : Comment peut-on compenser une immobilité imposée ? Sur quoi ouvre-t-on les yeux quand nous ne pouvons pas voyager, nous déplacer physiquement ? Un geste et un regard nouveau, plus locaux ou intimes, prennent souvent place.
Ici pour télécharger le réglement et le formulaire d'inscription.
Monsieur le Premier ministre,
L’article 34 de la Loi DDADUE du 3 décembre dernier habilite le gouvernement à transposer la directive UE 2019/790 relative au droit d’auteur et aux droits voisins dans le marché unique numérique par voie d’ordonnances. L’article 34 vise précisément deux ordonnances :
Le ministère de la Culture travaille actuellement à la rédaction desdites ordonnances de transposition de la directive.
Dans ce cadre, nous souhaitons attirer votre attention sur un sujet spécifique au secteur des arts visuels, le dispositif relatif à la recherche et au référencement des œuvres des arts plastiques, graphiques ou photographiques, prévu aux articles L. 136-1 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce dispositif, qui définit un régime de gestion collective obligatoire, a été adopté à la quasi-unanimité du Parlement français en 2016 (article 30 de la loi LCAP du 7 juillet 2016), sur la demande de nos organisations représentant les auteurs des arts visuels.
Il vise à rémunérer les usages massifs des œuvres des arts visuels par les moteurs de recherche d’images (Google Images, Bing Images, Qwant…) qui s’approprient la valeur de ces créations, en reproduisant et mettant à disposition des utilisateurs les images qu’ils recherchent (photographies, dessins, BD, peintures, sculptures, …).
Malheureusement, peu après l’adoption de la loi, une jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE, 16 nov. 2016, aff. C-301/15, Soulier et Doke) se prononçant sur le dispositif des livres indisponibles mis en place par la France, a rendu de fait le dispositif des articles L. 136-1 du CPI et suivants inopérant. Selon la Cour de Justice, l’introduction au niveau national d’un mécanisme de gestion collective obligatoire n’est possible qu’à condition d’être prévu par le droit européen.
Ainsi, suivant l’avis du Conseil d’Etat, le décret d’application prévu à l’article 30 de la loi de 2016 n’a pas été pris.
La directive européenne 2019/790 sur le droit d'auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique, offre la possibilité de modifier ce dispositif afin de le mettre en conformité avec le droit européen, en se fondant sur son article 12 qui prévoit le mécanisme des licences collectives étendues.
Dans cet objectif, le ministre de la Culture a demandé au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) de réfléchir à l’élaboration d’un dispositif conforme au droit européen. Le CSPLA a missionné un expert, le professeur Pierre Sirinelli, qui a rendu ses conclusions en novembre 2019 et qui propose une nouvelle rédaction des articles L. 136-1 et suivants du CPI.
Le texte proposé par la mission du CSPLA substitue ainsi au régime de gestion collective obligatoire originellement prévu par la loi de 2016, un système de licence collective étendue sécurisé, respectueux des droits des auteurs et parfaitement conforme aux exigences européennes. Telle est la finalité de l’article 12 de la directive.
Nos organisations, qui représentent l’ensemble des domaines des arts visuels, soutiennent cette nouvelle rédaction et demandent au gouvernement d’introduire le texte ainsi modifié par le CSPLA et soutenu par le ministère de la Culture, dans l’ordonnance prévue à l’article 34 I (1) de la loi DDADUE, sur le fondement de l’article 12 de la directive.
Les services de recherche et de référencement, en se comportant comme de véritables banques d’images, obèrent les revenus des auteurs et des agences, captent la valeur de leurs créations à leur profit et, de surcroit, court-circuitent les rémunérations des créateurs tirées de banques d’images qui offrent un service payant aux utilisateurs, particuliers ou professionnels.
L’ordonnance de transposition de la directive 2019/790 est l’occasion de corriger ce dispositif et d’assurer la juste rémunération de l’ensemble des auteurs des arts visuels, tout en maintenant l’activité des services de référencement et de recherche d’images.
Dans le contexte de la dégradation économique et sociale des artistes auteurs, encore aggravée par la crise sanitaire que nous traversons, de l’érosion continue de leurs revenus depuis une vingtaine d’années, il est urgent, Monsieur le Premier Ministre, d’assurer enfin la rémunération des auteurs des arts visuels trop longtemps spoliés par les acteurs de l’Internet.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier ministre, en l’assurance de notre haute considération.
Liste des organisations signataires :
Association des auteurs de bande-dessinée (adaBD) ; Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP) ; Alliance France Design (AFD) ; Comité des Artistes-Auteurs Plasticiens (CAAP) ; CFDT Journalistes ; CGT Spectacle ; Fédération des professionnels de l’art contemporain (CIPAC) ; Divergence Images ; Communication Conseil Culture CFDT (F3C-CFDT) ; Fédération des Arts, du Spectacle, de l’Audiovisuel et de la Presse - Force Ouvrière (Fasap-FO) ; Fédération Française de la Photographie et des Métiers de l'Image (FFPMI) ; Fédération Nationale des Agences de Presse Photos et Informations (FNAPPI) ; Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens (FRAAP) ; Freelens ; La Charte des Auteurs et Illustrateurs de Jeunesse ; La Ligue des Auteurs Professionnels ; La Maison des Artistes (MDA) ; Le Comité de Liaison et d'Action pour la Photographie (LE CLAP) ; Les filles de la photo ; Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe (SAIF) ; Syndicat des agences de presse photographiques d’information et de reportage (SAPHIR) ; Société civile des auteurs multimédia (SCAM) ; Solidarité Maison des Artistes CFDT (SMDACFDT) ; Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs (SNAC) ; Syndicat National des Artistes-Auteurs Force Ouvrière (SNAA-FO) ; Syndicat National des Artistes Plasticiens CGT (SNAP CGT) ; Syndicat National des Agences Photographiques d’Illustration Générale (SNAPIG) ; Syndicat National des Journalistes (SNJ) ; Syndicat National des Journalistes CGT (SNJ CGT) ; Syndicat National des Photographes (SNP) ; Syndicat National des Sculpteurs et Plasticiens (SNSP) ; Union Nationale des Peintres-Illustrateurs (UNPI) ; Union des Photographes Professionnels (UPP).
Communiqué de presse - mercredi 3 février 2020
Les revendeurs de téléphones et appareils reconditionnés réclament une exonération de la rémunération pour copie privée, répandant depuis quelques jours dans la presse de nombreuses contre-vérités, qui risquent d’avoir des répercussions désastreuses sur un secteur culturel déjà lourdement éprouvé par la crise.
Non, la rémunération pour copie privée n’est pas une taxe !
La rémunération pour copie privée est la contrepartie d’un droit dont chacun bénéficie quotidiennement : celui de dupliquer librement des œuvres protégées (films, musiques, photos, livres…), acquises légalement, pour son usage personnel. En contrepartie, les auteurs, artistes et producteurs de ces œuvres reçoivent une rémunération qui compense le préjudice financier résultant de l’utilisation massive et gratuite de leurs œuvres. Ce mécanisme existe dans pratiquement toute l’Union Européenne et n’a cessé de démontrer son caractère vertueux. Il profite à la fois aux consommateurs de biens culturels, aux créateurs, artistes et professionnels de la création artistique et apporte toujours plus de valeur aux smartphones, tablettes et appareils de stockage qui auraient moins d’intérêt sans la possibilité d’y stocker nos contenus culturels.
L’exonération des appareils reconditionnés apparaîtrait d’autant plus injustifiée que l’usage, en matière de stockage et de duplication d’œuvres, est similaire sur un appareil neuf et reconditionné. Il est donc légitime que cette rémunération compensatoire s’applique à chaque utilisateur d’un appareil, qu’il soit neuf ou reconditionné. La rémunération pour copie privée appliquée aux appareils reconditionnés est minime La rémunération pour copie privée ne représente que 3 à 4% du prix d’un téléphone reconditionné, vendu en moyenne 332 euros. Son montant n’est donc pas de nature à perturber le marché des supports reconditionnés alors qu’il constitue un enjeu important pour le financement de la culture. Un smartphone vendu par le leader du marché reconditionné coûte sensiblement le même prix en France que dans les autres pays européens.
Rappelons que les tarifs de la rémunération pour copie privée sont fixés par une Commission mixte paritaire et encadrés par des conditions juridiques qui s’appuient sur des études d’usage.
L’économie des supports reconditionnés n’est ni verte, ni circulaire, ni pourvoyeuse d’emplois !
Les supports reconditionnés viennent essentiellement des Etats-Unis, sont recyclés en Europe avec des composants provenant de Chine et sont ensuite revendus dans le monde entier. Une exonération de la rémunération pour copie privée profiterait uniquement aux revendeurs, qui sont principalement des grands acteurs de l’Internet et pas aux recycleurs. Cette exonération priverait la culture d’une ressource vitale à son dynamisme.
Dans un contexte de crise historique, la rémunération pour copie privée est essentielle à la survie, demain, d’une création française fertile et diversifiée. Priver la culture des revenus provenant du secteur très florissant des appareils numériques reconditionnés porterait un grave préjudice aux artistes, aux auteurs et aux entreprises du secteur, estimé aujourd’hui à 30 millions d’euros. Depuis plus de 35 ans, la rémunération pour copie privée prouve son efficacité en contribuant au financement de plus de 10 000 projets culturels et à la rémunération de milliers d’artistes, créateurs, auteurs, producteurs, éditeurs d’œuvres artistiques dans tous les genres. Depuis le mois de mars dernier, elle abonde les fonds d’urgence et de secours aux auteurs, artistes et titulaires de droits voisins, qui vivent des situations d’extrême précarité et de détresse liées aux effets de la crise sanitaire. Une exonération de rémunération pour copie privée sur ces supports représenterait une menace grave pour le secteur culturel, reconnu pour être pourvoyeur d’emplois jeunes, non qualifiés et non délocalisables.
Face à cette campagne mensongère des revendeurs pour ne pas payer la rémunération pour copie privée, les organisations signataires de ce communiqué demandent au gouvernement de maintenir l’assujettissement des supports reconditionnés, déjà prévu par la loi actuelle, et de défendre un mécanisme de rémunération essentiel pour la culture et ceux qui la font vivre. Le travail déjà engagé sur ce sujet par la Commission de la Copie privée doit pouvoir se poursuivre sereinement afin d’envisager un barème adapté à ces supports.
« La rémunération pour copie privée n’est pas une taxe, mais un mécanisme vertueux de financement des auteurs, des artistes et des entreprises culturelles, dont les œuvres sont massivement et gratuitement dupliquées sur les appareils de stockage, tels que les smartphones. La culture, déjà gravement meurtrie par une crise durable et sans précédent, pourrait être privée de 30 millions d’euros de revenus si une exonération était accordée aux appareils reconditionnés. La transition écologique ne peut se faire au détriment de notre diversité culturelle… et à la faveur d’un marché florissant, dont les appareils sont créés aux Etats-Unis, recyclés en Europe avec des composants en provenance de Chine et vendus dans le monde entier. »
Bruno Boutleux, Président du Conseil d’administration de Copie France
Contacts presse : COPIE FRANCE Charles-Henri Lonjon : charles.henri.lonjon@copiefrance.fr
Ici pour télécharger le communiqué.
ADAGP – ADAMI - PROCIREP - SACD - SACEM – SAIF - SCAM - SCPP – SOFIA - SPEDIDAM - SPPF
Pour le président de la Saif, Pierre Ciot, la mobilisation contre la "relégation", rue de Valois, de la place du monde de la photographie est unanime et inédite dans la profession. Et pour cause : l'aggravation de la crise pour de nombreux artistes et journalistes.
2020 a été une année éprouvante pour la culture. Selon l’étude menée par l'EY et la GESAC - The European Authors' Societies, le secteur européen des arts visuels a subi une perte de -38% en raison du Covid-19.
Vous pouvez lire et télécharger l'étude ici.
«#RebuildingEurope : The cultural and creative economy before and after COVID-19»
Agences, Festivals, Organismes de Gestion Collective, Syndicats, Organisations professionnelles, signataires de cette lettre ouverte, demandent de revoir la décision de la disparition de la Délégation à la Photographie et de la rétablir avec l’ensemble de ses attributions antérieures.
Plus de 40.000 professionnels attendent un signe fort de reconnaissance, nécessaire aujourd'hui, plus que jamais !
ADAGP Divergence-Images Agence Le Pictorium CFDT-Journalistes Festival de photo MAP Toulouse Festival Photo La Gacilly Promenades Photographiques FFPMI FreeLens Le Graph Centre Méditerranéen de l’Image France PhotoBook Hans Lucas MID - Maison de l'Image Documentaire Festival Manifesto Modds Cie Agence MYOP Photo Doc. Rendez Vous Photos Réseau Diagonal Saif - Société des Auteurs des arts visuels et de l'Image Fixe La Scam SNAPIG Syndicat National des Agences Photographiques d'Illustration Générale Snj-nrj Syndicat Snj-cgt Upp Auteurs Signatures, maison de photographes Tendance Floue Agence VU Visa Pour l'Image Zone i Image et Environnement
Le Conseil National des Professions des Arts Visuels (CNPAV) s’est réuni aujourd’hui 15 janvier, en présence de Mme Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Culture.
Cette instance consultative rassemble des représentants du secteur des arts visuels (une quarantaine d'organisations et syndicats).
En tant que membre, la Saif s'est jointe à cette réunion, représentée par son Président M. Pierre Ciot ; l'objectif était d’échanger sur les impacts de la crise sanitaire qui affectent économiquement et socialement de nombreux artistes auteurs.
Toute l'équipe de la Saif vous adresse ses meilleurs vœux pour 2021 !
COMMUNIQUE
Alors qu'un travail considérable pour le respect de la sécurité sanitaire avait été mené en vue de la réouverture prévue pour le 15 décembre, le confinement se poursuit pour le secteur culturel.
Fidèle à ses origines, la Saif, depuis le début de la crise sanitaire, n’a pas cessé d’apporter son soutien auprès des artistes auteurs et des structures culturelles qui les accueillent en continuant à allouer des subventions au titre de l’action culturelle.
Nous demandons ici la réouverture de tous ces lieux de création, de production, de diffusion, de recherche et d'expérience destinés à accueillir les artistes des arts visuels, des démarches associatives et citoyennes, libres et indépendantes. Retrouver ces lieux c’est indispensable pour les auteurs, car ces lieux représentent une source de rémunération pour eux. Garder ces lieux d’échange et de partage fermés, ça signifie plonger de nombreux artistes dans une situation extrêmement précaire.
Depuis sa création la Saif œuvre pour que les droits des artistes auteurs soient respectés, protégés et défendus et elle apporte aujourd’hui son plus vif soutien à ces lieux de création et de diffusion, pour que cette effervescence culturelle ne disparaisse pas !
La Saif soutient enfin l’ensemble des procédures et recours déposés par les acteurs culturels de ce pays devant le Conseil d’État contre le décret n°2020-1582 du 14 décembre 2020.
Nous apprenons avec une grande tristesse le décès du photographe franco-suisse Bruno Barbey, ex-dirigeant de l’agence Magnum et photo reporter reconnu.
Bruno Barbey intègre l’agence Magnum en 1966 à l’âge de vingt-cinq ans, où il exercera les postes de vice-président pour l'Europe (de 1978 à 1979) et président de Magnum International (de 1992 à 1995).
Auteur de nombreux grands reportages, de la Guerre des Six Jours à Mai 68, en passant par le Cambodge des Khmers rouges, il nous laissera en souvenir ses images engagées, témoignage important pour la mémoire collective.
Il était également membre de la section de photographie de l’Académie des Beaux-Arts, où il avait été élu en 2016 et à laquelle il participait activement.
Bruno Barbey avait fait partie du comité de parrainage de la SAIF lors de sa création en 1999 et en était sociétaire depuis son origine,
Le conseil d’administration et toute l’équipe de la Saif, expriment tout leur sincère soutien à sa famille, à ses proches, à ses collègues.
Notre pays entame son reconfinement progressif depuis le 30 octobre. La Saif reste plus que jamais mobilisée à vos côtés pour vous accompagner dans cette nouvelle étape.
Suite aux annonces du gouvernement du 28 et 29 octobre 2020, il apparaît que les auteurs peuvent poursuivre leur activité, 100% à domicile si cela est possible, sinon sur leur lieu de travail et à l’extérieur, si cela ne nécessite pas la rencontre avec un public et à condition de pouvoir en justifier.
Pour pouvoir se déplacer, les auteurs indépendants, en tant que travailleurs non-salariés, doivent se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire en cochant la première case (« déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle […] ») et se munir d’un document permettant d’en justifier (carte professionnelle, copie de votre inscription SIRET, contrat ou commande de tel ou tel diffuseur, convention d’adhésion à la Saif images, etc.).
La Saif n’est pas l’employeur de ses sociétaires et n’est donc pas habilitée à remettre des attestations de quelque type que ce soit pendant la période de confinement actuelle. Si vous êtes auteur indépendant, vous devez établir et signer vous-même vos attestations de déplacement.
Les auteurs salariés, s’ils ne peuvent pas télétravailler, doivent demander un justificatif de déplacement professionnel à leur employeur.
Ici le site Internet du gouvernement, pour télécharger ces attestations.
Le fonds de solidarité mis en place par le Gouvernement en mars dernier reste accessible aux artistes-auteurs jusqu’à la fin de l’année, il est renforcé et prévoit jusqu'à 10 000 euros pour les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement, ou pour celles qui accusent une baisse de leur chiffre d'affaires de plus de 50% si elles sont issues des secteurs affectés (culture, événementiel, hôtellerie, …)
Les autres peuvent bénéficier de l’aide initiale de 1 500 euros.
Deux formulaires de demande sont disponibles :
- Pour ceux qui déclarent leurs revenus en traitements et salaires : ce formulaire.
- Pour ceux qui déclarent leurs revenus en BNC (bénéfices non commerciaux) via leur espace personnel sur impots.gouv.fr (> messagerie privée > menu Ecrire > je sollicite le fonds Covid-19).
Les exonérations de cotisations sociales sont étendues. Les entreprises de moins de 50 salariés fermées seront exonérées du paiement de ces échéances sociales.
Les autres pourront bénéficier d’un report. Pour les travailleurs indépendants qui ont l’interdiction d’ouvrir, les prélèvements sociaux seront également annulés.
L’aide financière pandémie (AFP) mise en place par l’IRCEC intervient pour les artistes-auteurs en difficulté, en complément des autres fonds de soutien. Ce complément vise à aider les adhérents à régler leurs cotisations aux régimes de retraite de l’IRCEC (et la validation des droits à retraite) ou à subvenir aux besoins de la vie quotidienne, notamment pour ceux qui auraient déjà réglé les cotisations de l’année. Ici pour tout renseignement :
http://www.ircec.fr/actualite/aide-financiere-pandemie/
Les adhérents aux régimes de retraite complémentaire (RAAP, RACD, RACL) peuvent bénéficier d’une aide sociale. Une assistante sociale étudie les dossiers qui sont ensuite soumis à l’approbation des commissions au sein de chaque régime, composées d’artistes et d’auteurs.
Ici pour tout renseignement :
http://www.ircec.fr/actualite/aide-sociale-aux-artistes-auteurs/
Dans ce contexte, nos bureaux sont fermés à l’accueil physique et téléphonique. Nos équipes restent joignables par mail.
Pour toute demande relative à l’adhésion et aux déclarations vous pouvez adresser un mail à : administration[@]saif.fr
Pour les questions comptables : comptabilite[@]saif.fr
Pour toute demande d’autorisation : autorisation[@]saif.fr
Pour les questions juridiques : juridique[@]saif.fr
Pour les relations presse et la communication : communication[@]saif.fr
Pour l’action culturelle : actionculturelle[@]saif.fr
Pour la Saif images : lasaifimages[@]saif.fr
Pour toute autre question : saif[@]saif.fr
Nous nous tenons à votre disposition pour toute précision et nous espérons vous retrouver bientôt.
Au plaisir de vous retrouver bientôt !
COMMUNIQUÉ, Paris le 9 octobre 2020
A l'initiative d'un group de journalistes, une cinquantaine de structures (Organismes de Gestion Collective, Organisations professionnelles, Syndicats professionnels, Collectifs d'artistes, Agences de photographes, Associations ...) dont la SAIF, appellent à cesser les entraves à la liberté d’informer et d’être informé !
Samedi 3 octobre, une dizaine de journalistes couvrant une action de militants écologistes à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, ont été interpellés par la gendarmerie; les journalistes non détenteurs de la carte de presse ont été placés en garde à vue ......
Le 29 septembre dernier s’est tenue l’Assemblée générale ordinaire annuelle de la Saif à l'école de photographie Spéos à Paris.
Les 14 membres du Conseil d'administration, les 6 membres du Comité de surveillance, les 6 membres de la Commission action culturelle, les 6 membres de la Commission finançière, les 6 membres de la Commission répartition de la Saif ont été élus.
Enfin, les 9 résolutions soumises au vote ont intégralement été adoptées.
Les actes du colloque sur la conservation et la valorisation des fonds photographiques, organisé par la Saif au Palais du Luxembourg en mai 2018, sont maintenant disponibles !
Consultables en version numérique ici et bientot en version papier dans différents lieux à Paris et en région (à la Société Française de la Photographie, au Centre International de la Photographie à Perpignan, à la BNF, à l'Institut pour la photographie de Lille, à la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, à la Bibliothèque de la MEP, à la Bibliothèque du Centre Pompidou, à l'EHESS, à la Bibliothèque du Musée d’Orsay, chez Magnum, etc.).
Delphine Blast, est la lauréate du Prix Saif Femme photographe en partenariat avec le Festival 'Les femmes s’exposent' avec la série Les Isolés D'Isabeau.
Ce travail, réalisé pendant une semaine en immersion lors du confinement, porte un regard d’auteur sur les relations entre le personnel soignant et les résidents de l’EHPAD.
Ils sont souvent les grands oubliés. Le traitement médiatique du Coronavirus en est le parfait exemple : les résidents d'Ehpad ont été les derniers à être comptabilisés dans les bilans. Et pourtant...
Pour un grand nombre de personnes âgées, l'entrée en maison de retraite est déstabilisante. Le travail du personnel soignant est primordial ; en situation extrême comme le cas de pandémie il prend encore plus de sens. Etymologiquement parlant. Soigner, panser, compenser. Leur objectif : placer l'autre au centre. Aider à retrouver une dignité et se sentir exister. Par des choses simples mais essentielles.
Plus que jamais, leurs mots, gestes et regards sont vitaux pour combler le vide.
Les Isolés D'Isabeau sera exposé à la Maison des photographes / UPP - 11 Rue de Belzunce 75010 Paris
du 2 octobre jusqu’au 2 novembre 2020, du lundi au vendredi, de 10h à 13h et de 14h à 18h.
Ici pour télécharger le communiqué de presse.
SAMEDI 19 SEPTEMBRE - 14H
Coursive de l'Office du Tourisme - La Gacilly
Dans le cadre de son partenariat avec le Festival Photo La Gacilly
Conférence animée par Olivier Brillanceau, Directeur Général de la SAIF et Stéphanie Retière-Secret, Directrice du Festival
Dans notre environnement numérique, on oublie trop souvent que les multiples « visuels » qui circulent sur les réseaux numériques sont des œuvres créées par des auteurs et que leur utilisation implique légalement la prise en compte de leurs droits d’auteur. En tant que société d’auteurs, la SAIF présentera les différents recours dont dispose l’auteur afin de contrôler au mieux l’exploitation numérique de ses images. La récente directive européenne adoptée en 2019 affirme enfin la responsabilité des grandes plateformes du WEB (réseaux sociaux, sites de partage) au regard du droit des auteurs ; la SAIF conclura cette présentation en évoquant les nouveaux enjeux ouverts par cette directive (en cours de transposition dans la législation française) pour la reconnaissance professionnelle des auteurs et la garantie de leur rémunération.
Ici pour consulter le programme des journées du patrimoine à la Gacilly.
Nouvelle session de secours exceptionnel ouverte par le Cnap, le dépôt des demandes peut se faire jusqu'au 2 octobre 2020.
Retrouvez toutes les informations ici :
https://www.cnap.fr/modalites-de-candidature-au-secours-exceptionnel-aux-artistes
Les artistes intéressés et correspondant aux critères du soutien peuvent prendre contact avec :
Estelle Moy
estelle.moy@culture.gouv.fr
+33 (0)1 46 93 99 70
Du 7 août au 25 septembre, quatorze artistes femmes exposeront leurs photographies sur la plage de Houlgate, en Normandie.
La SAIF s'associe de nouveau à cette troisième édition du Festival Les femmes s'exposent, elle récompense une femme photographe pour son travail artistique avec une dotation de 3000 euros et une aide à la production de son exposition à la Maison des Photographes / UPP.
Cette année, la thématique proposée par la SAIF a porté sur le soin / voir l'appel à candidature ici.
La lauréate du Prix SAIF Femme photographe a été choisie par le jury suivant :
Le nom de la lauréate sera annoncé samedi 12 septembre à 18h au cinéma de Houlgate, et la série récompensée présentée sous la forme d'un diaporama.
En savoir plus :
Ecouter l'entretien avec Béatrice Tupin, fondatrice du festival lors du "Coup de fil culture", France culture
Dossier de presse de la manifestation ici
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Chers et chères sociétaires,
Sans ressource depuis plusieurs mois (ou si peu), nombre d’entre nous n’avons pu encore reprendre nos activités. Les mesures barrières applicables en entreprise sont souvent inapplicables dans nos espaces professionnels très contraints…
Le fonds de solidarité aux Très Petites Entreprises (TPE), maintenu jusqu’à la fin de l’année 2020, reste la principale disposition qui nous concerne.
Malgré nos alertes et nos interpellations, le gouvernement ne comprend pas et ne mesure pas que ces principes d’attributions excluent encore la plupart des artistes auteurs. À peine 10% semblaient y avoir recours selon des estimations récentes.
Comment justifier de pertes significatives alors que nos professions souffraient structurellement de travail gratuit imposé et subi avant le confinement…
La participation à des événements, des festivals, des expositions et des appels à projets est rarement rémunérée.
La SAIF demande qu’un minimum décent d’aide aux auteurs des arts visuels soit apporté par le gouvernement et discuté avec les organisations professionnelles du travail non salarié.
L’exploitation de nos œuvres par les grandes plateformes Internet, Google, Facebook, Instagram et les autres perdure, sans contrepartie pour les auteurs et au profit de ces géants d’Internet. Nous demandons que la transposition de la directive européenne sur le droit d’auteur soit relancée dès la fin de l’été.
Le ministre de la Culture précédent a créé 4 fonds sectorisés distincts d’aides aux auteurs, tandis que nous lui demandions un fonds unique. Il a seulement attribué aux arts visuels 500 000 euros, tandis qu’il donnait aux autres secteurs (musique, audiovisuel, livre) un million ou plus.
Puisque la loi le lui permet exceptionnellement, la SAIF a décidé d’assumer ses responsabilités face à la crise en abondant le Fonds d’aide d’urgence aux auteurs du livre (CNL/SGDL, 50 000 euros) et celui des arts visuels du CNAP (Secours exceptionnel, 150 000 euros).
Le Fonds du CNAP est aujourd’hui épuisé : sans un apport nouveau indispensable de l’État, la session d’automne ne pourra pas se tenir.
La violence de la crise a conduit des centaines d’autrices et d’auteurs à demander ces secours d’urgences sectoriels, puisque le Fonds TPE général ne leur correspondait pas. Le Fonds d’aide d’urgence aux auteurs du livre dispose encore d’un peu d’argent, mais l'exclusion de l’aide à l’auto édition, notamment, empêche beaucoup d’auteurs de notre répertoire d'y avoir accès.
Aux urgences sanitaires compliquées d’une crise économique majeure succède le chaos administratif.
Le transfert de la gestion du régime social des artistes auteurs à l’URSSAF produit bug sur bug. Vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous demander comment déclarer vos revenus 2019, comment moduler les appels à cotisation, comment vous connecter à un espace personnel qui ne reconnait plus votre identifiant ou votre mot de passe.
Cette gabegie a des effets collatéraux scandaleux. Ainsi, il semble quasi impossible de faire calculer et de percevoir en ce moment des indemnités journalières maladie ou de congé maternité.
Nous ne ménagerons donc pas cet été nos interpellations au chef de l’État, au nouveau gouvernement et à la nouvelle ministre de la Culture.
Au fil des réponses, de l’évolution des dispositions et de la situation, les services de la SAIF vous informeront du mieux possible et les informations pratiques seront mises à jour sur notre site Internet saif.fr. Nous poursuivrons également le travail et cœur de métier de notre société : percevoir des droits d’auteur et vous les répartir.
Prenez soin de vous !
Le 10 juillet 2020 pour le Conseil d’administration et l’équipe de La SAIF.
Le Président, Pierre Garçon
Le Directeur général, Olivier Brillanceau
L’Association Camille Lepage - On est ensemble a été créée le 20 septembre 2014, quelques mois après la mort de Camille Lepage en Centrafrique. Cette association a pour but de promouvoir la mémoire, l’engagement et le travail de Camille.Pour la quatrième année consécutive, la SAIF, Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe, s’engage pour financer le prix, destiné à soutenir le travail d’un photojournaliste engagé au long cours, à hauteur de 8 000€.
Le lauréat de cette année est Olivier Jobard / Myop pour son projet de reportage sur une route de migration moins connue, de l’Éthiopie à l’Arabie saoudite, à travers le portrait de la famille de Moustafa, rencontré à Aden.
Le prix sera remis jeudi 3 septembre à 18h au Couvent des Minimes, à Perpignan, dans le cadre du Festival Visa pour l'image.
Le jury a réuni cette année :
- Maryvonne Lepage - Association Camille Lepage - On est ensemble
- Pierre Ciot, vice-président de la SAIF
- Lorenzo Virgili - Association Camille Lepage - On est ensemble
- Marie Sumalla / Le Monde
- Isabelle de Lagasnerie / La Croix
- Romain Lacroix / Paris Match
- Estelle Verret / Reuters
- Adrien Lepage en observateur
Connaissez-vous la rémunération compensatoire pour copie privée ? Découvrez l'histoire et le fonctionnement de ce dispositif générant des revenus supplémentaires qui vous sont reversés par les sociétés d'auteurs...
Instaurée en 1985 en France, la rémunération pour copie privée est collectée auprès des fabricants ou importateurs d’appareils de stockage (du disque dur à la box, en passant par le smartphone ou la clé USB). Ces sommes sont reversées par La Saif et les autres sociétés d'auteurs à 75% aux auteurs, artistes, éditeurs et producteurs dont les œuvres ont été copiées. Les 25 % restants sont utilisées à des fins d’intérêt général en soutien à la création artistique et culturelle.
Pour mieux connaître et comprendre la copie privée, rendez-vous sur la nouvelle version du site copieprivée.org
La Saif est heureuse de vous présenter le second lauréat de la Bourse Laurent Troude : le photographe Cédric Calandraud. La Bourse est destinée à soutenir des photographes de moins de 30 ans documentant une thématique politique, sociale, sportive ou culturelle liée au territoire français.
Le 18 juin 2020, le jury a choisi à la majorité son projet, intitulé « Le reste du monde n’existe pas ».
Il s’agit d’un travail au long cours réalisé en Charente, à la rencontre d’une jeunesse rurale méconnue. Il sera présenté à l’édition 2021 d’ImageSingulières à Sète.
La SAIF récompense le lauréat d’une dotation de 8000 euros. Le lauréat bénéficie également d’un droit d’entrée et d’un an d’abonnement gratuit à la plateforme collective Divergences-Images.
Le jury a réuni cette année les voix de neuf membres :
Pierre Ciot, vice-président de la SAIF, Isabelle Habert, iconographe de la SAIF, Valérie Lacquittant, directrice du Festival ImageSingulières, Isabelle Grattard (service photo Libération), Nicolas Lascourréges, Divergence Images, Laurent Abadjan, directeur photo Télérama, Mina Rouabah,
ex-cheffe du service photo Libération, Franceso Acerbis, photographe indépendant, Arthur Troude.
La SAIF avec la SACD, l’ADAGP la SCAM, la SACEM et la SGDL, a conçu ces vidéos pour accompagner les autrices et auteurs lors de leur déclaration de revenus...
Déclarer ses droits d’auteur en traitements et salaires ou bénéfices non commerciaux, appréhender la TVA sur le droit d’auteur, comprendre en quoi consistent les contributions sociales, autant de questions complexes qui trouveront ici leur réponse sur le site dédié :mesdroitsdauteur.com et à travers une web-série en 5 épisodes :
1.Comment déclarer mes droits d’auteurs
2.Traitements & Salaires
3.Bénéfices non-commerciaux
4.Les frais professionnels
5.Comprendre la TVA
«Noire Méditerranée», c’est le reportage qu’a proposé Théo Combes quand il a candidaté à la première édition de la bourse Laurent Troude. Soutenue par la SAIF en collaboration avec Libération, Divergence Images et ImageSingulières, elle récompense un jeune photographe pour un sujet mené sur le territoire français. Pendant un an, Théo Combes a cherché les lieux, les visages, les traditions qui disent les traces de l’immigration espagnole, russe, maghrébine, sur la côte méditerranéenne, de Portbou à Menton.
Libération diffuse ici la projection de son travail (montage et bande son : Romain Barbot) qui devait être montrée au Festival ImageSingulières, à Sète pendant l’édition 2020, qui a été annulée. Revoir Noire Méditerranée, la série photographique de Théo Combes, lauréat 2019...
Soutenue par la SAIF et de nombreux acteurs de la photographie, l'UPP adresse une tribune au Président de la République afin que les mesures proposées par le gouvernement répondent de manière efficace aux besoins réels des photographes. Il est demandé la mise en oeuvre d’un vrai plan de financement et de subventions à l’intention des photographes, la défense du droit d’auteur ainsi que l’encouragement des entreprises et particuliers souhaitant investir dans la photographie française par le biais de subventions.
Monsieur le Président de la République,
"Chevaucher le tigre"... Quelle magnifique expression ! Le monde de la photographie en fait son quotidien depuis toujours. Les photographes professionnels, par amour de leur métier, ont appris à transcender les difficultés, les errances, les oublis administratifs. Et dans une société où l'image possède une place prépondérante, ils partagent au quotidien la vie des françaises et des français qui veulent rêver, s'informer, communiquer, se souvenir.
À l'annonce de votre plan pour la culture, le 6 mai dernier, le monde de la photographie a retenu son souffle. L'activité des photographes, qu’il s’agisse des commandes ou de la diffusion, est à l'arrêt depuis près de 3 mois. Et les conséquences économiques et financières de la crise sanitaire pour les photographes professionnels sont dévastatrices. À l'approche de l'été, époque des grands événements et des expositions, les modalités de déconfinement progressif ne permettent pas aux photographes de diffuser leurs œuvres. Et les publics, qu'il s'agisse des particuliers, des acheteurs d'art, des services communication et marketing des entreprises, des organes de presse ou d'édition subissent également de plein fouet la crise.
Déjà dangereusement fragilisée par les évolutions sociétales, la population des photographes professionnels est aujourd'hui menacée. Et à travers elle, c'est tout un pan de la culture française, cette diversité, cette richesse dans la vision de la vie, qui risque de se trouver anéantie, faute de moyens pour la soutenir. Les mesures proposées par le gouvernement ne répondent pas aujourd'hui aux besoins des photographes. Quel accompagnement l'Etat, garant de la politique culturelle et de la création va-t-il mettre en place pour aider les auteurs ? Les fonds sectoriels tels qu'ils sont organisés actuellement sont largement déficients.
Monsieur le Président de la République, il est essentiel que l'Etat joue aujourd'hui pleinement son rôle.
Il doit décider et mettre en œuvre un vrai plan de financement et de subventions pour le monde de la photographie, afin que ses acteurs puissent envisager de manière moins sombre les mois à venir.
Il lui revient de défendre sans concession le droit d’auteur et la valeur de la photographie dans un contexte où se développent de nouvelles formes de pratiques illégales ou déloyales. L’État doit se doter d'organismes et de moyens pour soutenir et favoriser la diffusion du travail des photographes, quel que soit leur statut.
Enfin, il faut que les entreprises et les particuliers retrouvent l'envie et la volonté d'investir dans la photographie française. Et il vous appartient de faciliter et d'encourager ce mouvement. En conditionnant l'attribution des subventions (en particulier à l'édition et la presse) à la diffusion privilégiée des images des photographes exerçant en France. En accordant des conditions fiscales avantageuses aux entreprises et aux particuliers qui souhaitent investir dans des images de photographes exerçant en France… Les solutions existent, il est désormais nécessaire de les activer.
Monsieur le Président de la République, la photographie n'est pas un monde à part : elle est chaque jour le témoignage vivant de ce qui constitue le monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Ne nous laissez pas sans images, sauvez la photographie !
Cette tribune à l’initiative de l’UPP a reçu le soutien de l’ADAGP - la SAIF - la SCAM - la FFPMI - l’ ANI - le PAJ - le CLAP : l’agence Modds - l’agence Myop - l’agence VU’ - le collectif Tendance Floue - Signatures, maison de photographes - les Filles de la photo - Hans Lucas - l’agence Magnum Photos - Reporters sans frontières - Dysturb - Polka - Profession Photographe
Prendre connaissance des signataires, soutenir cette tribune en la signant
La tribune publiée dans Libération le 9 juin
La tribune commentée dans Télérama le 10 juin
La SAIF attribue 200 000 € à l'aide d'urgence aux artistes auteurs et demande au Gouvernement de consolider son dispositif de soutien aux artistes des arts visuels !
Les mesures gouvernementales de soutien aux artistes demeurent très insuffisantes pour faire face efficacement aux situations d’extrême précarité qu’ils subissent depuis le début de la crise sanitaire.
- si les critères d’éligibilité au Fonds de solidarité créé par le Gouvernement au bénéfice des TPE et indépendants ont été assouplis, une grande majorité des artistes-auteurs en est de fait exclue. La SAIF alerte l'Etat pour qu’il consolide ce dispositif d'aide afin que toutes et tous y aient accès !
- le dispositif complémentaire de Fonds d’aide d’urgence aux artistes-auteurs annoncé par le ministre de la Culture le 18 mars dernier reste trop faiblement doté par l’Etat ; c’est notamment le cas pour les fonds sectorisés qui concernent les auteur-es des Arts Visuels et du Livre. La SAIF demande à l’Etat de renforcer sa dotation qui ne saurait être inférieure à celles que décident actuellement les organismes de gestion collective d’auteurs.
Face à cette situation d’urgence, la SAIF ne soustrait pas à son engagement de solidarité ; elle a décidé de mobiliser
200 000 €, sur son budget d’action culturelle, pour abonder deux fonds d’aide d’urgence :
- le Fonds de secours exceptionnel du CNAP (Centre National des Arts Plastiques) pour aider tous les artistes-auteurs des arts visuels, plasticiens, dessinateurs, photographes, graphistes, designers …
- le Fonds d’aide d’urgence du CNL (Centre National du Livre) en collaboration avec la SGDL, qui cible notamment l’aide aux auteurs de BD, illustrateurs jeunesse, plasticiens et photographes qui réalisent des ouvrages monographiques.
La SAIF participe aux commissions d’aides de ces deux fonds pour s’assurer des modalités d’attribution des aides qui doivent cibler efficacement et équitablement tous les artistes en difficulté.
C’est avec une très grande tristesse que nous apprenons le décès de Marc Garanger, auteur photographe et réalisateur, Prix Niepce 1966, co-fondateur et ancien président de notre Société.
Son énergie, formidable et communicative, son engagement permanent pour la défense des auteurs ont été essentiels à la création, en 1999, de la SAIF, dont il a été administrateur sans discontinuer de 1999 à 2011.
Militant du droit d’auteur, il a été de tous les combats pendant près de 40 ans pour la défense professionnelle des auteurs photographes, notamment au sein de l’UPC (Union des Photographes Créateurs, devenue aujourd’hui UPP) qu’il a également contribué à fonder.
Engagé, Marc Garanger l’était aussi dans sa photographie. De la guerre d’Algérie qu’il a subie comme appelé du contingent, il a montré le vrai visage, en particulier à travers ses portraits de femmes algériennes de 1960 dont il a su saisir dans le regard la dignité et la colère. Dans les années 70 et 80, il a méthodiquement exploré les pays de l’Est et les républiques soviétiques : « toujours plus à l’est ! » racontait-il, ce qui le conduisit jusqu’aux montagnes glacées de Yakoutie et aux forêts de la Taïga (dont il publiera les images dans le formidable ouvrage « Taïga, terre de chamans » en 1997) …
Ses images puissantes marquent durablement notre mémoire. Marc, tu vas beaucoup nous manquer !
Le conseil d’administration et toute l’équipe de la SAIF adressent leurs plus sincères
condoléances à la famille et aux proches de Marc Garanger.
La SAIF est heureuse de se joindre à l'association «Camille Lepage - on est ensemble» pour la nouvelle édition de son prix, destiné à soutenir un photographe dans la réalisation d’un projet de reportage déjà en cours.
Ce prix est ouvert à tous les photojournalistes professionnels sans exclusion d’âge, de sexe ou de nationalité.
Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 18 mai 2020
Télécharger le formulaire de candidature
La Saif s'associe chaque année au festival dédié aux femmes photographes Les femmes s'exposent, présenté à Houlgate en Normandie. Il crée à cette occasion un prix photographique récompensant une femme photographe pour son travail artistique. Il met en lumière son talent, son écriture d'auteur et son regard original sur la société contemporaine avec, cette année 2020, un focus portant sur le soin.
Qu'est-ce que prendre soin ? Comment le soin peut-il trouver à s'exprimer par le travail de prise de vue d'un sujet, le regard porté sur une situation ou un individu, la représentation d'un monde à la marge, sans image ? Le thème pourra être abordé du point de vue d'une image photographique valorisant une action, un geste, une attitude où s'expriment une attention à l'autre.
Consulter le formulaire de candidature
Télécharger le formulaire d'inscription
La SAIF - Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe - est née il y a vingt-et-un ans de l’initiative d’organisations professionnelles et de syndicats des arts visuels, photographie, arts plastiques, graphiques, illustration, BD et design pour permettre aux auteur-es, jusque-là trop souvent écarté-es de droits, d’en percevoir enfin. Il s’agissait principalement de créer un outil pour conquérir des rémunérations naissantes de droits collectifs en essor, afin de les répartir, les redistribuer à celles et ceux dont les travaux sont exploités, reproduits gratuitement en masse, sans contrôle, notamment via la rémunération pour copie privée.
Tandis que montait sourdement la pandémie qui nous endeuille aujourd’hui, des discussions s’engageaient pour structurer nos secteurs et nos métiers précarisés. Tout le monde s’accordait à demander qu’enfin des mesures soient prises, même si de profondes divergences sur les solutions divisaient.
La SAIF, dont le conseil d’administration reflète la variété des arts visuels, s’est résolue à cantonner ses interventions sur l’objet du répertoire des auteurs qu’elle défend, en conscience de l’intérêt général. Nous avons conservé langue avec tous et favorisé certaines convergences.
La crise sanitaire et le confinement sont maintenant là, avec l’arrêt de la plupart des activités et des ressources.
Bien que nous soyons le plus jeune Organisme de Gestion Collective, avec 7000 membres, nous avons construit une solidité dont vous percevez régulièrement les fruits (si vous pensez à nous communiquer votre situation, votre activité, l’éventuel changement de vos coordonnées postales ou bancaires).
En ce moment, les salarié-es de la SAIF télé-travaillent à la prochaine répartition de vos droits. Néanmoins, cette répartition ne compensera pas les pertes qui vous affectent. Car, en effet, les différentes mesures annoncées par le gouvernement demeurent insuffisantes ou inadaptées.
- « Fonds de solidarité » du gouvernement, communiqué du 30 mars 2020 :
https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/DP-Fonds_de_solidarite.pdf
Le plan d’urgence transversal complexe mis en place par l’État en direction des professions non salariées, ne correspond pas aux besoins de la majorité des auteur-es.
Le calcul reposant sur un comparatif de chiffres d’affaires mensuels d’un an à l’autre est
incohérent avec les réalités de notre économie et l’irrégularité de nos revenus. Permettre d’intégrer une moyenne annuelle élargit le nombre de bénéficiaires mais ignore celles et ceux dont les revenus étaient déjà nuls ou déficitaires. Seuls sont aidés ceux qui peuvent prouver une perte de gain tandis que nos professions vivaient déjà dans une extrême précarité ! C’est cette réalité qu’il faut traiter.
Continuer en pleine crise sanitaire cette logique comptable ignore l’humain.
Il est honteux que la solidarité nationale ne le prenne pas en compte, tandis que près de nous, en Allemagne, les professionnel-les ont déjà reçu, forfaitairement, et de façon égale pour tous, une aide conséquente de la banque fédérale.. (…)
Le dispositif complémentaire du ministre de la Culture n’est pas de meilleure facture :
- « Fonds d’Aide d’urgence aux Artistes-auteurs » du ministère de la Culture, communiqué du 18 mars 2020 :
https://www.culture.gouv.fr/Presse/Communiques-de-presse/Crise-sanitaire-premieres-mesures-du-ministere-de-la-Culture-en-soutien-au-secteur-culturel?
...Une indemnisation pour les frais occasionnés, l’annulation ou le report d’un salon, d’une
commande, d’une opportunité que la crise aurait occasionnée...
Nous sommes quasi toutes et tous à l’arrêt, là maintenant !
Le morcellement en quatre compartiments sectorisés Musique, Audiovisuel, Livre, Arts visuels créant quatre Fonds différenciés cumule les aberrations. Les modalités, critères et montants d’attribution, les apports de l’État, des sociétés d’auteurs, délaissent le plus grand nombre, les plus fragiles, les auteur-es des arts visuels.
Par une ordonnance prise récemment, les Organismes de Gestion Collective peuvent jusqu’à la fin de cette année consacrer une partie des recettes de l’action culturelle provenant essentiellement du « quart copie privée » à une action d’aide sociale des auteurs. Par chance, pour des raisons indépendantes et antérieures à la crise, les montants disponibles seront plus importants cette année.
Rappelons que nous consacrons déjà ce budget, au soutien à des projets et des bourses de création, à des manifestations culturelles et à la formation professionnelle continue des artistes auteurs.
Rappelons qu’il s’agit d’argent généré par les droits d’auteur « collectifs ».
De l’argent des auteur-e-s.
Le ministère de la Culture sollicite les sociétés d’auteur-es pour abonder ces Fonds sectorisés selon les répertoires qui les concernent.
Pour la SAIF, il s’agirait essentiellement du Fonds attribué au Centre National des Arts Plastiques (CNAP) et de celui du Centre National du Livre (CNL). Or, ces deux Fonds sont les plus faiblement dotés par l’État !
Concernant celui du CNAP, on confinerait au ridicule, si ce n’était encore une honte :
l’apport annoncé par l’État, 500 000 euros, serait moindre que celui des sociétés d’auteur-es du
secteur, tandis que le nombre de personnes en attente d’une aide est le plus important de tous les secteurs culturels.
Bien évidemment la SAIF ne se soustraira pas à la solidarité et abondera significativement ces fonds. C’est notre raison d’existence.
Nous tenons à vous faire savoir et à dire publiquement à l’État qu’il est encore temps, urgent et nécessaire d’ajuster, pour concrétiser en actes simples, des annonces qui désespèrent celles et ceux qui se rendent compte qu’elles ne les concernent pas.
Comprenez bien que nous ne demandons ici pas seulement une aide, mais le commencement de la restitution d’une part du travail gratuit subi par notre secteur depuis trop longtemps.
La Saif
La FFPMI met en ligne une enquête à la destination des photographes afin de faire l'état des lieux de la profession après plus d'un mois de confinement.
L'objectif de cette enquête est triple :
- établir un état général de la situation
- apporter des arguments à faire valoir auprès des différents ministères afin d'harmoniser les aides du gouvernement
- alerter si besoin sur la nécessité de prolonger ces aides au-delà du confinement, pour les plus fragiles.
Plus de 1300 réponses ont déjà été apportées à cette enquête depuis 24h, ouverte à votre participation en tant que professionnel de l'image.
Chères sociétaires,
En raison de l'épidémie de Covid-19, et au regard des dernières mesures gouvernementales annoncées, nous vous informons avec regret que nous n'assurons plus l'accueil du public en nos locaux et ne sommes plus en mesure de répondre à vos appels téléphoniques. Nos équipes restent néanmoins mobilisées en télétravail et joignables par courrier électronique.
Au regard de l'ampleur de l'impact économique lié à la crise sanitaire actuelle sur les revenus des auteurs, des mesures peuvent déjà être prises.
Voici un récapitulatif des mesures fiscales et sociales auxquelles vous pouvez avoir recours pour mieux répondre à des difficultés de trésorerie.
▶ Fonds de solidarité à destination des auteurs
Bénéfice du Fonds de solidartité de 1 milliard d'euros : les personnes physiques et morales exerçant une activité économique qui répondent aux critères d'éligibilité, notamment les artistes-auteurs, pourront bénéficier d'une aide allant jusqu'a 1500 euros.
Il ne peut y avoir qu'une seule demande d'aide par société et à la condition que le montant du bénéfice, au titre du dernier exercice clos cumulé aux rémunérations versées aux gérants (les dividendes sont également à prendre en compte), ne dépasse pas 60 000 euros.
Pour faire la demande, le gérant doit se rendre sur son compte impot.gouv.fr de particulier, cliquer sur une messagerie sécurisée puis sur "écrire" et sélectionner le motif : "je demande l'aide aux entreprises fragilisées par l'épidémie Covid-19". Le formulaire de demande apparaît.
Le compte bancaire à renseigner dans la demande est celui de la société. Il faut renseigner la baisse du chiffre d'affaire entre mars 2020 et mars 2019, et ce en terme de CA facturé.
▶ cotisations sociales :
de nombreux dysfonctionnements sont liés au passage de l’Agessa à l’URSSAF, depuis le 1er janvier, il est néanmoins possible de demander un report, ou une modulation des cotisations :
Actualité au 23/03/2020 :
Le recouvrement a été suspendu pour les artistes-auteurs au vu notamment des conséquences de la crise du Coronavirus. La majorité des artistes-auteurs n’avait pas d’échéance à régler en mars. Pour les artistes-auteurs qui n’ont pas pu payer leurs cotisations, aucune majoration de retard ne sera appliquée. Une information ultérieure sera fournie concernant l’échéance du 15 avril https://www.artistes-auteurs.urssaf.fr/aa/accueil
Plus généralement, pour les travailleurs indépendants :
▶https://www.urssaf.fr/portail/home/actualites/toute-lactualite-employeur/mesures-exceptionnelles-pour-les.html
▶ Questions fiscales :
mesures détaillées en cliquant sur les onglets dans le site :https://www.economie.gouv.fr/coronavirus-soutien-entreprises
1. Délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales (URSSAF, impôts directs)
2. Remises d’impôts directs pouvant être décidées dans le cadre d'un examen individualisé des demandes
3. Report du paiement des loyers, des factures d'eau, de gaz et d’électricité pour les plus petites entreprises en difficulté
4. Aide de 1 500 euros pour les plus petites entreprises, les indépendants et microentreprises des secteurs les plus touchés
5. Mobilisation de l’Etat à hauteur de 300 milliards d’euros pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie
6. Soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa banque un rééchelonnement des crédits bancaires
7. Maintien de l'emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et renforcé
8. Appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des entreprises
9. Marchés publics : les pénalités de retard ne seront pas appliquées
Modulations du prélèvement à la source :
https://www.impots.gouv.fr/portail/
choisissez l’entrée professionnelle ou particulier
▶ conseils professionnels : https://www.saif.fr/boite-a-outils/
Organisations Professionnelles d’Auteurs dans les Arts visuels
Alliance Française des Designers (AFD)
Tél : 01 42 71 55 85 www.alliance-francaise-des-designers.org/
Comité des Artistes Auteurs Plasticiens (CAAP)
Tél 01 48 78 32 52www.caap.asso.fr/
La Charte des Auteurs et Illustrateurs pour la Jeunesse
Tél : 01 42 81 19 93 www.la-charte.com/
L’association des Photographes Auteurs Journalistes (PAJ)
www.paj-photographe-auteur-journaliste.org/
Société des Gens de Lettres (SGDL)
Tél : 01 53 10 12 00 www.sgdl.org/
Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs (SNAC)
Tél : 01 48 74 96 30
http://www.snac.fr/site/
Syndicat National des Artistes Plasticiens - CGT (SNAPcgt)
contact@snapcgt.org Tél : 01 42 49 60 13
Fédération CGT spectacle : Tél : 01 48 03 87 60
www.snapcgt.org/
Syndicat National des Sculpteurs et Plasticiens (SNSP)
Tél : 01 42 89 34 14
www.sculpteurs-plasticiens.org/
Syndicat national des photographes (SNP)
http://www.snp.photo
Union Nationale des Peintres Illustrateurs (UNPI)
Tél : 01 45 70 79 23
www.unpi.net/
Union des Photographes Professionnels (UPP)
Tél : 01 42 77 24 30
www.upp-auteurs.fr/
▶ Retraite complémentaire : IRCEC
Vous pouvez demander une modulation de vos cotisations ou un report via votre espace privé ou solliciter, une demande d’aide sociale pour une prise en charge des cotisations.
-> http://www.ircec.fr/contactez-nous/
▶ assurance maladie :
Si vous êtes malade et/ou atteint du virus, placé à l’isolement ou parent d’enfant.s scolarisé.e.s vous pouvez, sous conditions, être indemnisé.e.s sans jour de carence par l’assurance maladie. L'indemnisation est calculée sur une partie des revenus déclarés les mois/annéesprécédentes.
-> https://www.ameli.fr/assure/actualites/covid-19-des-arrets-de-travail-simplifies-pour-les-salaries-contraints-de-garder-leurs-enfants
attention, il n’est pas garanti que la spécificité des artistes auteurs soit aisément traitée actuellement… INSISTEZ.
infos générales sur l’évolution de la pandémie : ministère de la santé-> https://solidarites-sante.gouv.fr/
▶ prestations sociales :
Logement, RSA, famille, selon vos revenus. > https://www.mesdroitssociaux.gouv.fr/dd1pnds-ria/index.html
▶ banques :
Prévenir son ou sa conseillère bancaire en avance. Augmenter son découvert ou faire une demande de prêt de trésorerie. Pour celles et ceux qui ont des crédits à honorer, voir pour les moduler ou reporter une échéance.
L'association Laurent Troude a lancé en début d’année en collaboration avec Divergence Images, Libération, la Saif - Société des Auteurs des arts visuels et de l'Image Fixe, et le festival ImageSingulières la seconde édition de la Bourse Laurent Troude de la nouvelle photographie de presse. L'appel à candidatures court jusqu’au 13 avril 2020.
Cette bourse est destinée à soutenir des photographes de moins de 30 ans qui, comme lui il y a trente ans, ont parfois du mal à exercer leur métier, à mettre en œuvre leur talent faute de moyens. Elle s’adresse à des auteurs travaillant sur des thématiques variées (politique, sociale, sportive ou culturelle) sur le territoire français.
La Bourse Laurent Troude récompense un(e) photographe d’une dotation de la SAIF et de Libération d’un total de 8000 euros, d’un droit d’entrée et d’un an d’abonnement à Divergence-Images, plateforme qu’avait choisi Laurent pour diffuser ses images. Le projet du lauréat sera exposé en 2021 à ImageSingulières de Sète à l’édition 2021 d’lmageSingulières à Sète, évènement au cours duquel seront remis le prix et la Bourse.
Communiqué de presse
Règlement
Formulaire de candidature
Page Facebook Bourse Laurent Troude
À quelques semaines de la publication du rapport Racine, Pascal Therme a rencontré Pierre Ciot et Olivier Brillanceau, respectivement Vice-Président et Directeur général de la SAIF - Société des Auteurs des arts visuels et de l'Image Fixe. L’occasion de revenir sur l’importance pour un photographe auteur de souscrire à une organisation de gestion collective pour protéger ses droits, mais également de faire le point sur les recommandations de ce rapport sur le statut des auteurs.
Ecouter l'entretien
L’ensemble des acteurs du monde de la photographie (photographes, organisations professionnelles, syndicats et sociétés d’auteurs) demande une évolution rapide des conditions de travail proposées aux photographes par les plateformes de «marché photographique» comme la société Meero, afin de s’assurer du respect de leurs droits d’auteur.
Les conditions générales actuelles du contrat proposé par Meero aux photographes excluent a priori du régime de protection du droit d’auteur l’ensemble des photographies qui seront réalisées par l’intermédiaire de la plateforme. Or il n’appartient pas à une société commerciale de déroger aux dispositions légales encadrant le droit d’auteur, en préjugeant, avant même la création d’une œuvre, que celle-ci n’est pas originale et qu’elle ne peut à ce titre bénéficier de la protection liée au droit d’auteur.
En effet, le code de la propriété intellectuelle, dans son article L . 111-1, dispose que « L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporel exclusif et opposable à tous. » Selon l’article L. 112-2 du même code, « sont considérés notamment comme œuvres de l'esprit au sens du présent code : (…) Les œuvres photographiques et celles réalisées à l'aide de techniques analogues à la photographie ».
Cette illégalité, entachant les contrats liant Meero et les photographes, crée une insécurité juridique dans les relations commerciales entre la plateforme et ses clients. En effet ces derniers, en diffusant des photographies pour lesquelles les auteurs photographes ne leur ont pas cédé les droits, encourent le risque de subir un contentieux pour contrefaçon. Cette situation place dans l’illégalité les plateformes au regard de la législation sociale, puisqu’elles ne reversent aucune contribution diffuseur aux titres des revenus qu’elles génèrent et qu'elles ne précomptent pas socialement ces revenus en l'absence de dispense. Il est donc essentiel que soit explicitement définie dans les factures que les plateformes émettent à leurs clients, l’étendue des droits cédés par le photographe au diffuseur, afin d’une part de respecter l’auteur des photographies, et d’autre part de permettre au diffuseur une jouissance sereine des images qu’il utilise dans le cadre de la cession de droits qui lui a été consentie.
Par ailleurs, le respect du droit d’auteur n’exclut pas de respecter le droit du travail. Le code du travail dispose que si le photographe exécute sa mission sous l'autorité d’une plateforme.
— personne morale qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d'en contrôler l'exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné — il travaille en situation de subordination. De ce fait, il doit être salarié par la plateforme, et sa rémunération être assujettie aux cotisations et contributions de sécurité sociale du régime général, aux taux de droit commun.
Dans le contexte européen volontariste de protection des auteurs, nos organisations rappellent à Thomas Rebaud, PDG de Meero, ses propos militants mais non encore suivis d’effet en faveur du droit d’auteur :
« Il faut (…) que des droits d’auteur soient reversés systématiquement. (…) On a tous intérêt à ce qu’on arrête cette ambiguïté, afin qu’une photographie soit une œuvre en toute circonstance. Du coup on sera tous obligés de payer les droits d’auteur et les droits patrimoniaux. (…) Comme on a un peu de moyen, on va faire du forcing. Meero va avoir un jour un rôle de lobbying. »
Les organisations représentatives des auteurs photographes attendent donc de la part de ces plateformes :
- L’assurance que leurs conditions générales respectent les droits des auteurs photographes.
- La confirmation que leurs factures incluent une ligne « cession de droits » dont le montant est proportionnel à l’étendue des droits cédés.
- D’une manière générale, la sécurisation des droits des auteurs et des diffuseurs, pour que le modèle économique de la plateforme devienne un modèle éthique et responsable.
- Le respect du code du travail.
- L'acceptation des négociations pour établir un barème de rémunération sans déséquilibre significatif entre les parties et conforme aux usages de la profession.
Elles se tiennent à leur disposition pour engager avec elles toutes discussions à cet effet.
Signataires :
ADAGP — Société d’auteurs des arts visuels
CAAP — Comité Pluridisciplinaire des Artistes-Auteurs et des Artistes-Autrices
FFPMI — Fédération Française de la Photographie et des Métiers de l’Image
SAIF — Société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe
SCAM — Société civile des auteurs multimédia
SNADI — Syndicat National des Auteurs et Diffuseurs d’Images
SMdA CFDT - Syndicat Solidarité Maison des Artistes CFDT
SNAA FO - Syndicat National des Artistes-Auteurs FO
SNAP CGT - Syndicat National des Artistes Plasticiens CGT
SNP - Syndicat National des Photographes
UPP — Union des Photographes Professionnels
La Saif est heureuse de vous présenter la 9e lauréate du Prix Lucas Dolega : la photographe vénézuélienne Ana Maria Arevalo Gosen, avec son reportage sur les conditions de détention des femmes dans les prisons du Venezuela.
Pour cette 9e édition, la Saif a récompensé la lauréate d’une dotation de 10.000€.
Le jury 2020 été composé de :
Président du jury: Lionel Antoni, photographe et co-fondateur du festival L’Oeil Urbain
Nassira El Moaddem, journaliste freelance
Yolande Finkelsztajn, représentante de la Saif
Nina Karam Leder, représentante de la Mairie de Paris
Catalina Martin Chico, photojournaliste indépendante
Catherine Monnet, rédactrice en chef adjointe de RSF
Flore Olive, grand reporter chez Paris Match
Delphine Piovant Lapierre, directrice de l'Atelier Label Image
Patrick Roche, président de l' UPP
Camille Simon, photo éditrice au magazine L’Obs
Découvrir le projet lauréat (synopsis)
Nous sommes heureux d'annoncer que cette année le Prix Photographique Lucas Dolega, est soutenu dans sa totalité, par la Saif.
Organisé en partenariat avec la Mairie de Paris, le Prix Lucas Dolega, du nom du photo-journaliste tué lors de la répression de la révolution tunisienne le 17 janvier 2011, récompensera le/la lauréat·e 2020 d’une dotation de la Saif d’une valeur de 10.000€.
Son reportage fera l’objet d’une exposition à Paris et d’une publication dans l’album de Reporters sans frontières.
La cérémonie de remise du Prix aura lieu vendredi 17 janvier 2020 à 19h, dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris.
Notre premier rendez-vous de l'année est à Paris, ce jeudi 9 janvier à partir de 18h30 à l’Espace Cévennes, 9 rue de la Montagne d'Aulas, Paris 15e, pour le vernissage de l’exposition "Impressions, de l’illustration à l’estampe", organisée par l'UNPI - Union Nationale des Peintres Illustrateurs.
Espace Cévennes, centre PARIS ANIM’, 9 rue de la Montagne d’Aulas, Paris 15e, du 6 au 25 janvier 2020.
2019
Pour terminer l'année de son anniversaire en beauté, la Saif organise une grande exposition collective de ses auteurs à l’Espace Niemeyer à Paris du 22 au 29 novembre 2019.
À l’occasion de son 20e anniversaire, soucieuse de s’adresser à toute la diversité des arts visuels, la Saif a lancé un appel à tous ses sociétaires pour participer à une exposition collective.
Plus de 900 artistes - architectes, designers, dessinateurs, illustrateurs, graphistes, peintres, photographes, plasticiens, sculpteurs, scénographes - ont répondu !
Les auteurs ont contribué à créer une œuvre commune emblématique, mosaïque de plus de 900 images, qui témoignent de la vitalité de la création artistique en France.
/!\ Vernissage : Vendredi 22 novembre de 18h30 à 21h30
A l’occasion du week-end d’ouverture, une demi-journée de débats est également organisée le samedi 23 novembre :
Agnès Defaux, Directrice juridique de la Saif, Guillaume Lanneau, Auteur scénographe, SNAP-cgt, Pascal Murgier, Chef du département des artistes et des professions, Service des arts plastiques, Direction Générale de la Création Artistique, ministère de la Culture.
Modérateur : Pierre Ciot, Président de la Saif
Olivier Brillanceau, Directeur Général de la Saif, Léonard Cox, Vice-président des Affaires publiques & RSE, Qwant, Lionel Maurel, Membre de La Quadrature du Net, organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, Marie-Pierre Vieu, Députée européenne et membre du Parti Communiste Français.
Modérateur : Yann Le Pollotec, Informaticien, responsable de la Commission révolution numérique du PCF et organisateur des États généraux de la Révolution numérique, membre du Conseil national
Les espaces d’exposition seront ouverts au public de 11h à 18h.
Espace Niemeyer - 2 place du Colonel Fabien, Paris 19e.
Entrée libre.
Communiqué - vendredi 11 octobre 2019
La Saif soutient les artistes résidents de Mains d’œuvres.
Depuis mardi 8 octobre le centre culturel Mains d'Œuvres fait l'objet d'une mesure d'expulsion des artistes résidents, d’une école de musique, de bureaux associatifs et des salariés de ce lieu ouvert depuis plus de 20 ans à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis.
Créé en 1998, Mains d’Œuvres est devenue au fil du temps une véritable plateforme de création et de diffusion, de recherche et d'expérience destinée à accueillir des artistes de toutes disciplines, notamment de nombreux artistes des arts visuels, des démarches associatives et citoyennes, libres et indépendantes.
Il ne nous appartient pas de juger des politiques d’aménagement urbain propres à chaque collectivité, mais nous condamnons fermement la violente expulsion subie par les artistes résidents. Nous regrettons vivement qu’un énième lieu indépendant de création artistique soit menacé aujourd’hui de disparaitre. De nombreux artistes se trouvent actuellement dans une situation extrêmement précaire, expulsés de leurs lieux de vie et de travail avec leur matériel scellé à l’intérieur du bâtiment !
Depuis sa création la Saif œuvre pour que les droits des artistes auteurs soient respectés, protégés et défendus et elle entretient un dialogue permanent avec les différents acteurs du secteur des arts visuels pour faire entendre la voix des artistes.
La Saif apporte donc son plus vif soutien aux résidents de Mains d’œuvres, pour que cette effervescence culturelle ne disparaisse pas, et appelle à ce qu’une solution pérenne soit trouvée rapidement !
Au cours de l’année 2019, la Saif et la Scam ont commandité une étude sur la santé des photographes au travail. Cette étude a été confiée au Céreq (Centre d’Étude et de Recherches sur les Qualifications) et à Irène Jonas, sociologue, pour effectuer respectivement une enquête quantitative et qualitative.
Un questionnaire portant sur la santé au travail et notamment sur le versant des risques psychosociaux a été élaboré conjointement par le Céreq, la Saif et la Scam et adressé à plus de 4 000 photographes professionnels; en parallèle Irène Jonas a mené 27 entretiens individuels avec un panel de photographes représentatif de la profession et plus particulièrement du photojournalisme.
Cette étude souligne les conséquences de la fragilisation de la profession sur la santé des photographes, en mettant des maux sur les chiffres. Les résultats nous montrent de manière flagrante que la nouvelle organisation du travail des photographes (due à l'irruption des technologies numériques et à la fragilisation du modèle économique de la presse entre autres), entraine un sentiment permanent de précarité et des effets néfastes sur la santé physique et psychique.
Ici pour lire le rapport des 27 témoignages recueillis par Irène Jonas au cours du printemps 2019.
La Saif vous invite au vernissage de l'exposition On the road, an FtM story, d'Estelle Fenech, lauréate du Prix Saif - Les femmes s'exposent 2019, dans le cadre des Rencontres Photographiques du 10e, le mardi 15 octobre à partir de 18h30, à la Maison des Photographes - Espace UPP - 11, rue de Belzunce 75010 Paris
La série On the road, an FtM story invite le spectateur à plonger dans l’univers de Thibault et à l’accompagner dans les différentes étapes de sa transition du féminin au masculin. Thibault et la photographe se sont rencontrés il y a plus de 10 ans lors d’une soirée entre amis. Si à l’époque, il se faisait encore appeler par son prénom féminin, cela faisait déjà plusieurs années que sa trans-identité le questionnait et qu’il se demandait s’il sauterait un jour le pas en débutant le protocole de soins menant à une réassignation de sexe. L’arrivée de la trentaine a finalement joué le rôle de déclencheur. Le jour de ses trente ans, il débutait son traitement hormonal. Cela fait 7 ans qu’Estelle Fenech a débuté cette série documentant son parcours.
Comme lui, ils seraient aujourd’hui en France plusieurs milliers de transgenres à revendiquer le droit de pouvoir changer leur identité de genre lorsqu’ils considèrent que celle-ci est différente de celle assignée à la naissance par rapport au sexe biologique.
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Estelle Fenech, "On the road, an FtM story"
du 15 octobre au 8 novembre 2019
à la Maison des photographes - Espace UPP
11 rue de Belzunce 75010
du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h
En juillet 2014, était signé par des représentants des éditeurs de presse, des agences photographiques et une unique association de photographes, un « Code de bonnes pratiques professionnelles entre éditeurs, agences de presse et photographes », qui faisait suite à la mission Brun-Buisson. À l'époque, nous, signataires de ce communiqué, avions refusé d'apposer notre signature sur ce texte car, expliquions-nous, les éditeurs avaient « tenté de détourner un accord signé en 2007 portant sur les revenus complémentaires des reporters-photographes employés par les agences photographiques ».
Nous pointions la volonté des éditeurs de « limiter les pénalités définies par la jurisprudence dans les cas d'absences (ou erreurs) des crédits pour les photographies publiées », qui « ne peut s'expliquer que par la volonté des éditeurs de ne plus avoir d'entrave à la publication de photographies gratuites ». Et nous rappelions que ce projet de code restait « complètement muet sur les rémunérations des reporters-photographes ».
Alors que de nouveaux appels du pied ont été lancés récemment pour signer ce code Brun-Buisson et ainsi en intégrer la commission de suivi, la Saif (Société des auteurs des arts visuels et de l'image fixe), la Scam (Société civile des auteurs multimedia), l'UPP (Union des photographes professionnels), le SNJ (Syndicat national des journalistes), le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes ont écrit cet été au ministère de la Culture pour réaffirmer leur position : « Pas plus qu'il y a cinq ans, nos organisations ne signeront le code ».
Les raisons de s'y opposer sont même plus nombreuses qu'à l'époque. Ainsi, aucun bilan des travaux de la commission de suivi n'a été communiqué. Idem pour l'étude sur l'utilisation du « DR » commandée par le ministère de la Culture. Ce système du « DR » ne fait d'ailleurs l'objet d'aucun encadrement, ni contrôle. Enfin, le code Brun-Buisson n'a rien réglé et a même fait preuve de son inefficacité, puisque la situation des photojournalistes pigistes ne cesse de se détériorer. On comptait ainsi parmi eux 660 titulaires de la carte de presse en 2001, puis 345 en 2013, pour 216 en 2018...
Les journalistes reporters photographes ont besoin d'une vraie reconnaissance de leur travail, de réels mécanismes de lutte contre la précarité et d'obligations pour les éditeurs et agences de faire appel à des professionnels.
C'est dans cet objectif que nous continuerons à œuvrer.
La Saif s'engage en faveur de la création en attribuant annuellement une bourse à un auteur dessinateur et/ou scénariste de bande dessinée admis en résidence pour une durée de trois à six mois à la Maison des auteurs à Angoulême - la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image - Cette bourse d’un montant de 5 000 € est accordée pour un projet d’écriture et/ou de réalisation de bande dessinée.
Les candidats doivent déposer leur dossier de candidature avant le 10 octobre 2019.
Ici pour télécharger le dossier de candidature : https://urlz.fr/axNE
Les précédents lauréats ont été Emre Orhun (2011), Laureline Mattiussi (2012), Karine Bernadou (2013), Rachel Deville (2014), Benoît Preteseille (2015), Sophie Guerrive (2016), Loïc Guyon (2017), Pierre Marty (2018) et Camille Lavaud Benito (2019).
Pour découvrir 'Le Consortium des Prairies', le dernier projet lauréat de Camille Lavaud, rendez-vous Samedi 28 Septembre à 18h au Point Éphémère à Paris, dans le cadre du Festival Formula bula, bande dessinée et plus si affinités.
Dans le cadre de son action culturelle, la Saif s’associe cette année encore au Festival International du Photojournalisme Visa pour l'Image, qui se tiendra à Perpignan du 31 août au 15 septembre 2019.
Pendant la semaine professionnelle, du 3 au 6 septembre 2019, notre équipe se tiendra à votre disposition pour vous informer, vous orienter et répondre à vos questions pratiques et juridiques, dans son stand au Palais des Congrès, de 10h à 13h et de 14h à 18h.
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La santé des photographes au travail
Au cours de l’année 2019, la Saif et la Scam ont lancé la réalisation d’une étude sur la santé au travail des photographes. Cette étude a été confiée au Céreq (Centre d’Étude et de Recherches sur les Qualifications) et à Irène Jonas, sociologue, pour effectuer respectivement une enquête quantitative et qualitative.
Un questionnaire portant sur la santé au travail et notamment sur le versant des risques psychosociaux a été élaboré conjointement par le Céreq, la Saif et la Scam et adressé à plus de 4 000 photographes professionnels; en parallèle Irène Jonas a mené 25 entretiens individuels avec un panel de photographes représentatif de la profession et plus particulièrement du photojournalisme.
Cette étude souligne les conséquences de la fragilisation de la profession sur la santé des photographes, en mettant des maux sur les chiffres.
Les résultats de cette étude seront présentés lors de la rencontre, qui se tiendra le jeudi 5 septembre 2019 à 17h au Palais des Congrès, Auditorium Charles Trenet
En présence de :
Irène Jonas, Sociologue et photographe indépendante ; Emmanuel Sulzer, Sociologue, Céreq ; Florence Ryk, Chargée d’études, Céreq ; Thierry Ledoux, Photographe, représentant de la Commission des Images fixes de la Scam ; Marc Chaumeil, Photojournaliste ; Pascal Murgier, Chef du département des artistes et des professions, Service des arts plastiques, Direction Générale de la Création Artistique, ministère de la Culture.
Le débat sera modéré par Pierre Ciot, Photographe et Président de la Saif.
La rencontre sera suivie d’un cocktail à La Maison Rouge 41 Rue François Rabelais
66 000 Perpignan
Les journalistes, photographes, illustrateurs et illustratrices se mobilisent pour défendre leurs droits et adressent une lettre aux parlementaires, au président de la République, au ministre de la Culture, aux éditeurs et agences de presse.
Ensemble, nous avons combattu pour instaurer un droit voisin pour la presse afin de garantir la liberté de l’information en rééquilibrant le partage des revenus avec les GAFA. Ensemble, nous avons convaincu les eurodéputés du bien-fondé de notre lutte pour la démocratie du vieux continent.
Editeurs, agences et journalistes ont travaillé ensemble. Les premiers sollicitant les seconds, au premier rang desquels notre confrère Sammy Ketz qui a réussi à mobiliser avec pertinence et conviction ses pairs dans toute l’Europe, dont plusieurs lauréats du Prix Albert Londres.
Le 26 mars dernier, le Parlement européen a voté cette directive fondamentale instaurant un droit voisin du droit d’auteur au profit de la presse afin qu’elle soit rétribuée pour l’utilisation de ses articles notamment sur les plateformes en ligne.
Ce texte impose aux éditeurs et aux agences de partager de manière « appropriée » les revenus avec les journalistes et les autres auteurs (photographes, illustrateurs…) qui alimentent de leurs œuvres les colonnes et les écrans de la presse.
Puis brusquement, à l’heure de la transposition de la directive dans le droit français les éditeurs et agences se désolidarisent non seulement des journalistes mais également entre eux et tentent de tirer les avantages de cette victoire au bénéfice de leurs seuls intérêts.
La proposition de loi du sénateur David Assouline, qui vise à transposer sans délai l’article 15 de la directive en droit national, est actuellement en cours d’adoption au Parlement. La version du texte adoptée par l’Assemblée nationale le 9 mai semble, à première vue, renforcer ce droit en ajoutant que ce partage soit « équitable ». Des amendements du même sénateur prévoient de sécuriser les droits des « auteurs non-salariés », en renvoyant la négociation de leurs droits à des accords avec les organisations d'auteurs.
Il est pour le moins étrange que le texte n'accorde cette garantie qu'aux auteurs non-salariés et non aux journalistes, pourtant auteurs des articles. Non seulement il les prive de toutes les garanties permettant justement un partage « approprié » et « équitable » mais il génère une inégalité de traitement entre catégories d’auteurs. Au contraire, le texte renvoie, certainement sous l’influence d’une partie des éditeurs, à des accords d’entreprise le soin d’organiser les conditions de cette répartition. Or, l’expérience prouve que ce mode de négociation n’accouche jamais d’un partage équitable : elle rappelle, non sans douleur, les conséquences de la loi Hadopi de 2009, montrant que les rémunérations dépendaient étroitement des rapports de force, en l’occurrence largement favorables aux éditeurs. Les journalistes sont légions à ne jamais avoir vu la couleur de l’argent de cette rémunération.
Par ailleurs, les éditeurs et les agences croient-ils qu’ils seront à même de négocier leurs droits individuellement d’égal à égal avec les GAFA ? D’autres éditeurs, en Allemagne et en Espagne, en ont fait la triste expérience. Si quelques grands groupes de presse arrivent à négocier un généreux pourboire avec les GAFA, qu’en sera-t-il, notamment, des titres de la presse spécialisée ? Les GAFA dicteront leur loi et leurs tarifs, en menaçant de ne pas les référencer.
C’est pourquoi, nous, journalistes, photographes, dessinateurs et dessinatrices de presse, demandons instamment au législateur d’empêcher que quelques éditeurs de presse ne s’approprient la majorité des revenus promis par l’article 15 de la Directive droit d’auteur.
Pour une rémunération réellement « appropriée » et « équitable », nous plaidons pour la mise en place d’une gestion collective que le CFC peut parfaitement garantir. Seule la gestion collective, soumise à de nombreux contrôles, sera capable d’assurer la sécurisation de nos revenus, quelle que soit la taille du journal ou groupe de presse pour lequel nous travaillons, et d’améliorer la santé financière de la presse dans sa globalité et sa diversité.
Comment imaginer une presse forte et indépendante si les acquis de la Directive droit d’auteur viennent servir les seuls intérêts des (plus grands) groupes de presse en ignorant ceux des journalistes ? Le credo qui nous a unis face aux GAFA est plus que jamais d’actualité : une presse mieux financée et des journalistes justement rémunérés garantissent l’indépendance de l’information.
L’enjeu est essentiel pour la démocratie, cette valeur commune qui nous est chère. Prenons donc le temps nécessaire pour parfaire ce texte capital.
Nos actions servent de modèle pour l’Europe et le monde. Restons unis.
Rejoignez-nous tout au long de l’année pour fêter ensemble cet anniversaire !
Dans le cadre de son action culturelle, la Saif s’associe cette année encore aux Rencontres de la Photographie d’Arles qui auront lieu cette année du 1er juillet au 22 septembre 2019.
En 2019 la Saif fête ses 20 ans et Les Rencontres d’Arles leur 50e anniversaire !
Cette édition des Rencontres est l’occasion pour nous d’affirmer notre présence et notre soutien aux cotés de ce festival et c'est donc tout naturellement que nous avons choisi de co-produire l’exposition Edward Weston & Lucien Clergue. Première expo, premières œuvres.
Pour prolonger les célébrations Arlésiennes, nous avons demandé à Fannie Escoulen, commissaire d’exposition indépendante, d’explorer les archives de la Saif, de porter un regard neuf sur ce répertoire. A travers une sélection de 200 images on traversera un siècle d’histoire, on observera les évolutions des pratiques, la diversité d’expression, un témoignage mouvant et vif de la photographie.
La projection aura lieu le jeudi 4 juillet 2019 à 22h dans la Cour de l’Archevêché dans le cadre du Festival Voies Off , et elle sera précédée d'un cocktail, à partir de 19h30, dans les mêmes espaces. RSVP communication@saif.fr
Ici les rendez-vous de la Saif tout au long de la semaine :
L'édition en photographie, avec : Eric Cez, Editions Loco ; Agnès Defaux, Directrice juridique de la Saif ; Alain Escourbiac, Imprimeur ; Marc Pussemier, La Comète - Livres & Photographie; Céline Ravier, Photographe ; modérée par Pierre Ciot, Photographe, Président de la Saif.
La Saif est heureuse de vous présenter Théo Combes, le lauréat de la 1ere édition de la Bourse Laurent Troude, remise vendredi dernier, le 31 mai dans le cadre du festival ImageSingulières, avec Divergence-Images et Libération.
Le jury, composé de Laurent Abadjian, Francesco Acerbis, Pierre Ciot, Gilles Favier, Albert Facelly, Isabelle Grattard, Isabelle Habert, Mina Rouabah, Arthur Troude, a récompensé Noire Méditerranée, de Theo Combes (26 ans), une série qui nous amène de Port-Bou à Menton, le long de la côte méditerranéenne, terre d'immigration depuis longue date, un itinéraire ponctué de lieux et visages, de rencontres millénaires ou récentes.
A l’occasion de ses 20 ans, la Saif présente une exposition sur la thématique des grands changements de ces 20 dernières années qui préfigurent le monde de demain.
Le but est de dresser, à travers les yeux des auteurs de la Saif, un état actuel des choses sur la construction de ce nouveau monde.
Les œuvres exposées traitent des changements climatiques et environnementaux, de politique, de société, d’urbanisme, d’écologie et de leurs conséquences.
Cette sélection offre un regard différent sur les conséquences de ces changements sur notre planète et ses habitants. Ces images nous interpellent sur un bouleversement qui n’est pas visible mais qui est juste perceptible dans le temps. Elles évoquent les sociétés modernes qui se sont construites sur une succession d’événements, de crises, d’avancées, de ruptures … La vitesse à laquelle ces transformations surviennent est accélérée, les dates nous le confirment.
Cette exposition est pensée pour essayer de trouver un sens à ces changements, une réflexion qui sera, on l’espère, de bon augure pour l’avenir !
Avec des photographies de :
Eugénie Baccot
Pascal Aimar
Pascal Bastien
Didier Bizet
Hervé Boutet
Alex Buisse
Franck Chapolard
Sylvie Chappaz
Guillaume Collanges
Paquito Couet
Eleonore Henry de Frahan
Bastien Defives
Jeromine Derigny
Marie-Pierre Dieterlé
Eric franceschi
Christian Hadengue
Claire-Lise Havet
Yannick Le Gall
Alban Lécuyer
Michel Lozano
Bruno Mazodier
Jean-Louis Neveu
Laurent Ouisse
Guillaume Pépy
Hélène Petit
David Richard
Christian Rouchouse
Corinne Rozotte
Jeremy Suyker
Martial Verdier
Laurent Weyl
"1999-2019-, S'adapter ou disparaître"
Une exposition photographique des auteurs de la Saif
Du 26 avril au 27 mai 2019
Maison des Photographes
11, Rue de Belzunce, 75010 Paris
10h-13h et 14h-18h
La Saif organise le vendredi 26 avril prochain le colloque « Les arts visuels et l’usage de la gratuité », dans la Salle Clemenceau du Palais du Luxembourg à Paris.
Le colloque aura pour thème la problématique de la gratuité récurrente dans les secteurs des arts visuels. Ce secteur, un des plus puissant dans l’économie de la culture, voit en même temps la situation de ses premiers acteurs (les artistes) se dégrader au fil du temps.
Les œuvres des arts visuels sont présentes partout dans l’édition, les expositions, la publicité, Internet, les réseaux sociaux, la télévision, la presse… Il n’y a jamais eu autant d’images diffusées, exploitées. Mais les revenus moyens des auteurs sont de plus en plus faibles. Les auteurs sont de plus en plus précarisés et confrontés à une gratuité généralisée.
La Saif souhaite donc alerter sur cette pratique à laquelle sont confrontés quotidiennement les auteurs du secteur des arts visuels.
Ici pour consulter le programme de la journée.
Le nombre de places étant limité, il est obligatoire de s’inscrire à l’adresse : communication[@]saif.fr / avant le 24 avril 2019
Attention : une pièce d’identité vous sera demandée à l’entrée.
Nous avons le plaisir de vous annoncer les 3 finalistes de la 1ere édition de la Bourse Saif pour la jeune création en collaboration avec l'Ensp Arles
• Florent Basiletti avec le projet "Viridiplantae"
• Mathilde Moignard avec le projet "Panser l'Écriture"
• Camille Kirnidis avec le projet "La forêt des violons"
L’annonce du lauréat, ainsi que la remise du prix de la Bourse Saif pour la jeune création auront lieu début juillet, au sein la nouvelle école, dessinée par l’architecte Marc Barani, lors de la semaine d’ouverture des Rencontres de la Photographie.
Remis pour la 5e année à Perpignan, à l’occasion du Festival international du Photojournalisme Visa Pour l'Image, ce prix est destiné à soutenir un-e photographe dans la réalisation d’un projet de reportage déjà en cours. Il est ouvert à tous les photojournalistes professionnels, sans exclusion d’âge, de sexe ou de nationalité.
Candidatures à envoyer au plus tard le 16 mai 2019.
Ici le formulaire de candidature
Après des années de discussions, de négociations et de lobbying, le Parlement européen a finalement adopté, par 348 voix contre 274, la très débattue directive sur le droit d’auteur; une avancée importante pour les auteurs car la directive permet une meilleure répartition de la valeur entre les différents acteurs d’Internet, et notamment entre les créateurs de contenus et les plateformes de diffusion dominées par les GAFAM, farouchement opposées à ce texte !
Rencontre professionnelle organisée en partenariat avec Context’Art sur les champs d’action, le fonctionnement et les missions de la Saif.
Co-animée par Laurène Attia, juriste à la Saif et Isabelle Habert, iconographe responsable de la Saif images.
Vendredi 29 mars 2019, 10h à 12h30, Halle Tropisme (grande salle A) // 121 rue Fontcouverte à Montpellier.
Entrée gratuite, inscription obligatoire, auprès d’Annick Mallardeau amallardeau@contextart.org
Voici la lettre commune qui a été adressée aux parlementaires européens, signée par de nombreux artistes de toutes les disciplines et de tous les pays de l’Union européenne.
Un grand merci à eux pour ce travail précieux!
Merci aux auteurs membres de la Saif qui ont signé cette lettre :
Jane Evelyn Atwood
Serge Bloch
Eric Bouvet
Guy Le Querrec
Sarah Moon
Martin Jarrie
Patrick Zachmann
L'agence NOOR
À l’occasion de son 20e anniversaire, la Saif renouvelle son intérêt envers la jeune création en proposant une bourse, ouverte aux étudiants et diplômés de l’ENSP Arles depuis 2016.
Cette bourse vise à encourager le développement d’un travail photographique déjà engagé qui nécessite un appui pour en finaliser la création.
Ici pour consulter le règlement et ici l’appel à candidatures.
Nous sommes heureux d’être aux côtés de l’association Laurent Troude qui lance avec Libération, Divergence-Images et le festival ImageSingulières une bourse photo au nom du photojournaliste disparu le 25 février 2018. L’appel à candidatures est ouvert et court jusqu’au 15 avril 2019.
La bourse est destinée à soutenir des photographes de moins de 30 ans qui, comme lui il y a trente ans, ont parfois du mal à exercer leur métier, à mettre en œuvre leur talent faute de moyens. Elle s’adresse à des photographes qui s’intéressent à ce qui se passe sur le territoire français, quelle que soit la thématique, politique, sociale, sportive ou culturelle.
La Bourse Laurent Troude récompense un(e) photographe d’une dotation de la Saif - Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe et de Libération d’un total de 8 000 euros, d’un droit d’entrée et d’un an d’abonnement gratuit à Divergence-Images, la plateforme collective qu’avait choisi Laurent.
Le projet du lauréat sera exposé à l’édition 2020 d’lmageSingulières à Sète.
La remise de la Bourse aura lieu à Sète le 31 mai 2019 lors du festival ImageSingulières.
Ici le règlement
Ici le formulaire de candidature
Ici le communiqué
Toute l’équipe de la Saif vous adresse ses meilleurs vœux pour 2019.
2019 sera une année spéciale car la Saif célèbre ses 20 ans d’existence !
Pour fêter ensemble cet anniversaire une série d’événements, expositions, colloques, rencontres, ponctuera l’année 2019.
Au plaisir de vous retrouver tout au long de l’année !
Felicidades Javier Arcenillas !
Le jury de la 8e édition a décerné le Prix Lucas Dolega au photojournaliste espagnol Javier Arcenillas pour son travail de long cours sur la violence en Amérique Latine. Ici pour consulter le reportage
La Saif assure pour le compte de ses sociétaires la gestion des droits collectifs.
Afin de négocier, percevoir puis vous répartir les droits collectifs qui vous reviennent, nous avons besoin comme chaque année, de collecter les informations les plus complètes possibles sur la diffusion de vos œuvres. Votre participation pour la perception de vos droits collectifs est essentielle. C’est aussi la condition indispensable pour votre répartition.
Pour que ces utilisations puissent être prises en compte dans le cadre des répartitions à venir, nous vous demandons de bien vouloir respecter scrupuleusement les différents délais, tels que rappelés plus bas.
Pour faire vos déclarations, vous pouvez télécharger les bordereaux sur notre site Internet à la rubrique boite à outils et nous les adresser dès maintenant.
Afin d’en faciliter le traitement nous vous remercions de nous les adresser par mail à l’adresse administration(@)saif.fr, sous format Excel.
2018
DÉBUT DE LA CONCERTATION PROMISE SUR LES RÉFORMES DU RÉGIME SOCIAL DES AUTEURS
Suite à la réunion du 21 juin qui n’avait apporté aucune réponse concrète à nos interrogations et demandes, mais avait conclu sur la nécessité d’une concertation urgente sur l’ensemble des sujets, la ministre de la Culture, avec son cabinet et ses services, mais sans représentants des affaires sociales, a reçu une vingtaine de représentants des organisations d’artistes auteurs le 26 juin.
La ministre a rappelé l’ensemble des sujets techniques ou politiques sur lesquels ce travail de concertation et de négociation devrait porter dans les toutes prochaines semaines, se fixant le mois d’octobre pour arrêter l’ensemble des décisions, et regrettant qu’il n’y ait eu aucune discussion possible avec l’Etat sur ces sujets depuis cinq ans.
Chacune des organisations a pu exprimer, ou plutôt réexprimer, ses principales inquiétudes et attentes, au regard d’un calendrier désormais extrêmement serré et d’une absence de préparation réelle des services qui seront en charge de la mise en oeuvre des réformes au 1er janvier 2019.
Nous avons notamment appelé à la nécessité d’un discours politique et volontariste sur le maintien, le renforcement et la modernisation d’un régime spécifique des artistes auteurs et d’un arbitrage au plus haut niveau sur ces questions, et demandé à envisager l’éventualité d’un report de tout ou partie des mesures programmées s’il s’avère que les garanties ne sont pas suffisantes pour une mise en oeuvre au 1er janvier 2019. Le Syndicat National de l’Edition, également présent à cette réunion, a apporté son soutien plein et entier à l’ensemble de nos revendications.
Un calendrier de réunions nous a été communiqué par Claire Guillemain, conseillère auprès de Françoise Nyssen pour les affaires sociales. Elles se tiendront tous les 15 jours jusqu’en octobre et cette fois-ci en présence des représentants de la Direction de la Sécurité Sociale et de l’ACOSS (Agence centrale des organismes de sécurité sociale).
Nos organisations restent plus que jamais mobilisées.
Le Conseil Permanent des écrivains
ADAGP, ATLF, La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, Cose Calcre, EAT, La Maison de Poésie, Pen Club, SACD, SACEM, SAIF, SCA, SCAM, SELF, SGDL, SNAC, Union des poètes et Cie, UNPI, UPP.
Les auteurs et les artistes internationaux invitent les pays de l’Union Européenne à soutenir l’article 14 de la directive sur le droit d’auteur, qui prévoit une meilleure répartition de la valeur entre les différents acteurs d’Internet. Ici pour lire le manifeste - http://bit.ly/AuthorsOnArt-14
Depuis plusieurs semaines, Google et YouTube mènent une campagne de désinformation massive et sans précédent contre la directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique qui est aujourd’hui en discussion au niveau européen.
Les puissants moyens utilisés par ces entreprises pour défendre leurs seuls intérêts sont basés sur la manipulation des utilisateurs, des vidéastes influents et des jeunes. C’est inacceptable. Google et YouTube franchissent de nouveau une ligne rouge en abusant de leur position dominante.
Dans ce contexte, les représentants français des ayants droit remercient chaleureusement Franck Riester, ministre de la Culture, de les avoir assurés du soutien du gouvernement sur ce projet capital de directive européenne.
Ils ont rappelé au ministre que cette directive défend les intérêts de l’ensemble des citoyens européens pour lesquels l’accès aux œuvres et à une presse libre sont gages de la diversité culturelle et d’une démocratie renforcée.
Cette directive est essentielle pour rééquilibrer un partage de la valeur aujourd’hui inégalitaire entre les plateformes et les industries de la culture et des médias.
Dans l’intérêt des internautes et des citoyens, comme des créateurs et de l’Europe toute entière, il convient de soutenir sans faiblir les enjeux de cette directive.
A défaut, l’Europe ferait l’aveu de son impuissance et de sa soumission aux GAFA.
Les signataires :
ADAGP – Alliance Presse IG – API –CFC – CSDEM – FFAP – FNDF – FNPS – France Télévisions – GAM – Groupe CANAL+ – M6 – PROCIREP – SACEM – SAIF – SATEV – SCAM – SCPP – SEPM – SGDL – SNAC – SNE – SNEP – SNJ – SOFIA – SPFA – SPI – SPPF – TF1 – UCMF – UNAC – UPAD – UPC – UPFI – USPA
A l’occasion du Festival Visa pour l’image à Perpignan, les photojournalistes dressent un état des lieux toujours aussi inquiétant.
En 2015, l’enquête « Photojournalisme : une profession sacrifiée » était publiée et mettait en exergue la dégradation alarmante des conditions de travail des photojournalistes. Et depuis ? Aucune véritable politique de redressement de la situation n’a été entreprise et le code de bonne conduite dit Brun Buisson n’a produit aucun résultat.
Au demeurant, un signal positif a été envoyé à la profession par la nomination d’une Déléguée à la photographie au sein du ministère de la Culture en janvier dernier, en la personne de Madame Marion Hislen.
L’importance enfin accordée – nous espérons de manière pérenne – à cet art, doit s’accompagner de mesures qui permettent de donner aux photojournalistes des conditions de travail décentes, et qui adaptent les pratiques aux enjeux de la société numérique qui est la nôtre.
Les sociétés d’auteurs signataires - Saif et SCAM - demandent que les intérêts de la profession soient pris en compte.
Quant aux conditions de travail :
le respect des délais de paiement légaux dans la profession ;
la préservation du statut de salarié du photojournaliste face au statut d’auto-entrepreneur qui est inadapté à la profession et accroit la précarisation des photographes ;
la révision du Décret qui a instauré un salaire minimum dérisoire à 60€ par pige pour 5 heures de travail sans encadrer l’étendue de la cession.
Quant aux pratiques professionnelles :
l’engagement de l’action pour endiguer la pratique du fameux « DR » (droits réservés) dans la presse et la publication de l’étude annoncée ;
le conditionnement des aides à la presse en sorte de s’assurer qu’elles contribuent bien in fine à l’emploi de journalistes ;
le partage de la valeur pour une profession en souffrance alors que la photographie est omniprésente dans la presse et plus largement sur Internet.
Nous espérons que le dialogue engagé récemment avec Mme Marion Hislen débouchera rapidement sur un ensemble de mesures concrètes attendues depuis des années. Notamment qu’en est-il du Conseil national des professions des arts visuels, censé venir remplacer le projet de Conseil national de la photographie qui n’a pas vu le jour ?
Il est urgent que nos ministères de tutelle soient à la hauteur de la situation et prennent enfin des décisions qui pérennisent le statut du photojournaliste et la protection du droit d’auteur, car si les créateurs ne peuvent plus vivre de leur travail c’est l’information et la culture qui sont en danger.
Contacts presse
Saif : Sara Giuliattini - 01 44 61 07 82 - sgiuliattini@saif.fr - www.saif.fr
Scam : Astrid Lockhart - 01 56 69 64 05 - 06 73 84 98 27 - astrid.lockhart@scam.fr - www.scam.fr
C’est avec une grande tristesse et une profonde émotion que nous apprenons la disparition du photographe Laurent Troude. Membre de la Saif, il travaillait depuis plus de 20 ans pour Libération.
Le conseil d’administration et toute l’équipe de la Saif, expriment toute leur solidarité à sa famille et à ses proches.
La Saif organise pour la 6e année consécutive des Rencontres professionnelles à Perpignan, lors du festival de photojournalisme Visa pour l’image, le jeudi 6 septembre 2018 à 17h, en partenariat avec le Ministère de la Culture.
« Les femmes photojournalistes, entre stéréotypes et préjugés, quelle réalité, quelle égalité ? »
Soucieuse du devenir du métier de photojournaliste, la Saif entend cette année dresser un état des lieux sur les difficultés de l’exercice du métier par les femmes, les enjeux contemporains et les perspectives d’amélioration de leur statut.
De façon récurrente, le débat sur l’égalité homme/femme revient sur le devant de la scène. La lutte contre les violences faites aux femmes, les stéréotypes sexistes et les différences de conditions de travail, restent d’actualité dans tous les domaines confondus.
Comment le métier de photojournaliste a évolué pour les femmes ? Historiquement, quelle est leur place dans un univers très masculin ? Quelles sont leurs conditions de travail dans les différents pays du monde ? Existe-t-il une différence d’approche de sujets entre les femmes et les hommes reporters ? Surtout quels types de réponses peut-on mettre en œuvre ?
Ces questions seront abordées par des acteurs du photojournalisme international : Paula Bronstein, Photojournaliste ; Laurence Geai, Photojournaliste, Agence Sipa ; MaryAnne Golon, Directrice photo du Washington Post ; Nicolas Jimenez, Directeur photo de Le Monde ; Marion Hislen, Déléguée à la photographie au sein de la Direction Générale de la Création Artistique du ministère de la Culture ; Marie Robert, conservatrice au musée d’Orsay, Co-commissaire de l’exposition Qui a peur des femmes photographes ? 1839 à 1945 ; Kasia Stręk, Photojournaliste, Collectif Item, Lauréate du Prix Camille Lepage 2018.
Pour cette 6e édition, la Saif s’associe au Ministère de la Culture, qui a été le premier à recevoir, en octobre 2017, le label Égalité attribué par l’Association française de normalisation - Afnor, afin de traiter la question de l’égalité entre les femmes et les hommes déclarée « grande cause nationale » du quinquennat.
La Saif vous donne rendez-vous jeudi 4 octobre 2018 à partir de 18h30 pour le vernissage de ’Shanghai Cosmetic’, une exposition photographique de Leslie Moquin Lauréate du premier Prix Saif femme photographe en partenariat avec le festival Les femmes s’exposent.
À la Maison des Photographes - Espace UPP
11, rue de Belzunce 75010 Paris
À cette occasion, une 2e édition du livre auto-édité à 100 exemplaires et une édition de tête, limitée à 10 exemplaires accompagnée d’un tirage, sera présentée.
///////// Shanghai Cosmetic de Leslie Moquin
du 5 au 31 octobre 2018
à la Maison des photographes - Espace UPP
11 rue de Belzunce 75010
du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h
Communiqué - Paris le 18 octobre 2018
La Saif tient à saluer l’action de Françoise Nyssen qui a su promouvoir et défendre avec énergie et conviction les droits des créateurs des arts visuels dans les débats européens en cours, et adresse ses félicitations à Franck Riester pour sa nomination rue de Valois.
L’implication de Monsieur Riester dans les débats des lois « Hadopi » (dont il a été le rapporteur à l’Assemblée Nationale), de la loi « Création, Architecture et Patrimoine » et sa connaissance des dossiers de la culture et de la création à l’ère du numérique, sont pour nous un fort motif d’encouragement.
Sensible à la protection des droits des auteurs, membre influent de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation depuis son tout premier mandat de député, Frank Riester pourra s’appuyer sur son expérience pour promouvoir, encourager et valoriser la création dans un contexte en pleine mutation.
Nous ne doutons pas que M. Franck Riester saura entendre la nécessité de défendre les auteurs dans le débat en cours sur la directive sur le droit d’auteur sur le marché numérique unique, et d’assurer tout particulièrement une meilleure répartition de la valeur entre les différents acteurs de l’Internet.
La Saif se tient à la disposition de Monsieur Franck Riester pour engager avec lui une collaboration qu’elle espère positive pour tous les auteurs des arts visuels.
Rendez-vous à Quai des Bulles - Saint-Malo le Samedi 13 octobre 2018 à 10h à l’Hotel l’Univers, pour le petit-déjeuner professionnel organisé par le Groupement des Auteurs de Bande dessinée (SNAC) :
"L’auteur•trice de BD demain. Quel statut fiscal et social ? Quelles évolutions à venir ?"
En présence de :
Marc-Antoine Boidin, auteurBD et vice-président du Snac pour le groupement BD
Guillaume Lanneau, auteur, designer et graphiste, administrateur de la Saif
Emmanuel de Rengervé, juriste, Directeur Générale du Snac
Johann Ullcer-Leroux, auteurBD, pilote du SnacBD
Retrouvez le programme complet ici : http://urlz.fr/7VU2
(Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles).
L’article 13b du texte de la directive sur le droit d’auteur sur le marché numérique unique, prévoit notamment l’obligation pour les moteurs de recherche d’images de rémunérer les auteurs.
Cet article est donc nécessaire pour rectifier un modèle économique dans lequel les moteurs de recherche d’images réalisent des bénéfices basés sur une utilisation non autorisée de ces contenus, tandis que les auteurs de ces images ne reçoivent aucune rémunération pour leur travail.
Vous pouvez lire ici la lettre cosignée CISAC, CIAGP, GESAC,EFJ, Pyramide Europe et EVA.
Communiqué – Paris, le 12 septembre 2018
C’est un excellent message envoyé aux industries créatives européennes ; réagit ainsi Alex Voss, rapporteur du texte de la directive sur le droit d’auteur sur le marché numérique unique, suite au vote de ce matin du Parlement européen.
Après l’avoir rejetée en juillet, les eurodéputés ont finalement adopté à une large majorité une version légèrement remaniée de la directive (texte approuvé par 438 voix contre 226) adaptant le droit d’auteur à l’ère du numérique.
La directive, en gestation depuis deux ans, prévoit une meilleure répartition de la valeur entre les différents acteurs d’Internet, et notamment entre les créateurs de contenus et les plateformes de diffusion dominées par les GAFA, farouchement opposées à ce texte.
Concrètement, pour ce qui concerne les auteurs des arts visuels, deux points sont particulièrement positifs dans l’adoption de ce texte :
Ce résultat, fort et encourageant, a été obtenu grâce à votre mobilisation et à celle des artistes de toute l’Europe, à l’implication et au travail persévérant des organisations de défense des droits des artistes (sociétés d’auteurs et organisations professionnelles).
Le processus d’adoption définitive de la directive n’est pas encore achevé, puisque sur la base du texte adopté, s’engagent désormais les négociations du "trilogue" (Parlement, Commission et Conseil européen). Pour autant une étape définitive a été franchie.
Nous tenons tout particulièrement à remercier les députés européens qui ont soutenu ce texte et notamment M. Jean-Marie Cavada, vice-président de la commission des affaires juridiques au Parlement européen, qui s’est battu sans relâche pour la défense du droit d’auteur depuis le début du débat.
La Saif est heureuse de participer au forum professionnel La Vie d’artiste, organisé à la Villa Arson à Nice, le vendredi 23 et samedi 24 novembre 2018 : Rencontres, tables rondes, mini-conférences et speed-dating.
L’artiste au cœur de l’écosystème de l’art.
Statut, réglementation soutiens, économie, diffusion... Ce forum d’information porte sur l’environnement professionnel des artistes et s’adresse à eux, plus particulièrement aux jeunes diplômés des écoles d’art et aux étudiants en art.
Un panorama des dispositifs pour les artistes et les œuvres, avec des interlocuteurs et opérateurs spécialistes des arts visuels.
Ce forum s’intéresse à tous les enjeux de la professionnalisation des artistes en proposant, sur deux après-midis, à la fois des moments de communication publique (tables rondes thématiques) et des temps de rencontres personnalisées avec des interlocuteurs spécialistes dans différents domaines (sous forme de mini-stands).
Ce forum traite des aspects très concrets qui concernent le statut de l’artiste (professionnalisation, droits sociaux, fiscaux), s’intéresse aux relations avec les différents acteurs du marché de l’art (galeries, collectionneurs, institutions, presse…) et aborde la question du soutien à la création contemporaine en interrogeant des professionnels sur les dispositifs existants ainsi que sur leurs évolutions.
Avec la participation de Arts en résidence, l’Afdas, Botox, CAAP, C-E-A, le Cnap, la Fraap, la Maison des Artistes, la Régie culturelle & Région Sud - Paca, la Saif, le ministère de la Culture - DGCA & DRAC Paca, la Station, la Villa Arson …
Vendredi 23 novembre de 14h à 18h
Les artistes sont invités à rencontrer les professionnels et acteurs de l’art et, dans le même temps, des tables rondes thématiques sont organisées.
Elles ont pour objectifs :
• de présenter l’environnement professionnel de l’art contemporain aux artistes,
• de leur donner la connaissance et l’information à propos des divers interlocuteurs (particulièrement pour les jeunes une fois quittée l’école),
• d’appréhender les rapports aux systèmes de l’art (économie, presse, institutions),
• de les intéresser à leur environnement professionnel, afin qu’ils puissent de façon autonome retrouver et approfondir les sujets qui les concerneront lorsqu’ils se trouveront en demande,
• de comprendre les aspects administratifs et juridiques de la gestion de l’activité,
• de donner des informations sous forme de pistes à approfondir par les étudiants en art pour leur avenir.
Samedi 24 novembre de 14h à 18h
Des rencontres rapides et individualisées, sous forme de speed-dating, sont organisées pour les artistes avec les divers intervenants, tandis que des focus de présentation sont dédiés aux structures et organismes participants.
Ces rencontres ont pour enjeux :
• d’informer les artistes des règles professionnelles,
• d’aider à les orienter par rapport à des situations ou questionnements personnels,
• de permettre l’échange avec des professionnels du secteur des arts visuels,
• de consolider et enrichir les perspectives de développement de leur(s) projet(s) professionnel(s).
VILLA ARSON, 20 avenue Stephen Liégeard - 06100 Nice
Le Conseil Permanent des Écrivains - CPE - et le Syndicat National de l’Édition - SNE - mettent aujourd’hui à disposition des auteurs des documents qui ont pour objectif de faciliter la production par les éditeurs d’une reddition des comptes explicite et complète et de permettre aux auteurs de mieux appréhender la réalité de l’exploitation de leurs œuvres.
Communiqué de presse
Paris, le 16 mars 2018
REDDITION DES COMPTES – UNE AVANCÉE NOUVELLE DANS LE DIALOGUE ENTRE ÉDITEURS ET AUTEURS
Dans le prolongement de l’accord du 21 mars 2013 sur l’adaptation du contrat d’édition à l’ère du numérique, le Conseil permanent des écrivains (CPE) et le Syndicat national de l’édition (SNE) ont rédigé ensemble un document pédagogique sur la reddition des comptes.
Le CPE et le SNE mettent ainsi à disposition des auteurs et des éditeurs un document rappelant les principes généraux qui régissent la reddition des comptes. Un tableau récapitulatif et un glossaire définissant les principaux termes utilisés dans une reddition des comptes viennent compléter ce dispositif.
Ces éléments ont pour objectif de faciliter la production par les éditeurs d’une reddition des comptes explicite et complète et de permettre aux auteurs de mieux appréhender la réalité de l’exploitation de leurs œuvres.
Ils actualisent, à la lumière des nouvelles dispositions sur la reddition des comptes traduites dans la réforme du code de la propriété intellectuelle de 2014, un précédent document rédigé en 2011.
« Ces documents de reddition des comptes marquent un progrès indéniable. Je fais le voeu qu’ils deviennent rapidement le modèle de tous les éditeurs et que la majorité d’entre eux l’appliquent sans tarder. Les auteurs disposeront ainsi d’une information complète et compréhensible de leurs relevés de droits, dans des formes similaires d’un éditeur à l’autre. C’est un élément déterminant des relations de confiance qui doivent régir les rapports entre auteurs et éditeurs »
Pascal Ory, président du CPE
« Ce document est le fruit d’une concertation étroite entre éditeurs et auteurs. Il illustre la volonté de clarification des relations contractuelles qui les unissent. Au-delà, il témoigne de la qualité des échanges qui prévalent au sein de l’instance de dialogue mise en place par le SNE et le CPE »
Vincent Montagne, Président du SNE
A l’occasion du cinquantenaire des événements de Mai 68, la Saif a lancé un appel à images auprès des auteurs de la Saif images, la banque d’images des auteurs de la Saif, afin de réunir et mettre en valeur des fonds photographiques qui sont souvent menacés d’être dispersés.
Avec cette exposition la Saif souhaite valoriser et mettre en avant les auteurs ayant travaillé sur ce sujet et témoigner également de l’importance et de la valeur documentaire que ces images représentent aujourd’hui pour la construction de l’histoire, pour la postérité.
Une proposition pour regarder les événements du printemps 68 à travers les yeux des auteurs de la Saif images et mener une réflexion sur le devenir de fonds photographiques aujourd’hui.
Mai 68, Regarde encore est également un hommage au photojournalisme, qui se débat depuis de longues années dans un marché en crise ; nous avons décidé de mettre à l’honneur cette époque qui représente les débuts d’une période à présent idéalisée par les photojournalistes, en espérant que ce sera de bon augure pour l’avenir !
Avec des images de : Gérard Bousquet, Marc Garanger, Horace, Didier Leplat, Jean-Claude Meauxsoone, Yann Piquer, Jean Pottier, Jean Ribière, Jacques Windenberger
Mai 68, Regarde encore
du 26 avril au 25 mai 2018
à la Maison des photographes, 11 rue de Belzunce 75010
du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h
La semaine prochane, le Parlement européen sera sur le point de voter l’une des législations impliquant le plus les auteurs et les compositeurs depuis ces 20 dernières années.
Le projet de « Directive sur le Droit d’Auteur sur le Marché Numérique Unique » apportera aux créateurs une rémunération lorsque leurs œuvres seront utilisées par de grandes plateformes numériques, en particulier les services tels que YouTube qui actuellement ne versent quasiment rien aux ayants droit.
Les droits que des millions de créateurs dans le monde entier perçoivent en Europe seront renforcés si le projet actuel de la Directive est adopté. La nouvelle Directive constituera également un précédent très important que d’autres pays suivront.
Cependant, le combat est encore très loin d’être terminé.
Les sociétés technologiques et les organisations anti-copyright se battent bec et ongles pour défaire la Directive. De puissants lobbies mènent une campagne de désinformation visant à affaiblir les droits d’auteur, présentant les copyrights des créateurs comme une censure et une menace à la liberté d’expression.
Nous sommes sur le point de franchir la ligne d’arrivée de cette importante législation, et il est crucial que les créateurs du monde entier fassent entendre leurs voix maintenant.
SIGNEZ LA PETITION MAINTENANT
Soutenez la pétition http://makeinternetfair.eu/ et rejoigniez les quelque 40.000 créateurs qui appellent à l’action et demandent à leurs élus de voter pour l’équité pour les créateurs.
Nous sommes heureux de vous annoncer que le jury du premier Prix Saif femme photographe, avec le Festival Les femmes s’exposent, composé de Pierre Ciot, Photographe Président de la Saif ; Yann Di Meglio, Galerie Intervalle ; Véronique Rautenberg, Cheffe du Service photo de l’Obs ; Anais Viand, Journaliste pour Fisheye a décidé de récompenser Leslie Moquin pour sa série ’Shanghai Cosmetic’.
Rendez-vous au mois d’octobre pour découvrir la ville de Shanghai à travers les yeux de Leslie, à la Maison des Photographes, espace Upp Auteurs, 11 Rue de Belzunce, 75010 Paris.
Associations, syndicats et sociétés d’artistes et auteurs des arts visuels cosignent un courrier à l’attention des députés européens pour solliciter leur soutien et leur vote en faveur de l’Article 13 du projet de directive sur le droit d’auteur sur le marché numérique unique.
Madame, Monsieur le Député européen,
Nous, associations, syndicats et sociétés d’artistes et auteurs des arts visuels, représentant des dizaines de milliers de peintres, photographes, sculpteurs, designers, auteurs de bandes dessinées, de livres jeunesse, art urbain, en appellerons à votre soutien au rapport d’Axel Voss sur la directive droit d’auteur, en session plénière, le 5 juillet prochain, pour un internet équitable pour les créateurs.
En tant qu’auteurs, nous chérissons la liberté d’expression et l’accès à la culture pour tous, dans un marché numérique et pensons que celui-ci doit permettre à la création de croître de pair avec les nouveaux modèles économiques. C’est pourquoi nous soutenons le rapport de la commission JURI, adopté à une nette majorité après plus d’un an d’examen approfondi, puisqu’il s’agit d’une étape importante vers la fin du « free-riding » des grandes plateformes.
Il n’y a pas de conflit entre les droits des auteurs et la liberté d’expression, comme l’ont prétendu certaines grandes sociétés des technologies. Ces deux impératifs sont au contraire complémentaires et à ce titre, protégés par le texte du rapport JURI. Il est vrai que les plateformes de contenus téléchargés par les utilisateurs devront modifier leurs pratiques en vertu de l’article 13. Ils prétextent le refus de la censure et en appellent à la liberté d’expression pour essayer de s’y soustraire.
Or, les propositions du rapporteur Voss ne visent qu’à apporter une rémunération plus juste et équitable aux auteurs pour les usages massifs de leurs œuvres sur les grandes plateformes en ligne.
Vous trouverez ci-joint un document résumant les propositions du rapport d’Axel Voss.
Nous en appelons à votre compréhension des équilibres en jeu et comptons sur votre vote positif sur le rapport pour préserver la vitalité de la création et sa diversité.
Très respectueusement,
Sébastien Cornuaud
Association des auteurs de
bande-dessinée (adaBD)
Marie-Anne Ferry-Fall
Société des auteurs dans les arts
graphiques et plastiques (ADAGP)
François Caspar
Alliance française des designers (AFD)
Antinéa Garnier
La Maison des Artistes
Olivier Brillanceau
Société des auteurs des arts visuels et de l’image
fixe (SAIF)
Hervé Rony
Société Civile des auteurs multimédia
(SCAM)
Jean-Marc Bourgeois
Syndicat Solidarité Maison des Artistes (SMdA Cfdt)
Emmanuel de Rengervé
Syndicat National des Auteurs et des
Compositeurs (SNAC)
Guillaume Lanneau
Syndicat national des Artistes Plasticiens CGT
(SNAPcgt)
Pierre Denieuil
Union Nationale des Peintres Illustrateurs
(UNPI)
Philippe Bachelier
Union des Photographes Professionnels (UPP)
Le 26 juin dernier s’est tenue l’Assemblée générale ordinaire annuelle de la Saif à la Cité internationale des arts à Paris.
Les membres du Comité de surveillance et de la Commission action culturelle de la Saif ont été élus pour la première fois, en application de la réforme statutaire de l’an dernier.
Enfin, les 14 résolutions soumises au vote ont intégralement été adoptées.
Membres du Comité de surveillance :
> Représentants de la catégorie Auteur :
> Représentant de la catégorie Héritiers/Légataires :
Membres de la Commission action culturelle :
Suite à l’Assemblée générale, le Conseil d’administration réuni le 27 juin a élu pour un an le nouveau Bureau de la Saif :
Table-ronde organisée dans le cadre du Congrès de l’UPP, avec Agnès Defaux, directrice juridique de la Saif, Hervé Mariaud directeur général de Pixways/Pixtrakk, Pierre Morel, photographe.
Regards croisés sur cette question qui devient crucial pour les photographes aujourd’hui.
Vendredi 23 mars 2018 à 11h
à la Mairie du 10e
72 Rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris
Nous sommes heureux de vous annoncer que le jury du prix Révélation Saif en partenariat avec le Festival Voies Off, composé de Christophe Laloi et Aline Phanariotis de Voies Off, de Jean-François Rospape de l’Imagerie de Lannion, Erick Gudimard du Centre Photographique de Marseille et Stéphanie Knibbe, Vice-Présidente de la Saif a décidé de récompenser le photographe espagnol Hugo Alcol pour sa série ’Archipiélago’.
Ici pour découvrir ce travail qui a reçu le prix de la maquette au Fotobookfestival de Kassel en 2017.
Dans le cadre de son action culturelle, la Saif s’associe cette année encore aux Rencontres de la Photographie d’Arles qui auront lieu cette année du 2 juillet au 23 septembre 2018.
Pendant la semaine professionnelle du lundi 2 au samedi 7 juillet, notre équipe se tiendra à votre disposition pour vous informer, vous orienter et répondre à vos questions pratiques et juridiques :
Le financement des expositions de photographie, quelle rémunération pour les auteurs ?
Avec :
Pierre Ciot, Photographe, Président de la Saif
Agnès Defaux, Directrice juridique de la Saif
Andrea Holzherr, Global Exhibitions Manager, Agence Magnum Photos
Daniel Rouvier, Conservateur en chef, Directeur du Musée Réattu d’Arles
Aurore Valade, Photographe, Lauréate du Photo Folio Review 2017
La Saif renouvelle également son soutien au Festival Voies Off qui se tiendra dans la Cour de l’Archevêché du 2 juillet au 23 septembre 2018.
Jeudi 5 juillet à partir de 14h30, Isabelle Habert, iconographe indépendante, en charge de la Saif images, et Sara Giuliattini, en charge de la communication et de l’action culturelle de la Saif, participeront en tant qu’expertes aux lectures de Portfolio.
Vendredi 7 juillet à 11h, table-ronde La gestion collective des droits d’auteur des photographes, avec Olivier Brillanceau, Directeur Général de la Saif et Pierre Ciot, Photographe et Président de la Saif
Samedi 8 juillet à partir de 22h30, nous serons heureux de remettre le 6e Prix Révélation Saif, qui récompense tous les ans un talent émergent de la photographie avec une dotation de 2 500€.
Nous sommes heureux d’annoncer que Kasia Strek (Collectif Item) est la lauréate du Prix Camille Lepage 2018.
Ce prix, doté de 8 000 euros, lui permettra de réaliser son reportage sur les conséquences du manque d’accès à l’avortement en Égypte, pays où cet acte est illégal.
Merci au jury, qui était composé de :
Le jeudi 5 juillet, en session plénière, les députés européens ont rejeté le texte et le mandat de négociation de la directive sur le droit d’auteur sur le marché numérique unique présenté par la commission juridique (JURI) du Parlement européen.
Ce texte équilibré avait su prendre en compte les évolutions technologiques et préserver un équilibre entre l’accès à la culture, la liberté d’expression et un juste partage de la valeur afin que l’ensemble des auteurs puissent vivre de leur art.
La Saif, exprime sa profonde déception et déplore le lobbying intense mené par les GAFA qui a influencé une partie des députés européens.
La Saif reste mobilisée pour qu’une législation juste soit adoptée très prochainement en faveur d’une meilleure rémunération des créateurs sur Internet.
Ici pour lire le communiqué du Parlement européen.
La Saif organise le colloque Conservation et valorisation des fonds photographiques le vendredi 18 mai 2018 de 9h à 18h dans la Salle Clémenceau du Palais du Luxembourg.
La photographie a beaucoup évolué ces vingt dernières années, mais une problématique est récurrente à l’ensemble des auteurs, il s’agit de la conservation de leur fonds photographique.
Pour réfléchir au développement de solutions, et mettre plus en avant cette question, nous organisons ce colloque au Sénat en présence de professionnels de la conservation de fonds, de représentants des institutions publiques, de photographes et de personnalités politiques.
Ici le programme de la journée :
(Le nombre de places étant limité, il est obligatoire de s’inscrire à l’adresse : communication@saif.fr - Avant le 15 mai 2018)
- 9h30 - 11h : Auteurs, quel avenir pour vos images ?
Les photographes sont aujourd’hui désemparés quant au devenir de leurs archives.
Que vont devenir leurs tirages, leurs négatifs, leurs diapositives et comment leurs photographies vont être valorisées quand ils auront disparu ?
Intervenants :
• Marco Bischof, Président du Fonds de dotation Magnum et Daphné Juster, Avocate, Magnum Photos
• Marc Chaumeil, Photographe de l’association de photographes indépendants Divergence
• Jacques Windenberger, Photographe
Moderateur : Pierre Ciot, Photographe, Président de la Saif
- 11h30 - 13h : Les conditions, les contraintes, les possibilités pour assurer la conservation physique des photographies
La conservation d’un fonds photographique est extrêmement complexe, du fait de la singularité et de la nature hétéroclite du medium : nomenclature, gestion de techniques variés,usages et exploitations différentes
Intervenants :
• Jean-François Camp, Centre International du Photojournalisme de Perpignan
• Héloïse Conésa, Conservatrice du patrimoine à la Bibliothèque Nationale de France, en charge de la collection de photographie contemporaine
• Françoise Denoyelle, Historienne de la photographie, Présidente de l’Association pour la Promotion des Fonds Photographiques
• Gilles Désiré dit Gosset, Conservateur général du patrimoine, Directeur de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine
Modératrice : Agnès Defaux, Directrice juridique de la Saif
- 14h30 - 16h : Quelles propositions pour la valorisation du patrimoine photographique ?
La valorisation d’un fonds photographique peut se faire par l’intermédiaire de différents acteurs : institutions publiques, sociétés d’auteurs, agences, collectifs, etc. et à travers la mise en place de différentes solutions : banques d’images en ligne, dispositifs multimédia, outils de recherche, outils pédagogiques etc.
Intervenants :
• Maxime Courban, Archiviste et iconographe des Archives départementales de Seine Saint-Denis, (fonds photographique du journal L’Humanité)
• Marion Hislen, Déléguée à la photographie au sein de la Direction générale de la création artistique, Ministère de la Culture et de la Communication
• Véronique Raimond dit Yvon, Directrice commerciale de l’Agence Gamma/Rapho
Modérateur : Olivier Brillanceau, Directeur Général de la Saif
Heureux d’accompagner pour la deuxième année consécutive l’Association "Camille Lepage - On est ensemble" pour son prix destiné à soutenir un photographe dans la réalisation d’un projet de reportage déjà en cours.
Le prix sera remis au lauréat le jeudi 6 septembre 2018 lors de la soirée de projection du festival Visa Pour l’Image à Perpignan.
Cette année, le travail France périphérique de Pierre Faure (lauréat 2017) sur la montée de la pauvreté en France, sera présenté lors d’une des soirées de projection de la 30e édition du festival.
Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 16 mai 2018
Règlement et formulaire de candidature 2018 ici : http://www.visapourlimage.com/festival/…/prix-camille-lepage
Pour obtenir plus de renseignements : camillelepageaward@gmail.com
Nous apprenons avec une grande tristesse le décès du photographe d’origine iranienne Abbas.
Ancien collaborateur de Sipa et de Gamma, membre de la Saif depuis son origine, Abbas travaillait pour l’Agence Magnum depuis 1981.
Le conseil d’administration et toute l’équipe de la Saif, expriment toute leur solidarité à sa famille, à ses proches, à ses collègues.
2017
Depuis 15 ans, les Rencontres annuelles de la FRAAP - Fédération des Réseaux et Associations d’Artistes Plasticiens sont devenues une plateforme d’échanges et de débats pour l’ensemble des acteurs du secteur des arts plastiques. Les artistes plasticiens et leurs associations sont invités à débattre de la situation des arts plastiques aujourd’hui.
Cette 15eme édition se déroulera les 1er et 2 décembre 2017 aux Beaux-Arts de Paris, Olivier Brillanceau, Directeur Général de la Saif, et Bruno Charzat, graphiste et dessinateur, administrateur de la Saif, interviendront le vendredi 1er décembre 2017 à 14h dans le cadre de la rencontre : ’Des collectifs d’artistes, pourquoi faire ? En quoi une société d’auteurs est-elle un collectif d’artistes particulier ?’
Le Conseil Permanent des Écrivains remercie vivement Catherine MORIN-DESAILLY, présidente de la Commission de la culture, de la communication et de l’éducation du Sénat, et la sénatrice Sylvie ROBERT ainsi que l’ensemble des sénateurs pour avoir déposé et adopté le 15 novembre un amendement permettant de revenir sur l’absence de compensation de la hausse de la CSG pour les auteurs et les artistes.
Cet amendement, qui prévoit de compenser dès 2018 la hausse de la CSG par une réduction du taux de la cotisation vieillesse, doit encore faire l’objet d’un vote favorable à l’Assemblée Nationale.
La ministre de la Culture a indiqué, dans un communiqué publié après le vote au Sénat, qu’elle défendrait cette solution pérenne devant l’Assemblée Nationale, dans le cadre de l’examen en deuxième lecture du Projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Pour rétablir totalement l’équité entre la population des artistes auteurs et le reste des actifs, il conviendrait toutefois qu’une solution complémentaire transitoire puisse être mise en place pour les auteurs et les artistes non affiliés, puisque ce n’est qu’en 2019 que tous cotiseront pour la retraite de base.
Le soutien du Sénat et, nous l’espérons, de l’Assemblée Nationale sur la situation des auteurs et des artistes constitueront un signe fort dans le cadre des grandes réformes annoncées pour le statut social de ces populations.
Le Conseil Permanent des écrivains :
ADAGP, ATLF, Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, Cose Calcre, EAT, Maison de Poésie, Pen Club, SACD, SACEM, SAIF, SCA, SCAM, SELF, SGDL, SNAC, Union des poètes, UNPI, UPP.
Nous sommes heureux d’annoncer notre partenariat avec l’agence photo coopérative Noor, pour le projet Noor by Noor à l’Atelier Néerlandais à Paris, du 3 au 19 novembre 2017.
Samedi 18 novembre 2017 vous êtes invités à la rencontre ’Etre Auteur Photographe en 2017 en France’, avec Agnès Defaux, Directrice juridique de la Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe ; Pierre Terdjman, photographe et fondateur du collectif de photojournalistes Dysturb ; Pierre Morel, photographe-auteur ; Saccomani Clément, directeur de l’Agence Noor.
Cette rencontre permettra de confronter les différents points de vue de professionnels de l’image, sur les questions liées au statut d’auteur photographe aujourd’hui et notamment : le partage de la valeur, la protection des images sur internet ; l’évolution du métier face au numérique/internet ; la déstabilisation après l’arrivée des nouvelles technologies.
Communiqué :
Paris, le 19 septembre 2017
Comme prévu par la loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de création et codifiée à l’article L.326-2 du Code de la propriété intellectuelle, les organismes de gestion collective mettent aujourd’hui à la disposition du public une base de données électronique unique qui recense, avec le nom de leurs bénéficiaires, le montant et l’utilisation des sommes qu’elles ont affectées, en vertu de la loi, à des actions d’aide à la création, à la diffusion du spectacle vivant, au développement de l’éducation artistique et culturelle et à des actions de formation des auteurs et des artistes.
Cette base, dont les données sont enregistrées dans un format ouvert et librement réutilisable, est accessible gratuitement à compter de ce jour sur le site www.aidescreation.org. Elle sera mise à jour régulièrement.
Elle recense toutes les actions culturelles soutenues en 2016 par dix-sept organismes de gestion collective d’auteurs, d’artistes interprètes, de producteurs et d’éditeurs (ADAGP, ADAMI, ANGOA, ARP, CFC, PROCIREP, SACD, SACEM, SAIF, SAJE, SCAM, SCPP, SCELF, SEAM, SOFIA, SPEDIDAM, SPPF).
Les sommes correspondantes sont notamment issues des 25 % du montant des rémunérations perçues au titre de la copie privée et de la part non répartissable de droits tels que la rémunération équitable pour la communication au public des phonogrammes du commerce, que la loi oblige depuis 1985 à affecter à de telles actions.
La Saif est heureuse de s’associer pour la première fois cette année au Prix Camille Lepage. L’Association Camille Lepage - On est ensemble a été créée en septembre 2014, quelques mois après la mort de Camille Lepage en Centrafrique, et elle a pour but de promouvoir la mémoire, l’engagement et le travail de Camille. Le Prix vise à encourager un photojournaliste engagé dans un projet au long cours.
Pierre Faure est le lauréat de l’édition 2017 pour son projet de reportage sur la montée de la pauvreté en France, sujet peu traité dans les médias qui mérite qu’on s’y intéresse.
Dans le cadre de son action culturelle, la Saif s’associe cette année encore au Festival de photojournalisme Visa pour l’Image à Perpignan du 2 au 17 septembre 2017.
Pendant la semaine professionnelle, du mardi 5 au samedi 9 septembre, notre équipe se tiendra à votre disposition pour vous informer, vous orienter et répondre à vos questions pratiques et juridiques, dans son stand au Palais des Congrès.
Le jeudi 7 septembre nous vous invitons à la 5ème édition des Rencontres de la Saif, qui se tiendra de 17h à 19h au Palais des Congrès, dans l’auditorium Charles Trenet (entrée libre).
A la suite des élections en France et à un moment charnière pour le photojournalisme (constat de la dégradation des pratiques ces cinq dernières années et adoption en 2017 d’un barème minimum de piges imposant des salaires dérisoires), le thème de cette année sera : « Réforme du droit d’auteur en Europe, élections et nouveau gouvernement en France : quelles perspectives pour les photojournalistes ? ».
en présence de :
Eric Bouvet, Photojournaliste indépendant
Olivier Brillanceau, Directeur général de la SAIF
Pierre Ciot, Photographe, Vice-Président de la SAIF
Constance Le Grip, Députée des Hauts-de-Seine. Vice-Présidente de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, membre de la commission des affaires européennes de l’Assemblée Nationale
Dominique Sagot-Duvauroux, Economiste, professeur à l’Université d’Angers, directeur de la Structure Fédérative de Recherche Confluences, spécialiste des questions d’économie culturelle
Gilles Vercken, Avocat spécialisé dans la propriété littéraire et artistique, associé du cabinet Vercken & Gaullier
Véronique de Viguerie, Photojournaliste indépendante
Cette 5ème édition des Rencontres de la Saif dressera ainsi un état des lieux sur les difficultés de l’exercice du métier de photojournaliste, les enjeux et les perspectives d’amélioration de leur statut et leurs rémunérations.
Pour sa cinquième édition, le prix Révélation Saif a été décerné à la photographe franco-canadienne Coco Amardeil, pour son projet Come Hell or High Water lors de la soirée de clôture du festival Voies Off, le samedi 8 juillet 2017, dans la Cour de l’Archevêché à Arles.
C’est l’age de l’adolescence, celui de la réflexion et de la recherche de soi, que Coco Amardeil retranscrit au travers d’une vingtaine d’images. Cette génération qui anticipe la société de demain - sans trop savoir où elle va ni ce qu’elle veut - est portée par un horizon brouillé ...
Dans le cadre de son action culturelle, la Saif s’associe cette année encore aux Rencontres de la Photographie d’Arles qui auront lieu du 3 juillet au 24 septembre 2017.
La Saif renouvelle également son soutien au Festival Voies Off qui se tiendra dans la Cour de l’Archevêché du 3 juillet au 24 septembre 2017.
Enfin, toujours dans le cadre de son action culturelle, la Saif s’associe cette année à deux projets photographiques collectifs, qui seront présentés en avant première à Arles :
• Lancement d’AZIMUT et présentation du premier numéro d’une série de six carnets photographiques en édition limitée, du collectif de photographes français Tendance Floue.
Soirée de lancement le vendredi 7 juillet à 19h à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz, 18 Rue de la Calade
• Présentation de Rendez-vous photo, nouveau média numérique dédié au photojournalisme, le vendredi 7 juillet à 16h à l’hôtel particulier de Hans Lucas, 5 rue de Vernon, 13200 Arles
Suite à l’Assemblée Générale qui s’est réunie mardi 27 juin 2017, les auteurs de la Saif ont élu leurs nouveaux représentants au Conseil d’administration et les membres des trois Commissions statutaires :
Vous pouvez consulter ici le détail du résultat des élections
Le Conseil d’administration :
Suite à l’Assemblée générale, le Conseil d’administration a désigné le 28 juin 2017 le nouveau bureau de la Saif :
La Commission Financière :
La Commission Répartition :
La Commission Spéciale relative au droit de communication des membres :
Suite à l’Assemblée Générale Extraordinaire qui s’est réunie mardi 27 juin 2017, à la suite de l’Assemblée Générale Ordinaire, les auteurs de la Saif ont voté à l’unanimité le projet de réforme des Statuts et du Règlement général.
Ces modifications, qui ont été adoptés à l’unanimité, sont une mise en conformité de nos Statuts et de notre Règlement général avec l’ordonnance n° 2016-1823 du 22 décembre 2016 portant transposition de la directive 2014/26/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 concernant la gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins et l’octroi de licences multi-territoriales de droits sur des œuvres musicales en vue de leur utilisation en ligne dans le marché intérieur.
Voilà un mois aujourd’hui que le reporter photographe Mathias Depardon, est incarcéré en Turquie, malgré une décision d’expulsion en date du 11 mai.
Installé depuis cinq ans à Istanbul, il collabore avec des médias occidentaux tels que L’Obs, Le Monde, The New York Times ou encore le magazine National Geographic. Ce mercredi, la campagne pour sa libération s’est élargie, autour du comité de soutien #FreeMathias, lors d’une manifestation au cours de laquelle son portrait a été affiché sur la façade de la mairie du quatrième arrondissement de Paris.
La Saif se mobilise et vous invite à signer et relayer la pétition.
Dans une lettre ouverte intersyndicale adressée à M. l’Ambassadeur de Turquie en France, les syndicats français de journalistes (SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes), membres de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), première organisation mondiale de la profession, et de son groupe régional européen (FEJ), demandent aux autorités turques :
la libération immédiate de Mathias Depardon ;
le respect de la Charte européenne en matière de liberté d’expression ;
la garantie pour les journalistes étrangers de pouvoir exercer librement leur métier sur le sol turc.
La Saif se réunira en Assemblée Générale Ordinaire le mardi 27 juin 2017 à 14h au BAL, 6, Impasse de la Défense 75018, Paris.
Au cours de l’Assemblée, il sera notamment procédé à la lecture et à l’approbation des comptes, des différents rapports d’activités de la société et de la répartition des sommes affectées au titre de l’action culturelle. L’Assemblée générale procèdera également à l’élection des membres du Conseil d’administration et des Commissions statutaires.
La Société est ensuite convoquée en Assemblée Générale Extraordinaire à 17h, dans le même lieu, sur l’ordre du jour suivant :
L’Assemblée Générale Extraordinaire sera suivie à partir de 19h d’un pot convivial qui se déroulera dans les mêmes locaux.
Vous pourrez également découvrir Magnum Analog Recovery, une exposition organisée à l’occasion des 70 ans de Magnum Photos, qui présente les trésors de la coopérative photographique à travers des tirages d’époque, des maquettes de livres, des reportages depuis la création de Magnum Photos en 1947 jusqu’en 1977.
C’est avec une grande émotion et une profonde tristesse que nous apprenons le décès du photojournaliste Stanley Greene.
Grande figure du photojournalisme mondial, multi-récompensé par des nombreux prix, photographe engagé, ancien membre de l’agence VU et co-fondateur de l’Agence Noor - NOOR - Stanley Greene, a couvert les principaux événements historiques de la fin du siècle dernier, et des nombreux conflits mondiaux.
Il nous laisse un témoignage précieux, pour l’histoire et le photojournalisme.
L’équipe et le conseil d’administration de la Saif, dont il était sociétaire, adressent ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Dans le cadre de son action culturelle, la Saif s’associe à l’événement phare de cette été, Un été au Havre.
Jusqu’au 8 octobre 2017, un large nombre d’artistes s’invitent au Havre avec des expositions et des installations dans l’espace public, sous la direction artistique de Jean Blaise, pour célébrer les 500 ans de la Ville.
Détruite pendant la guerre, elle a été complètement reconstruite après les bombardements de 1945. L’architecte Auguste Perret - dont la Saif gère les droits - s’en est chargé et a largement contribué à l’inscrire au patrimoine mondial de l’Unesco en 2005.
Communiqué – Paris, le 19 mai 2017
La Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe - SAIF -, salue l’arrivée de Madame Françoise Nyssen rue de Valois.
L’énergie et la conviction avec lesquelles Madame Françoise Nyssen a su promouvoir et défendre le monde de la littérature, mais aussi celui des arts visuels, dans son activité d’éditrice sont pour nous un motif d’encouragement pour le quinquennat qui s’ouvre.
Les auteurs des arts visuels sont aujourd’hui en proie à des vives inquiétudes, ils demandent un vrai changement et ils attendent beaucoup du nouveau gouvernement pour la mise en œuvre des engagements du Président de la République :
Ils sont convaincus que Madame la Ministre entend la nécessité de défendre les auteurs, à l’occasion de la réforme du droit d’auteur en cours à Bruxelles ; et tout particulièrement d’assurer un véritable partage de la valeur sur Internet : aujourd’hui les auteurs voient leurs œuvres exploitées de manière massive par les géants du numérique (moteurs de recherches et plateformes), qui s’approprient en toute impunité la valeur de leurs créations sans les rémunérer. Le nouveau dispositif relatif aux moteurs de référencement d’images, adopté en juillet 2016 en France, mérite d’être défendu et étendu au niveau européen.
Ils seront vigilants à ce que soit prise en compte la nécessité pour les créateurs de vivre dignement de leur travail artistique : ainsi pour la photographie, le décret promulgué le 9 mai dernier dans les derniers instants du précédent gouvernement, qui fixe la rémunération minimale d’un photographe pigiste à 60 euros la commande, représente un réel danger pour l’avenir du métier de photojournaliste et accentue sa précarité. Il nécessite d’être rapidement modifié.
Nous souhaitons pouvoir rencontrer Madame Françoise Nyssen prochainement, pour engager avec elle une collaboration que nous espérons positive et prolifique pour les auteurs des arts visuels.
La Saif, la SCAM, les syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT, les Journalistes-CFDT, le SJ-CFTC, le SNJ-FO, ainsi que l’Union des photographes professionnels (UPP), publient le communiqué Barème de piges des reporters-photographes : un salaire indécent.
Ce communiqué est une réaction à l’une des dernières décisions du gouvernement de la présidence Hollande, qui fixe par décret la rémunération minimum des photographes à 60 euros la commande pour un temps minimum d’exécution de cinq heures …
Six années d’attente pour une telle proposition ! La Saif s’engage et se mobilise pour qu’un barème respectable soit adopté et pour que la profession de reporter-photographe soit respectée.
Prix Camille Lepage 2017 : ouverture de l’appel à candidatures
L’appel à candidatures pour la 3ème édition du Prix Camille Lepage 2017 est ouvert à tous les photojournalistes professionnels, sans exclusion d’âge, de sexe ou de nationalité.
Le lauréat bénéficiera d’un prix de 8 000€ pour la réalisation d’un projet de reportage déjà en cours, et le projet sera présenté à l’édition 2018 du Festival international du Photojournalisme Visa pour l’Image à Perpignan.
Pour la première fois cette année, la Saif - Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe - est heureuse de s’engager à côté de l’Association Camille Lepage – On est ensemble pour le soutien du Prix.
Nous sommes heureux de vous annoncer qu’à partir du 23 mars prochain la Saif emménage dans des nouveaux locaux.
Merci de bien vouloir noter dès à présent nos nouvelles coordonnées, et d’en tenir compte pour toute correspondance future :
82, rue de la Victoire 75009 Paris
Nos coordonnées téléphoniques restent inchangées.
Nous vous prions également de bien vouloir nous excuser par avance si pendant les journées du 23 et 24 mars, consacrées à notre installation, nous ne sommes pas joignables.
De ce fait également, la permanence juridique du vendredi 24 mars ne sera pas assurée, et sera reportée au vendredi suivant, le 31 mars.
Nous serons heureux de vous accueillir prochainement à notre nouvelle adresse !
Dans le cadre du Congrès annuel de l’Union des Photographes Professionnels, la Saif organise la conférence Photographie et Internet : les enjeux du partage de la valeur, le vendredi 24 mars à 15h30, à la Mairie du 10ème arrondissement de Paris. Ce sera l’occasion de s’interroger sur l’actualité du débat en cours à Bruxelles autour des évolutions concernant les moteurs de recherche et le partage, avec les auteurs, de la valeur des images publiées sur internet.
Les nouveaux supports de production, de diffusion et de stockage des images favorisent une culture du partage et de la transmission qu’il est important de connaitre et analyser aujourd’hui.
Agnès Defaux, Directrice juridique de la Saif, et Olivier Brillanceau, Directeur général de la Saif et Michel Vialle, photographe, Vice-président de la Saif, s’interrogeront sur les évolutions de la photographie à l’ère du numérique.
Ils présenteront le nouveau dispositif relatif aux moteurs de référencement d’images adopté en juillet 2016 en France, l’actualité européenne sur la négociation de la prochaine directive sur le droit d’auteur et La Saif images : la nouvelle banque d’images en ligne des auteurs de la Saif.
Vous pourrez également retrouver la Saif à son stand le samedi 25 mars de 10h à 18h, dans le cadre de l’Agora de la Photographie, nous serons à votre disposition pour vous présenter les actions et les missions de la Saif.
Mairie du 10e arrondissement de Paris :
Salle des Fêtes, 2e étage
72 Rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris
Métro : Château d’Eau
Un Artiste à l’Ecole est un dispositif artistique et pédagogique original créé et organisé par l’association La Culture avec la Copie Privée en 2012 pour sensibiliser les plus jeunes aux métiers artistiques. Des créateurs, auteurs et artistes des arts graphiques et plastiques, de la photographie, de la musique, de l’écrit, du spectacle vivant, l’audiovisuel retournent dans les établissements où ils ont été scolarisés pour une rencontre de qualité, à la fois pédagogique et artistique, avec la génération actuelle d’élèves.
Le principe est celui de la transmission : les artistes rencontrent les élèves afin de leur parler de leur parcours et d’établir un dialogue autour des métiers de la création.
Un Artiste à l’Ecole a impliqué au cours de ses cinq premières éditions 80 auteurs et artistes, touchant près de 6 500 élèves - écoliers, collégiens et lycéens – sur l’ensemble du territoire français. Organisé par les sociétés d’auteurs membres de l’association, ce dispositif bénéficie des parrainages officiels des Ministères de l’Education Nationale et de la Culture et de la Communication.
Cette année deux auteurs photographes membres de la SAIF interviendront au sein de leurs anciens établissements scolaires :
Vous pouvez lire le dossier de présentation de l’édition 2017 et la revue de presse de l’édition précédente.
En 2016 vous avez été plus de 5000 à bénéficier des droits collectifs grâce à vos déclarations.
La SAIF assure pour vous la gestion des droits collectifs tels que la rémunération pour copie privée, la reprographie, le droit de prêt, …
Afin de négocier, percevoir puis répartir ces droits collectifs qui vous reviennent, nous avons besoin comme chaque année, de collecter les informations les plus complètes possibles sur la diffusion de vos œuvres. Votre participation pour la perception de vos droits collectifs est essentielle. C’est aussi la condition indispensable pour votre répartition.
Pour que ces informations puissent être prises en compte dans le cadre des répartitions à venir, il est fondamental que les déclarations nous parviennent le plus rapidement possible et au plus tard le 31 mai 2017, sauf pour ces 3 cas particuliers, pour lesquels vos déclarations sont plus urgentes :
* Pour le Québec, ne déclarez que vos diffusions presse et livre de 2013 à 2016.
(Attention : ce doivent être des publications québécoises, non pas des publications françaises qui sont disponibles au Québec)
Vous pouvez télécharger les bordereaux sur notre site internet à la rubrique boite à outils et nous les adresser dès maintenant.
Afin d’en faciliter le traitement nous vous conseillons de nous les adresser par mail à l’adresse administration(@)saif.fr, sous format Excel ; vous recevrez ensuite un accusé de réception par retour de courriel.
Si vous ne pouvez pas envoyer vos bordereaux par fichier Excel, gardez une copie de vos déclarations car vous ne recevrez pas d’accusé de réception.
Pour la France, déclarez :
Pour l’étranger, seulement pour l’Union Européenne, déclarez :
Royaume-Uni :
Allemagne :
Belgique / Italie :
Autres Pays de l’Union Européenne :
Pour la cinquième année consécutive, la SAIF est partenaire du Prix Lucas Dolega qui soutient et accompagne un photojournaliste freelance dans son travail exercé dans des conditions difficiles et sur des zones à risques.
Le jury de cette 6ème édition a décerné le Prix au photojournaliste canadien Brennan O’Connor, avec son reportage « Peace and development », un travail photographique en noir et blanc sur les minorités ethniques en Birmanie (Myanmar).
Le Conseil Permanent des Écrivains remercie vivement Catherine MORIN-DESAILLY, présidente de la Commission de la culture, de la communication et de l’éducation du Sénat, et la sénatrice Sylvie ROBERT ainsi que l’ensemble des sénateurs pour avoir déposé et adopté le 15 novembre un amendement permettant de revenir sur l’absence de compensation de la hausse de la CSG pour les auteurs et les artistes.
Cet amendement, qui prévoit de compenser dès 2018 la hausse de la CSG par une réduction du taux de la cotisation vieillesse, doit encore faire l’objet d’un vote favorable à l’Assemblée Nationale.
La ministre de la Culture a indiqué, dans un communiqué publié après le vote au Sénat, qu’elle défendrait cette solution pérenne devant l’Assemblée Nationale, dans le cadre de l’examen en deuxième lecture du Projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Pour rétablir totalement l’équité entre la population des artistes auteurs et le reste des actifs, il conviendrait toutefois qu’une solution complémentaire transitoire puisse être mise en place pour les auteurs et les artistes non affiliés, puisque ce n’est qu’en 2019 que tous cotiseront pour la retraite de base.
Le soutien du Sénat et, nous l’espérons, de l’Assemblée Nationale sur la situation des auteurs et des artistes constitueront un signe fort dans le cadre des grandes réformes annoncées pour le statut social de ces populations.
Le Conseil Permanent des écrivains :
ADAGP, ATLF, Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, Cose Calcre, EAT, Maison de Poésie, Pen Club, SACD, SACEM, SAIF, SCA, SCAM, SELF, SGDL, SNAC, Union des poètes, UNPI, UPP.
Suite à l’annonce de la hausse de la CSG (+1,7%) sans compensation pour les auteurs, plus de trente organisations professionnelles et sociétés d’auteurs, parmi lesquelles la SAIF, ont adressé un courrier au Président de la République et au Premier Ministre.
La réforme de la CSG ne prend pas en compte la situation des auteurs qui sont rémunérés par les droits d’auteur et par la vente de leurs œuvres. Dans leur cas, l’augmentation de ce prélèvement ne pourra pas être compensée par la diminution des cotisations d’assurance chômage et leurs revenus seront diminués.
Les représentants des auteurs demandent au gouvernement une compensation pour la hausse de la CSG et dénoncent la perte de pouvoir d’achat des auteurs.
La Saif soutient la pétition et appelle les auteurs à se mobiliser et à la signer.
Ici le lien pour la pétition « CSG : NON A L’APPAUVRISSEMENT DES ARTISTES ET AUTEURS ! »
A l’occasion du cinquantenaire des événements de Mai 68, la Saif souhaite mettre à l’honneur les auteurs ayant travaillé sur le sujet et lance un appel à images.
La volonté est celle de réunir des auteurs de différentes disciplines autour d’un fait historique, pour mettre en valeur des fonds d’images qui sont souvent menacés d’être dispersés, pour témoigner de l’importance documentaire que ces images représentent et pour en assurer la transmission et la diffusion.
A travers la Saif images, qui a pour objectif de construire un outil commun pour diffuser les œuvres dans le respect des droits, les auteurs pourront ainsi mettre en valeur leurs créations auprès de la presse et des éditeurs.
Cet appel est ouvert à tous les auteurs qui ont travaillé sur cette période.
Les œuvres seront jugées sur des critères de pertinence thématique, d’intérêt documentaire, de qualité esthétique, ou d’originalité.
Pour participer contactez notre iconographe Isabelle Habert : ihabert@saif.fr
Date limite de participation : 1er décembre 2017
2016
En Septembre dernier la Saif et les organisations professionnelles de photographes, SNJ, SNJ-CGT, CFDT journalistes, CFTC, et UPP avaient publié
à Perpignan, dans le cadre du Festival Visa pour l’image, le Manifeste CINQ ANS, TROIS MINISTRES, ZERO MESURE.
A la veille de l’ouverture du festival, le 30 septembre, la ministre de la Culture et de la Communication annonçait une série de mesures en faveur du photojournalisme et des reporters-photographes, en réponse à ce manifeste.
Le communiqué du ministère était ainsi rédigé :
« Ces mesures prévoient de responsabiliser davantage les éditeurs de presse dans leurs relations commerciales et sociales avec les photojournalistes. Elles se traduiront par la possibilité d’une suspension des aides à la presse pour les titres ne respectant pas leurs engagements sur les conditions de paiement et d’approvisionnement auprès des photojournalistes et des agences de presse et sur le respect des droits de propriété intellectuelle des photojournalistes.
Elles visent également à favoriser l’instauration d’un salaire minimum des photojournalistes pigistes et à renforcer le soutien financier de l’Etat à des projets de photojournalistes. »
On ajoutera que la ministre avait annoncé à Arles la mise en place d’un Parlement des photographes.
Les promesses de la ministre n’auront convaincu que ceux qui voulaient y croire, car plus de trois mois après la fin de Visa pour l’image, aucune d’elles n’a été tenue, à l’exception du lancement d’une commande photographique nationale sur la jeunesse.
L’approche des échéances électorales rend évidemment improbable la prise de mesures permettant aux reporters-photographes de retrouver des conditions sociales dignes de la profession. On peut même se poser la question de savoir s’il y a encore un ministre rue de Valois.
Les grands groupes de presse qui cumulent aides à la presse, crédits d’impôts, cotisations sociales minorées, etc., auront réussi à traverser le quinquennat comme ils avaient traversé les précédents, sans qu’aucun gouvernement n’ose s’attaquer ni à leurs privilèges, ni à leurs politiques antisociales et éditoriales.
Les plus grands groupes accumulent même les retards de paiement aux agences en infraction avec les engagements pris en signant le Code de bonnes pratiques professionnelles ; les dettes mettent ainsi agences et reporters-photographes en danger.
Pendant ce temps, la profession de journaliste voit ses conditions de travail se dégrader et l’information se transformer en simple produit d’appel.
Les organisations signataires dénoncent une nouvelle fois cette connivence entre éditeurs et politiques ; elles dénoncent les conditions sociales d’un autre âge qui régissent les rapports entre reporters-photographes (et plus largement tous les pigistes) et la presse écrite.
Elles ne peuvent plus se satisfaire de voir les entreprises tourner le dos à des photographies éditoriales pour en vanter aussitôt les grandes qualités lorsqu’elles sont accrochées aux cimaises des expositions.
Les organisations signataires se réservent le droit d’en appeler à la justice dans les meilleurs délais pour contraindre le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités, notamment vis-à-vis de l’article L.132-41 du code de la propriété intellectuelle issu de la loi du 12 juin 2009, dite loi Hadopi qui le contraint à procéder par décret pour établir un barème de piges en l’absence d’accord.
Les reporters-photographes attendent ce décret depuis le 13 juin 2011.
Le photojournalisme apporte des éléments d’information que les mots sont incapables de traduire ; il est du rôle d’un ministre de la culture et de la communication de rappeler aux éditeurs que l’information n’est pas une marchandise comme les autres et qu’une information complète, vérifiée et mise en perspective est due au public, en contrepartie d’aides à la presse supportées par l’argent public.
Le Jury de la Bourse BD SAIF s’est réuni le 21 novembre à Paris et a décidé d’attribuer la 7ème Bourse BD Saif d’un montant de 5 000 € à Loïc Guyonpour son projet L’Américain .
L’Américain est un récit qui alterne scènes de la réalité et épisodes d’une série dont le héros est l’Américain lui-même. La réalité est représentée en noir et blanc par des scènes de vie, des dialogues intimistes et humoristiques, tandis que la série est en couleur et se veut plus axée sur l’action délirante. Jusqu’à ce que la réalité et la série ne fassent plus qu’une …
Après des études d’art, Loïc Guyon, voyage à l’étranger en remplissant des carnets de voyage, puis il travaille en illustration presse. L’enragé du ciel, sorti en 2015 aux éditions Sarbacane, est son premier album.
La Bourse BD SAIF est attribuée en partenariat avec la Maison des Auteurs de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême, le lauréat bénéficie ainsi également d’une place en résidence à la Maison des Auteurs d’Angoulême.
Le Jury de cette 7ème édition était composé de :
• Edmond Baudoin, auteur de bande dessinée et illustrateur, Président du jury en qualité de représentant de la SAIF
• Marguerite Abouet, écrivaine, scénariste et réalisatrice
• Mathieu Sapin, auteur de bande dessinée
• David Vandermeulen, auteur de bande dessinée
Le magazine l’Etudiant va publier en février 2017 un grand dossier portant sur les écoles de graphisme.
Afin de mettre en avant les formations les plus plébiscitées par le milieu professionnel, l’Etudiant propose aux professionnels du graphisme de répondre à un questionnaire.
Vos informations et votre opinion personnelles ne seront en aucun cas divulguées.
La date limite des réponses est fixée au 2 décembre 2016.
Le Conseil Permanent des Écrivains, dont la SAIF est membre, a envoyé hier 16 novembre 2016, une lettre au Président de la République et à la Ministre de la Culture, pour demander la libération des deux auteures turques Asli Erdogan et Necmlue Alpay arrêtées le 19 août dernier à la suite d’une rafle visant les collaborateurs du quotidien Ozgür Gudem.
Vous pouvez consulter l’intégralité des deux courriers ici et ici.
Une pétition internationale a été lancée en Turquie sur le site change.org, et traduite en plusieurs langues. Elle a déjà été signée par plus de 36 000 personnes, et elle sera remise aux autorités turques quand elle aura atteint 50 000 signatures.
Ici la pétition pour la libération de Necmiye Alpay
Soutenez la liberté de création en signant la pétition !
Pour la cinquième année consécutive, la Saif renouvelle son soutien au Festival Voies Off, avec le Prix Révélation Saif qui vise à soutenir et encourager le travail d’un talent émergeant de la photographie avec une dotation de 2.500 euros.
L’an dernier, le Prix Révélation Saif a été attribué au photographe français Thibault Jouvent pour son projet A point of view.
Vous pouvez déposer vos dossiers ici, jusqu’au 20 décembre 2016
Depuis 20 ans, Voies Off propose un regard alternatif sur la photographie émergente, ses particularités, ses évolutions et ses résistances...
Les Nuits de Projections du Festival Voies Off des Rencontres d’Arles constituent une référence internationale pour la découverte des auteurs et le suivi de la création photographique.
Les thématiques du festival abordent, avec un regard critique, les évolutions du monde contemporain. Une vingtaine de nationalités sont représentées lors de chaque édition. Une soixantaine de candidats est sélectionnée pour la programmation.
La Saif images a pour but de mettre à disposition des diffuseurs les œuvres des auteurs de la Saif qui le souhaitent (architectes, designers, dessinateurs, plasticiens, photographes) en même temps que les droits d’auteur.
La gestion de tous les droits afférents à ces œuvres est confiée à la Saif par les auteurs. Les conditions d’exploitation de ces images sont fixées dans le barème de la Saif.
Cette base d’images, déjà riche de près de 250.000 images documentaires et d’illustrations couvrant la période de 1956 à nos jours, est consultable ici :
Comme vous le verrez, sur le site, les images sont en basse définition et taguées avec un filigrane Saif images. Sur le site, il est possible de faire une recherche par mots-clefs, par auteur et par types d’œuvres.
La Saif images est également présente sur le portail Pixpalace pour les professionnels qui sont abonnés à ce portail.
Les diffuseurs non abonnés à Pixpalace pourront accéder aux images non filigranées en demandant des codes d’accès au site saifimages.fr.
Pour obtenir les codes d’accès, vous pouvez nous contacter à l’adresse : lasaifimages[@]saif.fr / 01 44 61 07 82
Isabelle Habert, iconographe, est à votre disposition pour plus de précisions et renseignements ; n’hésitez pas à la contacter par mail à l’adresse : ihabert[@]saif.fr ou par téléphone : 06 77 06 97 46.
La Saif accueille avec soulagement mais également un peu de déception, devant le manque d’ambition de la Commission, la proposition de directive de la Commission européenne sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique présentée le 14 septembre.
Elle constate qu’à la suite des échanges et travaux, les intérêts des auteurs ont été mieux pris en compte que ne le laissaient présager les annonces de 2015.
Seules trois nouvelles exceptions (Text and Data Mining, enseignement numérique à distance et conservation du patrimoine culturel) sont créées. L’exception panorama est laissée à la latitude des Etats membres afin de tenir compte des législations existantes dans chacun des pays membres.
Un système de gestion collective pour les livres indisponibles est instauré ce qui prouve sa légitimité et son efficacité.
A l’inverse, le droit de communication au public n’est pas redéfini alors qu’il fait l’objet de nombreuses incertitudes jurisprudentielles fragilisant les droits des auteurs.
La Saif salue les propos du Président Junker en faveur des auteurs et du partage de la valeur : « Je veux que les journalistes, les éditeurs et les auteurs soient rémunérés équitablement pour leur travail, peu importe que celui-ci soit réalisé dans un studio ou dans un salon, diffusé hors ligne ou en ligne, publié via un photocopieur ou relié à un hyperlien sur Internet. » — Président Juncker, discours sur l’état de l’Union 2016.
Néanmoins le projet de directive reste en deçà des attentes des auteurs. Les propositions de la Commission sont louables mais encore très insuffisantes pour assurer une juste rémunération des auteurs.
Leurs auteurs des arts visuels attendent du Parlement européen notamment une meilleure prise en compte de leurs droits dans le cadre des dispositions relatives aux contenus sur les plates-formes en ligne.
Dans ce contexte, le Parlement français a introduit, à l’initiative de la Saif, en juillet dernier, dans la loi « Architecture, Création et Patrimoine » une disposition créant un mécanisme de gestion collective assujettissant les moteurs de recherche d’images.
Ce mécanisme a l’avantage de concilier les intérêts légitimes des auteurs à être rémunérés et ceux du public à accéder aux œuvres.
La Saif et les auteurs des arts visuels comptent désormais sur le Parlement européen pour instaurer une mesure similaire dans la directive et renforcer les dispositions sur le partage de la valeur au sein de l’Union européenne.
Contact Presse : Agnès DEFAUX - Tél : 01.44.61.07.82
Pour lire le communiqué de presse cliquez ici.
Pour lire la proposition de directive cliquez là.
La SAIF, La SCAM et les organisations professionnelles de photographes, SNJ, SNJ-CGT, CFDT journalistes et UPP ont publié à Perpignan, dans le cadre du Festival Visa pour l’image, le Manifeste CINQ ANS, TROIS MINISTRES, ZERO MESURE.
Les professionnels ont rappelé la lente et inexorable détérioration des conditions de travail et de rémunération des photographes. Malgré les nombreux rapports et réunions de travail avec le ministère depuis l’élection de François Hollande, aucune mesure concrète n’a été prise laissant le métier se déprofessionnaliser et se paupériser.
LES PHOTOJOURNALISTES DEMANDENT :
Sophie Leron (chargée de la Mission Photographie au ministère de la Culture) et Sophie Lecointe (conseillère en charge de la presse au ministère) ont assisté à la publication du Manifeste à Perpignan.
Un an après les promesses de Fleur Pellerin formulées à Perpignan et restées lettre morte, Sophie Lecointe, s’exprimant au nom de la ministre Audrey Azoulay, a fait de nouvelles propositions notamment sur les conditions d’attributions des aides à la presse, l’instauration d’un bon de commande, et annoncé une énième étude avant la fin de l’année, cette fois sur l’usage de la mention « DR ».
Le ministère semble vouloir utiliser les derniers mois avant les prochaines élections pour rattraper le temps perdu. Les photojournalistes, sceptiques et si souvent déçus, attendent les actes.
A la demande de l’Adami, la Sacem, la Saif, la Scam et la Sppf, et en partenariat avec le Gesac, le cabinet Roland Berger a mené une étude européenne pour évaluer la contribution des biens culturels à la valeur économique des plateformes internet.
Le constat est marquant mais malheureusement peu surprenant : il existe un réel déséquilibre dans le transfert de la valeur des contenus culturels sur Internet.
La rémunération des contenus culturels est inexistante ou sous-évaluée en ligne. Les plateformes en ligne captent quant à elle 80 % des revenus publicitaires alors que la contribution directe des contenus culturels a été évaluée à près du quart de la valeur économique de ces intermédiaires.
Lien vers l’étude complète (en anglais)
Lien vers la synthèse (en français)
Pour la 13e année consécutive, la SAIF apporte à nouveau son soutien au Festival international du photojournalisme VISA POUR L’IMAGE qui se tient cette année du 27 Août au 11 Septembre à Perpignan.
Vous pourrez y retrouver la SAIF à son stand au Palais des Congrès du 30 Août au 2 Septembre 2016.
Nous vous invitons également à participer aux 4e rencontres de la SAIF qui seront organisées le jeudi 1er septembre de 16h30 à 19h30 dans l’auditorium Charles Trenet (entrée libre).
Cette table-ronde, animée par Jorge ALVAREZ, (Président de la SAIF) portera sur le thème suivant :
« Photojournalisme : après la crise, le renouveau ? Internet, une source de revenus pour les photographes »
Seront présents :
Un cocktail sera servi à l’issue des rencontres.
Pour plus de détails cliquez ici.
Dans le cadre du Festival Voies Off, la SAIF décerne le Prix Révélation Saif, assortie d’une dotation de 2.500 euros afin de récompenser un talent émergent de la photographie.
Pour sa quatrième édition, le prix a été décerné au photographe français Thibault JOUVENT pour son projet « A POINT OF VIEW » lors de la soirée de clôture du festival, le samedi 9 juillet 2016, dans la Cour de l’Archevêché à Arles.
Du volcan Etna au microscope électronique à balayage, les images de Thibault JOUVENT explorent les frontières de la représentation, celles de notre subjectivité face au monde.
Diplômé en 2015 de l’ECAL, il travaille en tant que photographe, réalisateur et directeur artistique entre Paris et Lausanne.
Retrouvez son travail, et la série primée en cliquant ici.
Pour rappel, le Prix Révélation SAIF a été créé en 2013 en partenariat avec le Festival Voies Off, les précédents lauréat(e)s sont les suivant(e)s :
Dans le cadre de son action culturelle, la SAIF s’associe cette année encore aux Rencontres d’Arles de la photographie qui auront lieu du 4 juillet au 25 septembre 2016.
La SAIF renouvelle également son soutien au Festival Voies Off qui se tiendra dans la Cour de l’Archevêché du 5 au 9 juillet 2016.
Pour la quatrième année consécutive, le Prix Révélation SAIF viendra récompenser un talent émergent de la photographie en lui remettant une dotation de 2 500 euros lors de la soirée de clôture du Festival Voies Off le samedi 9 juillet dans la Cour de l’Archevêché.
Durant la semaine professionnelle du 5 au 9 juillet, la SAIF vous accueillera sur ses deux stands, à la cour Fanton et à la cour de l’archevêché de 11h à 13h et de 15h à 17h. Nos équipes sont disponibles pour répondre à toutes vos questions y compris juridiques.
Mercredi 6 juillet 17h30 à 18h
< PAUSE >, Villa J - 2 rue Etienne Gautier (en partenariat avec sun/sun et OAI13)
Table-ronde : Les questions pros – Comment encadrer juridiquement l’édition ?
Jeudi 7 juillet 2016 15h à 16h
Cour Fanton (en partenariat avec Les Rencontres)
Table-ronde : PHOTOGRAPHIE ET PARTAGE DE LA VALEUR SUR INTERNET : DES EVOLUTIONS IMPORTANTES
Jorge ALVAREZ (Président de la SAIF) et Olivier BRILLANCEAU (Directeur Général de la SAIF) participeront à cette table-Ronde.
Pour plus d’information cliquez ici.
Vendredi 8 juillet 2016 - 11h30 à 13h
Cour de l’Archevêché (en partenariat avec les Voies Off).
Les Matinées Pro : PRESENTATION NOUVEAU SERVICE « SAIF IMAGES »
Vendredi 8 juillet 2016 – 17h à 19
Auditorium de l’ENSP (en partenariat avec l’USOPAV)
Table-ronde : LA PRATIQUE DE LA GRATUITE EN DROIT D’AUTEUR
Olivier BRILLANCEAU (Directeur Général de la SAIF) participera à cette table-Ronde.
Samedi 9 juillet 2016 – à partir de 22h30
Cour de l’Archevêché (en partenariat avec Voies Off)
Nuit de Clôture avec projections, et remise du Prix Révélation SAIF.
Pour plus d’informations :
Après des années de bataille de la SAIF, la loi « Liberté de Création, Architecture et Patrimoine » va créer l’obligation pour les moteurs de recherche, notamment Google, de partager avec les auteurs la valeur des images publiées jusqu’alors, sans autorisation et sans rémunération.
La Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte définitif de la loi a adopté le 15 juin 2016, l’article 10 quater qui introduit l’obligation pour les moteurs de recherche d’images de rémunérer les auteurs des arts visuels. Ce texte doit désormais être définitivement adopté par les deux chambres du Parlement avant la fin du mois de juin.
Il faut remercier les parlementaires pour leur détermination et leur courage, qui ont permis l’adoption de ce dispositif malgré l’avis défavorable du gouvernement.
Merci aux organisations professionnelles des arts visuels qui ont soutenu et participé à ce combat tout au long de ses dernières années : CAAP, SNAP-CGT, SNSP, UNPI, UPP, USOPAV.
Merci également à tous les auteurs de la SAIF qui se sont mobilisés depuis de nombreuses années, leur soutien a été essentiel pour parvenir à ce résultat historique !
Qu’ils soient photographes, dessinateurs, sculpteurs, auteurs de BD, peintres, designers, graphistes, architectes, ce sont plusieurs dizaines de milliers de créateurs des arts visuels qui vont pouvoir vivre mieux de leur art.
Ce dispositif inédit au niveau mondial préserve la création plastique, graphique et photographique, sans remettre en cause l’usage des internautes d’accéder gratuitement aux images indexées, reproduites et publiées par les moteurs de recherche.
Les auteurs des arts visuels et les agences photographiques saluent le vote de la Commission mixte paritaire qui a confirmé mercredi la mise en place d’un système de gestion collective des droits permettant de rémunérer les auteurs dont les œuvres sont reproduites par les services automatisés de référencement d’images.
Par ce vote, les parlementaires ont répondu à l’appel des auteurs des arts visuels et agences photographiques et leur ont clairement réaffirmé leur soutien.
Les organisations du secteur des arts visuels saluent la détermination des parlementaires pour avoir été jusqu’au bout de cette initiative amorcée par les sénateurs et leur expriment ici leur profonde gratitude.
La loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine qui sera définitivement adoptée en séance publique le 29 juin prochain, est une avancée historique pour les auteurs et agences photographiques qui pourront ainsi être associés à la valeur générée par l’exploitation de leurs œuvres afin que l’innovation bénéficie à tous.
Cette décision, très attendue également par les auteurs européens, ouvre de belles perspectives pour les discussions européennes à venir.
La SAIF se réunira en Assemblée Générale Ordinaire le mardi 28 juin 2016 à 14 heures au PAVILLON CARRE DE BAUDOUIN
Au cours de l’Assemblée, il sera notamment procédé à la lecture et à l’approbation des comptes et des différents rapports d’activités de la société.
L’exposition "Un soir, j’ai assis la beauté sur mes genoux" actuellement en cours au Carré de Baudouin, sera accessible aux sociétaires. Cette exposition est organisée par l’association l’Aventure Bar Floréal, avec le soutien de la SAIF.
Un pot sera servi au restaurant « Chez Luna » (108 Rue de Menilmontant, 75020 Paris) à l’issue de l’Assemblée Générale.
Une large consultation publique – qui se termine le 15 juin – a été lancée par la Commission Européenne sur l’exception de panorama.
A travers ce questionnaire composé de questions parfois orientées, la Commission souhaite savoir s’il faut rendre obligatoire dans toute l’Europe l’exception de panorama et avec quelle ampleur (personnes physiques, utilisations commerciales ou non…).
Il suffit de quelques minutes pour y répondre.
Cliquez ici pour accéder au questionnaire.
Nous avons besoin de votre aide pour convaincre la Commission Européenne :
Vous trouverez ici des exemples d’arguments que vous pouvez utiliser pour étayer vos réponses, n’hésitez pas à les adapter en fonction de vos expériences, de votre travail et avec vos propres mots et à citer des exemples.
Parmi les manifestations qu’elle soutien dans le cadre de son action culturelle, la SAIF est partenaire de l’association l’Aventure Bar Floréal, et de l’exposition collective qu’elle organise au Carré Baudouin : « UN SOIR, J’AI ASSIS LA BEAUTÉ SUR MES GENOUX » (Commissariat de Françoise Huguier).
Cette manifestation retrace les 30 ans de photographies du Bar Floréal , qui a dû fermer ses portes en 2015. Cette exposition rappelle le parcours original de ce collectif de photographes, ses projets, son utopie, et montre l’histoire de cette aventure. Une place particulière y est également donnée aux projets récents réalisés par les 11 photographes qui ont participé ces 10 dernières années au collectif. Enfin, l’exposition est enrichie d’œuvres d’artistes qui ont été exposés dans la galerie du Bar Floréal, tout en soulignant l’importance du graphisme dans la diversité de ses actions et de ses livres.
A cette occasion, une rencontre-débat est organisée le 9 juin prochain, à partir de 19h, en présence d’Olivier BRILLANCEAU, directeur général de la SAIF. Le sujet abordé sera celui des droits d’auteur et de l’internet : sans auteurs justement rémunérés et légitimement défendus, il ne peut pas exister de création de qualité, libre et diversifiée. Comment faire pour rétablir cette évidence dans la réalité ?
Pendant cette soirée l’exposition sera ouverte jusqu’à 21h.
L’exposition restera ouverte jusqu’au mois d’aout au Pavillon Carré de Baudouin, du mardi au samedi de 11h à 18h.
121, rue de Ménilmontant, 75020 PARIS
Métro : Gambetta ou Ménilmontant / ou bus 26 ou 96, arrêt Pyrénées – Ménilmontant
www.carredebaudouin.fr
Lors de sa séance plénière du 24 mai 2016, le Sénat a clairement réaffirmé son soutien aux auteurs des arts visuels et aux agences photographiques en adoptant, par un vote rassemblant tous les courants politiques, l’article 10 quater du projet de loi relatif à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine.
Les organisations du secteur des arts visuels saluent le courage des sénateurs et leur exprime ici leur profonde gratitude.
Nous déplorons toutefois que ce vote n’ait à nouveau pas reçu le soutien de la Ministre de la Culture et de la Communication, alléguant des contrariétés au droit européen.
Aucune analyse juridique ne vient étayer ces prétendus obstacles juridiques avancés de lecture en lecture. La vérité est qu’ils n’existent pas. Les moteurs de recherche d’images n’ont rien à voir, dans leur modèle de fonctionnement et dans leur régime juridique, avec les plateformes de partage alimentées par les utilisateurs, ni même avec les autres catégories de moteurs de recherche : les travaux commandés par le ministère de la culture au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) en attestent tous !
Si l’inertie du gouvernement sur ce sujet s’explique sans doute par la volonté de ne pas perturber des négociations en cours sur d’autres terrains, cela ne peut justifier qu’on leur sacrifie le sort des auteurs des arts visuels.
Le secteur sinistré des arts visuels ne peut s’offrir le luxe de l’attente. Les travaux européens invoqués par la ministre ne déboucheront sur aucune mesure concrète en France avant 5 ans, 7 ans peut-être. D’ici là, combien de photographes auront dû renoncer à leur activité, combien d’agences photographiques de plus auront mis la clé sous la porte, combien de plasticiens, de graphistes, d’illustrateurs, etc. auront vu leurs revenus continuer d’être confisqués par les géants de l’internet ?
Le projet de loi relatif à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine offre une opportunité historique d’agir en faveur des auteurs des arts visuels et agences photographiques, constamment délaissées par les pouvoirs publics.
Nous en appelons au courage et à l’indépendance des parlementaires appelés à siéger en commission mixte paritaire pour que ce dispositif essentiel au secteur des arts visuels puisse être définitivement consacré en droit français et servir de modèle dans le cadre des travaux européens à venir.
Cliquez ici pour lire le communiqué
Monsieur le Président,
Les auteurs des arts visuels et agences photographiques voient depuis plusieurs années leurs œuvres exploitées de manière massive par les moteurs de recherches d’images, qui s’approprient en toute impunité la valeur de leurs créations.
En février dernier, à l’occasion de l’examen du projet de loi relatif à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine, le Sénat a adopté à l’unanimité un amendement introduisant un dispositif de gestion collective obligatoire en matière de services de recherche et de référencement d’images permettant de garantir une juste rémunération aux auteurs sans empêcher le maintien de ces services.
Le gouvernement a donné un avis défavorable à ce dispositif, non seulement à l’Assemblée Nationale mais aussi mardi dernier devant la Commission Culture du Sénat qui l’a courageusement réintroduit et nous l’en remercions.
Il est incompréhensible pour les auteurs que le gouvernement maintienne cette position, alors même que le préjudice causé par les moteurs de recherche d’images et leur responsabilité sont reconnus.
Les 21 organisations que nous sommes, représentant les auteurs des arts visuels et les agences, avons adressé à deux reprises ces derniers mois une lettre à la Ministre de la Culture et de la Communication pour lui proposer un travail en commun sur ce texte, mais ces courriers sont restés lettre morte.
Nous attendons du gouvernement qu’il cesse de se cacher derrière de prétendus obstacles juridiques dont nous avons démontré l’inexistence et qu’il assume son devoir envers les auteurs.
La réponse n’est pas seulement juridique... Elle est politique !
Et dans le débat européen en cours relatif à la société de l’information, la France doit être moteur et montrer l’exemple pour la préservation et le développement des secteurs culturels.
Oui ou non, la France souhaite-t-elle protéger ses auteurs spoliés par les acteurs de l’internet depuis de nombreuses années ?
Oui ou non, la France souhaite-t-elle permettre à la création française de continuer à s’exprimer dans les années à venir ?
La culture n’est pas un bien comme un autre. A ce titre, elle mérite une attention particulière justifiant la politique d’exception culturelle menée dans notre pays depuis de nombreuses années.
Le poids du secteur culturel des arts visuels dans l’économie française est considérable ! En 2013, il représentait 313.800 emplois et comptait pour 21.4 milliards d’euros dans la richesse nationale, ce qui en fait le premier secteur culturel de notre pays (Etude Ernst & Young/France créative 2015).
Or, par l’immobilisme du gouvernement sur la question du partage de la valeur, c’est toute une branche essentielle au rayonnement de notre culture qui est en danger, avec une paupérisation des auteurs, la disparition des agences photographiques et donc la fin programmée de l’exception culturelle française, abandonnée comme une coquille vide.
Les dizaines de milliers d’auteurs que nous représentons ne peuvent admettre la résignation du gouvernement sur ce sujet et cette volonté manifeste d’empêcher l’introduction en droit français d’un mécanisme permettant d’assurer un juste partage de la valeur. Le projet de loi actuellement en discussion offre une exceptionnelle opportunité d’agir enfin en faveur des auteurs des arts visuels. Pour eux, il est urgent d’agir !
Les organisations signataires en appellent solennellement à vous afin que le gouvernement apporte son soutien au dispositif lors de son examen en séance publique à partir du 24 mai prochain.
Nous tenant à votre disposition, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre profond respect.
Cliquez ici pour lire la lettre
La SAIF se réjouit de la disposition adoptée ce jour par le Sénat dans le cadre du Projet de loi pour une République numérique, en ce qui concerne la nouvelle exception de panorama.
Dans sa rédaction, les sénateurs ont privilégié, comme les députés avant eux, un arbitrage sage et équilibré qui ménage à la fois les intérêts légitimes des auteurs et les préoccupations du public.
Equilibrée, parce qu’elle reconnait la possibilité aux personnes physiques de reproduire et représenter les sculptures et les bâtiments architecturaux placés dans l’espace public, tout en excluant du champ de cette exception les usages directement ou indirectement commerciaux.
Sage, parce que cette nouvelle exception limitée est respectueuse des droits des artistes.
La SAIF remercie les sénateurs pour avoir pris la mesure à cette occasion des enjeux et des menaces qui pèsent sur les artistes dans l’univers numérique.
Lire ici le communiqué de presse des sociétés d’auteurs, associations et syndicats d’artistes.
A l’occasion des débats sur le Projet de loi pour une République numérique, la question de l’exception de panorama sera abordée dès mardi prochain.
Nous, sociétés d’auteurs, syndicats et associations d’artistes et de créateurs, affirmons solennellement par la présente, notre totale opposition à l’élargissement de cette exception.
Celle-ci doit rester strictement limitée aux particuliers et à des fins non lucratives.
Depuis 9 mois en France, dans le cadre du Projet de loi pour une République numérique, les détracteurs du droit d’auteur, au premier rang desquels Wikimédia (qui exploite Wikipédia), mènent une offensive faite de contre-vérités et d’idées reçues pour faire adopter cette exception au Parlement français et exproprier sans fondement les artistes de leurs droits.
Pour cela, ils ont créé une pétition (qui recueille environ 17 000 signatures), ainsi qu’un site Internet (libertedepanorama.fr) avec un certain nombre de contre-vérités afin de laisser croire que cette exception découlerait du bon sens et d’une nécessaire évolution des choses.
Cliquez ici, pour découvrir point par point nos réponses à leur argumentaires.
L’Assemblée Nationale a, le 21 janvier dernier, adopté dans le cadre du Projet de loi pour une République numérique, une exception de panorama strictement limitée aux « reproductions et représentations d’œuvres architecturales et de sculptures placées en permanence sur la voie publique, réalisées par des particuliers à des fins non lucratives ».
Avec ce texte, voté après un examen précis et approfondi des enjeux, les députés ont su trouver une solution sage et équilibrée, permettant de sécuriser les particuliers qui publient leurs photos sur Internet sans affecter excessivement les droits des auteurs.
L’ADAGP, l’AFD, le CAAP, la Maison des Artistes, la SAIF, le SMdA Cfdt, le SNAPcgt, le SNP, le SNSP, l’UNPI, l’Unsfa, l’UPP et l’USOPAV appellent les Sénateurs à la plus grande prudence lorsqu’ils vont se prononcer sur ce texte. L’exception doit nécessairement rester centrée sur les particuliers et ne pas permettre d’utilisation commerciale des oeuvres. Tout élargissement de cette exception serait infondé et causerait un préjudice injuste et dévastateur aux auteurs concernés.
Les organisations signataires demandent aux Sénateurs de conserver cette exception dans son champ actuel.
Elles rappellent que toute nouvelle exception au droit d’auteur est toujours une expropriation des créateurs.
Le 21 mars dernier, l’Assemblée Nationale a examiné notre dispositif de gestion collective obligatoire en matière de services de recherche et de référencement d’images.
Malgré la reconnaissance unanime des députés et de la Ministre de la Culture sur le fait que la question du partage de la valeur sur Internet est un combat important, ce dispositif a été supprimé par un amendement du gouvernement.
La seconde lecture au Sénat et en Commission mixte paritaire du projet de loi restent encore à venir. Ce combat n’est pas fini.
A quelques semaines de la seconde lecture au Sénat, les sociétés d’auteurs et l’ensemble des organisations représentant les auteurs des arts visuels, soutenus par les agences photographiques, interpellent la Ministre de la Culture dans une lettre ouverte au sujet de ce dispositif et sur l’importance pour le gouvernement de le soutenir.
La question de la numérisation des livres indisponibles étant parfois complexe (contrats d’édition ne prévoyant pas les exploitations numériques, ayants droit introuvables etc.), le législateur a mis en place un système de gestion collective et paritaire.
Ce mécanisme consiste à transférer à une société de gestion collective, la Sofia, l’exercice des droits numériques qui permettent d’autoriser ou d’interdire l’exploitation d’un livre indisponible dans un format numérique.
L’entrée en gestion collective d’un ouvrage est prévue 6 mois après sa publication dans le registre ReLIRE. Aujourd’hui une nouvelle liste 2016 de ce registre a été publiée.
Vous n’avez aucune démarche à accomplir. En ne vous opposant pas, vous acceptez que la Sofia exerce en votre nom les droits numériques sur le livre. Une rémunération, résultant des autorisations accordée par la Sofia, vous sera versée via la SAIF.
Nous attirons votre attention sur l’importance de reprendre vos droits auprès de l’éditeur d’origine de l’œuvre car ainsi vous percevrez 100 % des redevances perçues par la SOFIA. Dans le cas contraire, pour les licences non exclusives accordées à des éditeurs tiers, vous devrez partager cette somme (50/50) avec l’éditeur d’origine.
Pensez à adresser une copie de la preuve de la reprise de vos droits à la SAIF afin que nous puissions nous assurer de la perception des 100 % à vous revenir.
Vous pouvez faire une demande d’opposition jusqu’au 21 septembreprochain auprès de la BNF. La SAIF peut le faire pour vous si vous nous adressez une demande. Il est possible de faire une seule opposition pour plusieurs titres.
Au-delà, il sera alors toujours possible à tout moment de faire une demande de retrait de la gestion collective auprès de la SOFIA dans l’un des trois cas suivants :
La SAIF peut également le faire pour vous si vous nous adressez une demande.
Plus d’information cliquez ici !
Le Sénat a adopté le 16 février dernier à l’unanimité des familles politiques et, contre l’avis du gouvernement, un amendement devenu article 10 quater visant à la mise en place d’une rémunération équitable pour les auteurs des arts visuels.
Les moteurs de référencement et d’indexation des images exploitent sans autorisation les images des auteurs dessinateurs, designers, graphistes, plasticiens, photographes, etc., et en retirent des bénéfices considérables sans aucune contrepartie pour les auteurs.
Le projet de loi sera examiné en deuxième lecture à l’Assemblée nationale à partir du 21 mars prochain.
Dans une lettre adressée au Président de la République, des grands noms de la photographie et du dessin interpellent le gouvernement afin que ce dispositif soit intégré dans le projet de loi « Création, architecture et patrimoine » à l’occasion de la deuxième lecture du projet à l’Assemblée nationale.
Dans le cadre de ses actions culturelles la SAIF est partenaire de la 6ème édition du PRINTEMPS PHOTOGRAPHIQUE DE POMEROL qui se tiendra les 18 et 19 mars prochain.
A cette occasion elle participera à une conférence ayant pour thème le droit d’auteur en photographie le vendredi 18 mars à partir de 16h à la Maison des Associations.
Pour plus d’information sur cette manifestation, et découvrir sa programmation, nous vous invitons à consulter son site en cliquant ici.
L’édition 2016 du festival d’illustration, de bande dessinée et de dessins CENTRAL VAPEUR 6 débute ce mercredi à Strasbourg. Il se déroulera jusqu’au 20 mars et s’inscrit aujourd’hui dans le cadre des premières Rencontres de l’Illustration de Strasbourg.
C’est la quatrième année consécutive que la SAIF est partenaire de cette manifestation. Elle participera cette année, le 19 mars à 15h, à une table ronde sur l’exposition de la bande dessinées et de l’illustration.
Thème :
La reproduction d’images de bande dessinée ou d’illustration en livres, journaux, est une finalité. Que se passe-t-il quand les originaux quittent le lieu pour lequel ils sont pensés et sont exposés dans un musée ou une galerie ?
Participants :
Modération :
Info pratiques :
Pour plus d’information sur cette conférence et toute la programmation de CENTRAL VAPEUR 6 cliquez ici.
Afin de négocier, percevoir puis vous répartir, les droits "collectifs" qui vous reviennent, nous avons besoin comme chaque année, de collecter les informations les plus complètes possibles sur la diffusion de vos œuvres. Votre participation pour la perception de vos droits collectifs est essentielle. C’est aussi la condition indispensable pour votre répartition.
Les bordereaux pour la France ont été mis à jour et sont disponibles sur notre site Internet. Vous pouvez nous les adresser dès maintenant :
Les bordereaux pour l’étranger sont également disponibles sur notre site Internet :
DATES LIMITES :
L’ensemble des auteurs représentés au sein de la Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe (SAIF) sont particulièrement reconnaissants du soutien « historique » et unanime exprimé par le Sénat le 10 février dernier pour consacrer et sanctuariser leurs droits d’auteurs.
Désormais premières bases de données d’images dans le monde, les moteurs de recherche sont devenus des « aspirateurs à images » sans jamais verser de droits aux auteurs des arts visuels (photos, graphisme, dessins, BD, design, peintures et sculptures,…). A défaut d’un cadre législatif pertinent et contraignant, ces auteurs pourraient disparaître et la création se tarir.
Lire le communiqué de presse en entier
Contact Presse : Olivier Brillanceau - Tél : 01.44.61.07.82 – 06.20.57.33.46 - obrillanceau@saif.fr
Le 26 janvier 2016 restera une date marquante pour nous tous.
C’est en effet, le 26 janvier que la Commission « culture, éducation et communication » du Sénat a adopté l’amendement sur le « référencement des images par les moteurs de recherche » proposé par la SAIF, dans le contexte de l’examen du projet de loi « Création Patrimoine et Architecture ».
Cet amendement a été déposé par le rapporteur de la loi, le Sénateur Leleux (LR), convaincu par la nécessité et l’urgence de défendre la création visuelle face aux moteurs de recherche.
Qu’il s’agisse d’EELV, du PS, de RDSE, ou de LR, cet amendement a été très bien accueilli par l’ensemble des groupes et a été adopté lors du vote en Commission, hors de tout clivage politique.
Il s’agit pour nous d’une première victoire dans une bataille qui n’est pas terminée.
Ce texte va être présenté en séance plénière au Sénat à partir du 9 février, puis passera selon un calendrier que nous n’avons pas encore, devant l’Assemblée Nationale puis à nouveau au Sénat en deuxième lecture, enfin il sera examiné par la Commission Mixte Paritaire qui arbitrera les amendements sur lesquels le Sénat et l’Assemblée nationale ne seraient pas d’accord.
Nous nous situons, certes, dans un temps encore relativement long, mais l’enjeu pour nos secteurs d’activité est tel qu’il en vaut la chandelle, et doit nous mobiliser de plus en plus intensément pour obtenir gain de cause… face aux géants mondiaux et au principal d’entre eux : Google.
Cet amendement nous apporte l’espoir de pouvoir partager la valeur créée par nos images qui sont référencées par Google, c’est à dire toutes !
Il nous apporte l’espoir d’un changement de paradigme et d’une nouvelle économie plus équitable pour nous, créateurs.
Dans ce combat, la mobilisation des auteurs est essentielle : certains d’entre vous ont déjà commencé à le faire et non seulement nous les remercions, mais nous souhaitons vivement qu’ils continuent et que vous soyez toujours plus nombreux à interpeller en direct les parlementaires de vos circonscriptions.
D’ici mardi 9 février, vous pouvez adresser un courriel aux sénateurs de votre région, par exemple selon ce modèle ci-joint.
Voici comment trouver l’adresse e-mail de votre sénateur : cliquez ici, vous trouverez une carte interactive. Il vous suffit de cliquer sur votre département puis sur le nom du ou des sénateurs de ce département.
Sans votre soutien dans toute la France, nous ne pourrons parvenir à transformer cet amendement en une loi, applicable et définitivement promulguée.
Nous vous remercions vivement de votre mobilisation.
L’ADAGP, l’AFD, le CAAP, la Maison des Artistes, la SAIF, le syndicat SMdA Cfdt, le SNAPcgt, le SNP, le SNSP, l’UNPI, l’Unsfa et l’USOPAV ont pris acte du vote, hier par l’Assemblée Nationale dans le cadre du Projet de loi pour une République numérique, d’une exception de panorama strictement limitée aux reproductions et représentations d’oeuvres architecturales et de sculptures placées en permanence sur la voie publique réalisées par des particuliers à des fins non lucratives.
Ce vote a eu lieu après un examen précis et approfondi des enjeux.
Les organisations signataires remercient les députés d’avoir su trouver une solution équilibrée notamment en excluant les usages commerciaux du champ de l’exception, ce qui aurait été catastrophique pour les architectes et les sculpteurs.
Elles rappellent que la mise en place d’une nouvelle exception au droit d’auteur est toujours une expropriation des créateurs.
La question de la circulation des oeuvres protégées sur les réseaux sociaux, sujet qui dépasse celui des seules oeuvres situées sur la voie publique, ne se résoudra que par une responsabilisation des prestataires de l’internet.
Les représentants des auteurs saluent à cet égard les efforts soutenus du Gouvernement – et spécialement de la Ministre de la Culture et de la Communication – auprès des instances européennes pour préserver la protection de la création artistique.
Contact Presse :
Olivier Brillanceau
+33 (0)1 44 61 07 82
saif@saif.fr
www.saif.fr
La conférence de presse du CPE organisée ce matin à la SCAM, nous a donné l’occasion de commenter le projet de la Commission Européenne de nouvelle Directive sur le droit d’auteur.
Pour lire le communiqué de presse : cliquez ici
Pour lire les douze propositions pour une Europe du livre : cliquez ici
2015
Le 9 juillet 2015, le parlement européen a adopté le rapport Reda, largement amendé par rapport à sa version initiale présentée en janvier dernier par la députée allemande du parti pirate. Ce texte, qui n’a pas force contraignante, s’inscrit dans une logique de préservation des équilibres entre le respect des droits des créateurs et l’adaptation aux innovations technologiques.
La SAIF salue le travail constructif des parlementaires européens qui a permis d’aboutir à cette solution de compromis et d’apaisement dans un contexte général de désinformation.
Toute référence à l’exception de panorama a ainsi été retirée du rapport. Chaque pays membre de l’Union Européenne reste libre d’inclure cette exception dans sa législation selon ses particularismes culturels, ce qui n’est pas le cas en France où les usages commerciaux des œuvres situées dans l’espace public restent soumis à l’autorisation préalable de leurs auteurs.
Ne confondons pas « libre » accès à la culture et « libre » utilisation commerciale d’une œuvre. Au-delà de ces amalgames, la SAIF rappelle que la question de la rémunération de l’auteur et du partage de la valeur entre les créateurs et les prestataires de l’Internet est le véritable enjeu actuel sur lequel l’Union Européenne doit se concentrer. Un premier pas dans ce sens a été effectué et il faut s’en féliciter.
Le 23 novembre dernier Pierre Bernard nous quittait.
Auteur profondément humaniste, il laisse une œuvre majeure dans l’histoire du graphisme qui continuera à inspirer de nombreuses générations de créateurs en France et dans le monde.
Co-fondateur de Grapus avec François Miehe et Gérard Paris-Clavel puis de l’Atelier de création graphique avec Dirk Behage et Fokke Draaijer, il a, depuis les années 70, constamment participé au paysage visuel qui nous entoure.
Des signes que nous continuerons à croiser tous les jours : avec Grapus, le logotype du Secours Populaire, de La Villette, des affiches pour la CGT ou le PCF… Avec l’Atelier de création graphique, le logo et l’identité du Louvre ou le système visuel des affiches du Centre Pompidou…
Auteur engagé, il était sociétaire de la SAIF depuis sa création et en avait été un des parrains.
Le Conseil d’administration de la SAIF adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches…
France Creative et EY publie le 2ème Panorama de l’économie de la culture et de la création en France : l’étude réaffirme l’importance des industries culturelles et, en premier lieu, des arts visuels, dans l’économie française.
La SAIF qui a participé à cette deuxième étude dans le cadre de France Créative se réjouit des chiffres dévoilés ce jour.
Les dix secteurs analysés par EY (arts visuels, musique, spectacle vivant, cinéma, télévision, radio, jeu vidéo, livre, presse, publicité et communication) ont représenté, en 2013, 83,6 milliards d’euros de revenus (+1,4 % depuis 2011) et 1,3 millions d’emplois en 2013 (+1% depuis 2011).
En augmentation de 1,2% par rapport à la 1ère étude (publiée en octobre 2013), les dix secteurs ont enregistré, malgré la crise touchant certains de ces métiers, une croissance supérieure au reste de l’économie française (+0,9% sur la même période). Cette croissance s’illustre, par exemple, dans la dynamique des festivals, du tourisme culturel et du design « made in France ».
Les arts visuels apparaissent à nouveau comme le premier secteur culturel tant en termes de revenus générés (21,4 Milliards) que d’emplois (313 800 emplois).
Le panel d’acteurs dans ce secteur est très varié : artistes visuels, musées, photographes, industrie du design et architectes.
Les arts visuels représentent plus que jamais un métier d’avenir, attractif pour les jeunes. Les formations dispensées par de nombreuses écoles sur l’ensemble du territoire français sont réputées mondialement.
Secteur d’avenir non délocalisable, les métiers des arts visuels sont emblématiques de la diversité culturelle et du renouvellement de la création en France.
L’étude souligne enfin que l’enjeu principal actuellement reste la répartition de la valeur entre acteurs traditionnels, producteurs de contenus créatifs et média numériques.
Contact : Agnès Defaux, 01.44.61.07.82
Informations Supplémentaires :
A l’heure des grandes mutations éditoriales, l’objectif de cette rencontre est de faire un état des lieux des modes de rémunération et des pratiques de la toile.
Les transformations numériques influencent la nature même de la création. Au-delà de la création, le développement du numérique fait muter les pratiques éditoriales. Comment ces transformations numériques bouleversent-elles les réalités économiques ?
Participants :
Modération :
Info pratique :
Entrée libre dans la limite des places disponibles. (Réservation conseillée par email)
URGENT APPEL A MOBILISATION !
Œuvres dans l’espace public / Exception de panorama : Les droits des auteurs sont à nouveau menacés !
Vous avez été nombreux à vous mobiliser l’été dernier contre la généralisation en Europe d’une nouvelle exception dite « liberté » de panorama qui aurait exclu du droit d’auteur les œuvres situées dans l’espace public (architecture, sculpture, street art, design, vitraux, ferronnerie …).
Grâce à vous, cette exception a disparu du texte définitif adopté par le Parlement européen le 9 juillet.
Cela démontre que la mobilisation des artistes est essentielle pour l’avenir du droit d’auteur.
Mais cette menace revient à l’occasion de la consultation publique sur le projet de loi « Pour Une République Numérique » puisque des contributions veulent imposer l’exception de panorama dans le droit français.
Si cette exception devait voir le jour, tout un chacun pourrait utiliser les œuvres situées dans l’espace public, y compris dans un but commercial (affiches, cartes postales, produits dérivés, publicité...) sans l’accord de l’artiste et sans payer de droits d’auteur.
Les auteurs de la SAIF directement concernés par l’exception de panorama, tous les artistes et ceux qui les soutiennent doivent se mobiliser dans le but d’éviter une telle exception, injuste, illégitime et dévastatrice.
Votez et faites voter CONTRE ! Avant dimanche prochain, 18 octobre à 18h00
• Inscrivez-vous sur la plateforme en ligne en cliquant ici
• Une fois inscrit, retrouvez les propositions en cliquant ici et ici.
• Puis votez à chaque fois « Pas d’accord »
Pour toute question : saif@saif.fr
Mettons fin aux fantasmes agités par ceux qui veulent porter atteinte aux droits des auteurs !
Dans le cadre de la Consultation publique sur l’avant-projet de loi Pour une République Numérique, une campagne de désinformation a été lancée par les partisans de l’exception de panorama.
La SAIF, soucieuse d’un juste équilibre entre les droits des artistes et ceux du public, tient à remettre les choses au clair et à dépassionner le débat en apportant des réponses simples aux questions fréquemment soulevées.
OUI. Aujourd’hui, et même sans exception de panorama, les particuliers postent déjà des photos et vidéos d’œuvres (situées ou non dans l’espace public) sur les réseaux sociaux et les partagent avec leurs amis. Ces diffusions non commerciales sont largement acceptées par les artistes et ne donnent jamais lieu à des procédures judiciaires. Il n’y a donc aucune raison de remettre en cause les droits des auteurs.
Car il est en revanche tout à fait légitime qu’ils soient rémunérés quand leurs œuvres sont utilisées dans un but commercial.
OUI. Il existe déjà des exceptions (reproduction accessoire, exception d’information immédiate...) ou des systèmes d’autorisation générale (auprès des éditeurs et télédiffuseurs) qui facilitent l’usage des photos/vidéos. En tant qu’auteurs eux-mêmes, les journalistes, photographes et réalisateurs sont conscients et solidaires des droits des autres auteurs.
NON. Il n’existe aucun élément concret attestant de problèmes transfrontaliers ou d’obstacles au marché commun. Chaque pays a ses propres traditions et sa propre appréhension de ces problématiques. Des solutions existent déjà dans tous les pays pour faciliter l’exploitation des œuvres, soit à travers une exception soit par des mécanismes d’autorisation. L’Allemagne par exemple, qui connait cette exception depuis 1876 (!), a par ailleurs, dans son économie de la culture, des mécanismes de rémunération des auteurs bien plus importants qu’en France.
Pour autant que nous sachions, et même si c’est une structure non lucrative, Wikimedia (qui est en charge de l’encyclopédie Wikipedia) demande une exception à l’échelle européenne qui inclurait l’usage commercial. Wikimedia sait parfaitement que l’utilisation des œuvres dans les pages Wikipedia n’est pas remise en cause par les auteurs, même dans les pays où l’exception de panorama n’existe pas.
Au surplus, Wikimedia a toujours refusé les propositions de licence d’utilisation qui lui ont été faites (pour l’ensemble des œuvres des arts visuels et pas seulement pour celles situées dans l’espace public) au motif que celles-ci ne permettraient pas de diffuser des fichiers HD, d’exploiter commercialement les œuvres (et d’autoriser n’importe qui à le faire !), de les modifier ou d’en transformer le contexte, soit, ce qui est son objectif déclaré, mettre à disposition de tous une banque d’images, y compris pour des usages professionnels, en concurrence directe et déloyale avec les auteurs de l’image.
Si la volonté de Wikimedia est de priver les auteurs de leurs droits afin de permettre à des sociétés commerciales de faire des profits avec leurs œuvres, on ne peut que s’y opposer car c’est clairement injuste et économiquement injustifié.
L’exception de panorama est l’une des 20 exceptions facultatives prévues par la Directive européenne 2001/29 et s’applique à « l’utilisation d’œuvres, comme des œuvres architecturales ou des sculptures, conçues pour être placées de manière permanente dans l’espace public ».
Dans les pays où il n’existe pas d’exception de panorama, des mécanismes pratiques et des solutions existent pour faciliter l’obtention des autorisations. Pour reprendre l’exemple si souvent mis en avant (à tort !) par les partisans de l’exception de panorama, si vous voulez photographier la Tour Eiffel de nuit pour un usage personnel et la diffuser sur un réseau social, vous n’avez aucun besoin d’autorisation ni de payer quoi que ce soit.
Si vous voulez imprimer ces photos et les vendre sous forme de cartes postales ou les utiliser dans une publicité, vous devez contacter la SETE (la société qui gère l’image de la Tour Eiffel pour la Mairie de Paris) pour vous renseigner sur l’autorisation dont vous pourriez avoir besoin.
La rémunération pour une utilisation commerciale ou publicitaire de photos d’œuvres protégées est substantielle pour l’artiste. Il n’y a pas de raison de supprimer cette source de revenus. En France, l’introduction de cette exception provoquerait une perte de revenus majeure pour les sculpteurs, auteurs de street art, architectes, et les autres auteurs des arts visuels.
Pour plus d’informations, écrivez à saif@saif.fr.
Signez la lettre ouverte en ligne
Inquiets des projets actuels de réforme du droit d’auteur en Europe, des auteurs européens de livres ont rédigé une lettre ouverte aux instances européennes pour les appeler à préserver le droit d’auteur, garant de la liberté des créateurs et de la vitalité de la littérature européenne. Tous les écrivains, essayistes, nouvellistes, poètes, auteurs jeunesse, traducteurs, auteurs de BD et des arts visuels de tous les pays d’Europe sont invités à signer la lettre ouverte en ligne.
Toutes les organisations européennes d’auteurs du livre sont également invités à se joindre à cette initiative pour la relayer.
Pour la 12e année consécutive, la SAIF apporte à nouveau son soutien au Festival international du photojournalisme VISA POUR L’IMAGE qui se tient cette année du 29 Août au 13 Septembre à Perpignan.
Vous pourrez y retrouver la SAIF sur le stand n° 24 au Palais des Congrès du 31 Août au 4 Septembre 2015.
Nous vous invitons également à participer aux rencontres qui seront organisées le jeudi 3 septembre de 17h à 19h dans la Salle Jean-Claude Rolland au premier étage du Palais des Congrès.
L’accès au Palais des Congrès est réservé aux personnes accréditées ou présentant un carton d’invitation disponible ici.
Cette table-ronde, animée par Pierre GARCON, (Président de la SAIF) et Olivier BRILLANCEAU (Directeur Général de la SAIF), portera sur le thème suivant :
« Les images sont au cœur du débat européen sur la place de la création dans le marché unique numérique »
Seront présents :
Un cocktail sera servi à l’issue des rencontres.
Dans le cadre de son action culturelle, la SAIF s’associe cette année encore auxRencontres d’Arles de la photographie qui auront lieu du 6 juillet au 20 septembre 2015.
La SAIF renouvelle également son soutien au Festival Voies Off qui se tiendra dans la Cour de l’Archevêché du 6 au 11 juillet 2015.
Elle remettra, dans le cadre du Festival Voies Off, le Prix Révélation SAIF doté de 2500 euros, qui viendra récompenser un talent émergent de la photographie lors de la soirée de clôture du Festival Voies Off le samedi 11 juillet 2015 dans la Cour de l’Archevêché.
Stands :
Durant la semaine professionnelle du 6 au 11 juillet, la SAIF vous accueillera sur son stand, à l’espace Fanton, de 11h à 13h et de 15h à 17h.
Interventions :
La SAIF participera aux tables rondes portant sur les enjeux de l’économie collaborative qui auront lieux à l’ENSP de 13h30 à 18h30. Olivier Brillanceau, Directeur Général de la SAIF, interviendra vers 17 h pour aborder la question de l’impact de ces nouvelles pratiques sur les droits des photographes. Pour plus d’information sur ces tables rondes cliquez ici.
La SAIF interviendra également dans le cadre des Matinées Pros des Voies Off qui auront lieux tous les matins à 11h dans la Cour de l’Archevêché du 7 au 11 juillet. Retrouvez, le programme de ces conférences sur la page suivante.
La Commission européenne a chargé l’Europe Economics et l’Institut du droit de l’information de l’Université d’Amsterdam de mener une étude sur la situation des auteurs dans 10 pays de l’Union Européenne.
Cette étude a pour but d’examiner la rémunération et les conditions contractuelles offertes aux auteurs notamment dans les domaines de l’écrit, de la presse et de certains arts visuels.
Photographes, illustrateurs et dessinateurs, cliquez ici pour retrouver et compléter le questionnaire vous concernant.
Nous vous encourageons vivement à y participer.
Attention, vous avez jusqu’au 30 mai 2015.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi du 1er mars 2012 relative à l’exploitation numérique des livres indisponibles, la SAIF vous incite à consulter le registre ReLIRE pour vérifier si vous avez ou non, cette année, des ouvrages répertoriés.
Nous vous rappelons que la décision de rester ou non dans ce dispositif doit être prise et notifiée à la BnF avant le 23 septembre 2015. Passé ce délai, la loi a toutefois prévu pour les auteurs d’autres possibilités de sortie de ce dispositif mais sous certaines conditions. Pour ceux qui le souhaitent, il est donc préférable d’agir avant cette date.
Pour plus d’information sur le dispositif ReLIRE, nous vous invitons à cliquer ici.
A l’occasion de son jubilé, le CRILJ (Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature pour la Jeunesse) propose une exposition donnant à voir et à comprendre 50 ans d’illustrateurs et d’illustration de livres pour enfants.
La première présentation aura lieu dans l’église Saint-Etienne de Beaugency (Loiret), du mercredi 25 mars au jeudi 16 avril 2015, à l’occasion du 30ème anniversaire du Salon du livre de Beaugency, avec une inauguration officielle, le mercredi 25 mars, à 18 heures 30.
Pour plus d’informations, cliquez ici ou consultez le site du CRILJ.
Les Etats Généraux de la Bande Dessinée ont été lancés vendredi dernier pendant le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.
La SAIF, présente lors de ce lancement, a manifesté son soutien et son engagement à cette ambitieuse initiative d’auteurs, qui a pour objet de rassembler l’ensemble des acteurs de la filière de la bande dessinée pour réfléchir aux nombreuses problématiques qu’elle traverse actuellement : problèmes sociaux, réforme du droit d’auteur à l’échelle française et européenne, baisse des droits d’auteur issus des contrats d’édition, avènement du numérique etc.
Nous vous invitons à visiter le site internet dédié à ce projet, et à participer à la grande consultation organisée dans le cadre de ces états généraux par le biais de cahiers de doléances.
Le Conseil Permanent des Ecrivains, dont fait partie la SAIF, a réagi aux propositions de l’eurodéputée Julia Reda par un communiqué :
Le rapport établi par l’eurodéputée Julia Reda sur le droit d’auteur ne répond pas aux questions qui se posent en Europe dans le secteur de la création et des industries culturelles. Il ne constitue pas, pour les auteurs de l’écrit et des arts visuels, une base de travail pertinente.
Ce rapport s’inscrit dans le cadre d’une politique des autorités européennes visant à remettre en cause le droit d’auteur, alors que certains aspects du cadre juridique européen sont totalement laissés de côté. En particulier les questions fiscales qui permettent à des acteurs extra européens de contourner les règles auxquelles sont soumis leurs concurrents directs. Il en est de même du refus inacceptable de remettre en question le statut de certains intermédiaires dont la quasi irresponsabilité rend impossible une action efficace contre la présence illégale d’œuvres sur internet.
Dans le secteur de l’écrit et des arts visuels, les auteurs membres du Conseil Permanent des Ecrivains constatent que le droit d’auteur n’est nullement à l’origine de problèmes de territorialité ou de dispositifs rendant inaccessibles les œuvres. Ils soulignent que le droit d’auteur est, bien au contraire, le moteur de la création. Il en garantit la diversité et la liberté, et favorise la circulation des œuvres pour le plus grand bénéfice du public. Sur ce point, ils sont évidemment favorables à la portabilité des offres numériques.
Dans ces conditions, concevoir le droit d’auteur comme un catalogue d’exceptions ne peut que nuire à la création, à son financement et à sa rémunération, sans pour autant faciliter l’accès du public aux œuvres.
Le CPE formule donc le vœu que le Parlement ne reprenne pas à son compte ce rapport. Il est disposé à poursuivre le dialogue avec celles et ceux qui ont à cœur la défense de la création et du droit d’auteur.
Le Conseil Permanent des Ecrivains, le 29 janvier 2015.
La SAIF vous invite à participer au Forum des auteurs des arts visuelsorganisé par le SNAP CGT le jeudi 29 janvier 2015 de 14h à 18 h à la Salle des Fêtes de la Mairie de Montreuil.
Dans un contexte où les œuvres des arts visuels n’ont jamais été autant utilisées, diffusées et échangées, mais où paradoxalement de nombreux artistes-auteurs font face à une réelle précarité, nous vous convions à venir échanger sur les thèmes suivants :
En présence d’Emmanuel DE RENGERVE, Délégué général du Syndicat National des Auteurs et Compositeurs
En présence d’Olivier BRILLANCEAU, Directeur Général de la SAIF
En présence de Guillaume LANNEAU et Stéphanie COLLONVILLE, co- secrétaire du SNAPcgt
Vous pouvez prendre connaissance de l’ensemble du programme du Forum ici.
Entrée libre sur présentation de l’invitation téléchargeable ici.
Charges sociales pour l’AGESSA
La SAIF a l’obligation de faire un précompte de charges sociales pour l’AGESSA sur toutes ses répartitions de droits, sauf :
pour les auteurs soumis à cotisations qui nous ont adressé la copie de leur dispense annuelle de précompte AGESSA ;
pour les auteurs affiliés à la Maison des Artistes ;
pour les ayant-droits d’auteurs ;
pour les auteurs domiciliés fiscalement à l’étranger.
Les charges sociales pour l’AGESSA correspondent sur votre relevé aux lignes suivantes :
Cotisation Agessa
Formation professionnelle
RDS
CSD
CSG
Les auteurs à qui il a été précompté les charges sociales peuvent déduire les sommes versées par la SAIF de leur déclaration annuelle à l’AGESSA. Le relevé de répartitions de la SAIF tient lieu de justificatif (il est donc important de le conserver !).
TVA
La SAIF est également obligée de retenir à la source la TVA au taux de 9,2%, sauf pour les auteurs qui nous ont adressé préalablement une copie de leur renonciation au précompte (adressée à leur centre des impôts).
Pour les auteurs qui effectuent des déclarations de TVA, les droits d’auteurs versés par la SAIF ayant supporté le précompte de la TVA ne doivent pas être inclus dans la base taxable (la TVA est déjà sorte payée par la SAIF).
Là aussi, le relevé tient lieu de justificatif en cas de contrôle.
Retenue à la source
Les auteurs fiscalement domiciliés à l’étranger se voient éventuellement déduire une retenue à la source. Le montant de cette retenue est variable d’un pays à l’autre, en fonction des conventions fiscales internationales.
Le conseil d’administration et l’ensemble des auteurs de la SAIF ainsi que toute son équipe apportent leur totale solidarité à Charlie Hebdo.
Face à l’horreur, notre tristesse et notre colère sont immenses. Toutes nos pensées et notre soutien vont d’abord aux victimes et à leurs proches.
La liberté d’expression et la liberté de création ont été attaquées de la façon la plus abjecte, mais elles resteront toujours plus fortes que la barbarie.
La SAIF est partenaire de la deuxième édition de la Fête du Graphisme qui a débuté ce mercredi dernier à Paris. Elle s’étendra jusqu’au 4 mars.
Expositions, projections, conférences, rencontres, soirées… Pour découvrir le programme de l’ensemble des évènements de cette manifestation, cliquez ici.
Marie-Noëlle BAYARD, membre du conseil d’administration et trésorière de la SAIF, interviendra notamment, pendant les rencontres professionnelles organisées dans ce cadre, dans une conférence portant sur les pratiques du graphisme, organisée le 20 janvier 2015, à 14h30, dans le petit auditorium de la Bibliothèque Nationale de France.
Cette conférence sera consacrée aux artistes invités des expositions « Célébrer la Terre », « Utopie & Réalités » et « We Love Books ! A world Tour in Paris », à savoir :
Pour plus d’informations : www.fetedugraphisme.org